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Centres sociaux : Sylvain Dalla-Rosa écrit à la ministre C. Vautrin

« Inscrits dans le paysage social depuis des décennies les centres sociaux jouent un rôle d’animation irremplaçable. Confrontés à d’importantes difficultés financières ces dernières années plusieurs structures sont au bord de la liquidation. Déjà les premiers effets se font sentir avec la fermeture du centre social de Revin (Ardennes) Souvent les centres sociaux sont l’unique structure sociale dans les quartiers. Ainsi, à Charleville-Mézières, c’est le SARC de la Ronde Couture et celui de Manchester qui couvrent les plus grands quartiers du département et qui se retrouvent dans un équilibre précaire.

Les Centres sociaux et les Espaces de vie sociale emploient quelques 484 personnes dans les Ardennes. Ils assument leur fonctionnement essentiellement grâce aux collectivités et à la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Le vice président de l’Association des Maires de France vient de déclarer « les communes sont étouffées……nous devons couper dans les dépenses ». Selon la CNAF se sont près de 600 centres qui sont en difficultés.

Le gouvernement doit agir pour aider les centres sociaux à surmonter les difficultés actuelles. Des décisions doivent être prises en urgence. Selon les statistiques de 2023 ce sont 484 salariés qui sont concernés dans notre département. Sur le plan financier nationalement les centres sociaux et espace de vie sociale mobilisent un budget global de près de 14 millions d’euros. La disparition de centres sociaux serait un coup dur pour la cohésion sociale dans les quartiers.

Qu’allez vous faire pour enrayer cette spirale infernale ? »

Des investissements qui oublient les quartiers

Le Conseil départemental des Ardennes vient de rendre public les gros investissements qu’il entend réaliser avant la fin du mandat. Les plus importantes réalisations retenues, sont au nombre de quatre (maison du sport, lac des vieilles Forges et de Bairon et un collège dans la Vallée). Cette programmation atteint un montant prévisionnel sur le plan financier à hauteur de 43 millions d’euros. Certes la situation actuelle est difficile financièrement pour les collectivités mais le choix fait pour les investissements est discutable. Ainsi, rien ne semble programmé pour Charleville-Mézières. La construction d’un collège unique pour le quartier de la Ronde Couture est définitivement enterré. Les élus départementaux ont décidé de laisser tomber le quartier le plus peuplé des Ardennes. Il faut supposer qu’il en est de même pour une éventuelle subvention à la Communauté d’agglomération afin de construire une nouvelle piscine.

Il ne s’agit pas de faire de la surenchère mais de bien cerner les priorités dont a besoin notre département. Les priorités retenues ont elles été négociées avec les communes. Il serait intéressant de connaître la position du maire de Charleville-Mézières sur les investissements que le président du Conseil départemental a fait voter par son assemblée.

Les décisions prises font écho aux orientations que vient d’afficher le gouvernement. Le quartier de la Ronde Couture (classé zone franche) et celui de Manchester font partie des endroits les plus en difficulté sociale. Des investissements dans ces quartiers montreraient à la population qu’elle n’est pas abandonnée.

Sylvain DALLA ROSA

Librairie qui ferme, coup dur pour le quartier

La fermeture annoncée de la librairie de Mohon est un double mauvais coup porté à ce quartier de Charleville-Mézières. Tout d’abord c’est un recul de la culture qui est programmé. Cette fermeture a également pour conséquence l’accélération de la désertification du quartier. La ville de Charleville-Mézières, qui est composée de communes issues de la fusion de 1966, centralise son pôle commercial dans le centre-ville autour de la place Ducale. Malgré une gesticulation des élus majoritaires peu de propositions concrètes sont formulées et mises en œuvre par la mairie. On laisse dépérir un quartier qui est historiquement peuplé par des cheminots à l’époque du développement de la SNCF. Preuve de cette histoire l’existence de Rotondes SNCF qui sont classées.

Le commerce de proximité avait déjà subi des fermetures suite au confinement dû au COVID. Récemment a été organisée la remise des trophées des entreprises. C’est l’arbre qui cache la forêt. Compte tenu des liquidations commerciales on peut penser que c’est de la communication et de la « poudre aux yeux ». Ainsi, un point important pourrait se concrétiser rapidement celui de refuser l’ouverture du dimanche pour les grandes surfaces. Des animations régulières dans les quartiers permettraient de rendre ceux-ci attractifs. Comme le font les habitants qui annuellement organisent à Mohon une brocante très fréquentée. Autre point qui touche les quartiers il s’agit de la baisse démographique. La ville est largement passée sous le seuil des 50 000 habitants.

Il est urgent d’agir pour éviter de transformer les quartiers en désert et cités dortoirs.

Sylvain DALLA ROSA

CETA : c’est assez !

Les sénateurs communistes ont utilisé leur niche parlementaire pour qu’enfin ce texte soit examiné .

En effet, ce traité est appliqué depuis 7 ans sans même avoir été ratifié par le parlement.

L’article 1 de ce traité de libre-échange portant sur l’accord économique et commercial global signé entre l’UE et le Canada a été rejeté sans appel par 211 voix contre 44 après un débat plus que houleux !

Le gouvernement refusait de le présenter au Sénat et privait donc de vote les élus.

Ce traité antidémocratique, scandale social et écologique négocié contre les peuples a été promu par le gouvernement au cours des débats comme un accord « donnant-donnant » et un « libéralisme respectueux de notre modèle social » mais rien n’y a fait.

Des associations se sont réjouies de ce vote.

Maintenant, Emmanuel Macron doit passer aux actes et mettre fin à l’application du texte mais rien n’oblige pourtant le gouvernement à notifier à l’UE ce revers cinglant.

Comme le demande Fabien Gay, orateur du groupe Communiste Républicain Citoyen et Kanaky, l’exécutif se doit de transmettre le texte rapidement à l’Assemblée Nationale pour une seconde lecture puisque les députés l’avaient adopté en 2019. Mais, en 2019, la Macronie disposait de la majorité absolue !…

Mais le gouvernement refuse de déposer le texte du CETA sur le bureau de l’Assemblée, empêchant ainsi son examen par les députés pour continuer à l’appliquer sans l’accord du Parlement!!

Vous avez dit démocratie ?.…

Le député communiste Sébastien Jumel a déjà fait savoir : « Sachez que si vous persistez dans votre refus, nous inscrirons le 30 mai une proposition pour vous contraindre à poursuivre le processus démocratique. Vous semblez avoir peur de la voix du peuple, nous la défendrons quoiqu’il en coûte. »

Corine POSTAL

Rebondissement au foot sedanais

Notre département est loin de renouer avec le foot de niveau national. Relégué en régional 3 à la mi-2023 après un dépôt de bilan financier le Club de foot de Sedan Ardennes (CSSA) n’en finit pas de subir des revers et cela malgré des supporters toujours fidèles. Un projet de fusion pour constituer un club de portée nationale était au cœur des discussions entre les clubs de Prix les Mézières, l’Olympique de Charleville-Mézières et le Sedanais. Cette solution est en passe d’avorter en raison des exigences du CSSA.

On peut s’interroger sur les motivations des dirigeants du club sedanais qui viennent de rejeter purement et simplement toute idée de fusion. En réalité cette décision est prise alors que l’équilibre financier n’est plus assuré. En coulisse ce ne sont plus des tractations sportives qui se déroulent mais des demandes de financement de plus en plus lourdes. Cela alors que les principaux sponsors ont quitté le navire qui semble à la dérive. Ainsi, le CSSA mise sur sa domination du foot ardennais tant sur le plan sportif que financier. Pour rendre crédible ce scénario il compte sur les collectivités pour mettre la main au « portefeuille ». Il n’est pas inutile de rappeler que la reconstruction du stade Dugauguez à Sedan a coûté la bagatelle de 26 millions d’euros avec essentiellement de l’argent public.

Il serait opportun que les collectivités fassent part de leur position concernant la création d’un club de foot ardennais et le niveau de leur soutien. Cette fusion doit se faire en assurant la préservation des structures de formation des jeunes footballeurs comme le centre de Montvillers.

Sylvain DALLA ROSA

Les centres sociaux dans la tourmente

Depuis plusieurs années, le secteur associatif n’est généralement plus subventionné pour son fonctionnement. Les associations ne perçoivent d’éventuelles aides publiques que sur la base de dossiers déposés en amont pour mener des actions liées à leur objet. Ces aides publiques sont toutes en baisse. Et, quand ces structures sont brutalement confrontées à un choc financier, comme aujourd’hui avec l’inflation et les coûts énergétiques, la catastrophe n’est pas loin.

Les Centres Sociaux subissent cette situation, cumulée avec la nécessaire augmentation des salaires octroyée depuis janvier dernier. Leurs budgets ne peuvent d’autant pas suivre qu’ils sont généralement situés dans des quartiers et territoires ruraux parmi les plus pauvres. Cette réalité est nationale, mais elle est encore plus prégnante dans les Ardennes où le taux de pauvreté est parmi les plus élevés de France. Tous les Centres Sociaux du département tirent la sonnette d’alarme. Il en va de leur survie à très court terme. Celui de Revin a déjà mis la clé sous la porte. Pourtant, là où ils sont implantés, ils sont souvent les seuls structures à maintenir un lien social, à mener des actions d’éducation populaire. Ils sont un lieu de rencontre essentiel pour les familles, pour la jeunesse.

Il serait impensable de laisser s’aggraver cette situation. C’est la responsabilité, d’abord de L’État, mais aussi des collectivités locales et de la CAF, de prendre d’urgence les mesures nécessaires à la poursuite des activités de nos Centres Sociaux.

Patrick TASSIN

Le 9 juin, reprenons la main

Dans moins de trois mois vont se dérouler les élections européennes. C’est le moment de s’inscrire sur les listes électorales si vous ne l’êtes pas (avant le 1er mai par voie électronique sur le site de Service-public.fr), de vérifier que vous êtes bien inscrits en cas de déménagement (sur le même site). A Charleville-Mézières, lors des dernières élections départementales, nombre d’électeurs avaient eu la désagréable surprise d’avoir été désinscrits ! Selon l’INSEE 10 % de la population en âge de voter est absente de toute liste électorale ou mal inscrite (dans un lieu différent de celui de son lieu d’habitation)

Avec la liste de la gauche unie pour le monde du travail, conduite par Léon Deffontaines, nous avons la possibilité de reprendre la main sur notre vie. C’est la seule liste à s’être opposée à l’ensemble des traités libéraux européens. Son but : rebâtir une France productive, en développant l’industrie et l’agriculture, en combattant tous les accords de libre-échange et en refusant tout élargissement de l’UE. Ses candidats s’engagent aussi pour une écologie populaire en proposant un mix énergétique nucléaire renouvelable et un programme de grands travaux utiles. C’est enfin la gauche de la paix et de la sécurité en Europe, fidèle au projet historique d’union des peuples européens.

Michèle LEFLON

Le conseil municipal d’Étrépigny (Ardennes) refuse d’honorer la mémoire de sa plus célèbre personnalité historique !

Mondialement connu et reconnu comme le premier penseur de l’athéisme, Jean MESLIER (1664- 1729, curé d’Étrépigny de 1689 à sa mort) est la célébrité historique du village d’Étrépigny. L’association des Amis de Jean Meslier, dont le siège est à la mairie du village, avait le projet d’ériger une stèle en son honneur, qu’elle prendrait entièrement en charge du point de vue matériel et financier.

Le 16 février 2024, le Conseil municipal d’Étrépigny en a cependant étonnamment rejeté l’idée. Après avoir été « aux abonnés absents », sans même s’excuser, lors de la réunion d’information qui avait été organisée avec le concours de la mairie pour les Sterpiniens le 20 octobre 2023, les conseillers municipaux ont refusé par 6 voix contre et 2 voix pour. L’association des Amis de Jean Meslier constate et déplore – que rien n’a changé depuis Louis XIV et Louis XV. Jean Meslier, qui était un homme de bien et avait passé sa vie à aider ses paroissiens, est toujours persona non grata pour les autorités de son village…..où il a vécu il y a 3 siècles, est toujours contraint de rester dans l’ombre, comme si la Révolution française, qu’il annonçait pourtant, ne s’était jamais produite.

Alors même qu’il est un penseur hors pair, dont l’œuvre est maintenant traduite dans plusieurs langues et de plus en plus étudiée, une majorité de conseillers municipaux le considère toujours comme un banni.

En conséquence, l’association des Amis de Jean Meslier décide d’informer le plus largement possible l’opinion publique sur cet acte particulièrement décevant et qui démontre la méconnaissance de l’importance de Meslier par le Conseil municipal du village où il a vécu.

Retour sur la soirée du 8 mars2024 à la fédération du PCF des Ardennes :

👉Exposition de six portraits de femmes communistes réalisés par Pascal Lattuada accompagnés d’un texte lu par 6 militant.e.s

👉Exposition de 10 panneaux sur Martha Desrumaux

👉Portrait réalisé en direct de Danielle Casanova par Pascal et récit de vie par Angélique.

Une quarantaine de personnes était présente. Le portrait retransmis en live de Danielle Casanova via Facebook a obtenu 206 vues à l’heure actuelle! L’hommage rendu à ces femmes militantes communistes a permis un beau partage de nos valeurs humanistes au travers de leurs parcours de vie.

Cette belle soirée pour la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes s’est clôturée par le partage d’un apéro convivial.

Pour cette occasion notre brasseur :  » L’Entre Deux » 2 Av. de Toulon, à Donchery, a créé une bière blonde de caractère « La sorcière ». Toujours en vente à la fédération ! Alors foncez ! A consommer avec modération bien sûr !

Angélique