Décès de notre Camarade Luc Rambourg

La Fédération des Ardennes du PCF et la section de Nouzonville ont la peine et la tristesse d’annoncer la perte de leur Camarade Luc Rambourg « ma Pomme ».

Pilier fidèle de l’organisation du stand du PCF Ardennes à la Fête l’Humanité depuis de nombreuses années, il était membre de la commission d’organisation de la Fête. Fin 2021, avec Josiane son épouse, ils nous accueillaient chez eux pour une réunion de préparation de l’activité du stand. Incontestablement le stand ne sera plus tout a fait le même sans Luc.

Toutes nos condoléances à ses proches notamment son épouse.

Assemblée Générale du comité de défense des hôpitaux des Ardennes

Elle aura lieu le jeudi 3 mars à 18 h à Sedan à l’amphithéâtre Pierre Mendès France (Corne de Soissons, rue des Anciens d’Afrique du Nord ) et sera suivie d’un débat public à 18h30 sur le thème « Maternités de proximité et politique de santé » avec Evelyne Vander Heym, ancienne directrice de la maternité des Bluets.

A l’hôpital, le jour d’après est pire que le jour avant la COVID ! Le manque de personnels s’aggrave rendant les conditions de travail de plus en plus invivables et les conditions d’accueil des malades de plus en plus déficientes. Des services sont particulièrement menacés dans leur pérennité, comme la maternité de Sedan. Faut il rappeler la fermeture de lits de SSR (Soins de suite et de réadaptation) en moins d’une semaine en octobre à Sedan ou la fermeture temporaire brutale de la maternité de Toul ? Seul un véritable contrôle citoyen, le maintien d’une pression constante pour exiger les recrutements nécessaires, éviteront la fermeture de la maternité.

Orpéa a profité du soutien de la droite ardennaise

On savait déjà que B. Huré, ancien président du conseil général et ancien sénateur, se vantait de répondre aux besoins des personnes âgées dans le département par la construction d’EHPAD privés. Mais aussi que l’EHPAD privé de Vouziers avait bénéficié d’argent public pour sa construction, retardant sans doute la reconstruction nécessaire de l’EHPAD public

Le livre de Victor Castanet, « Les Fossoyeurs » récemment paru, nous en apprend davantage sur les compromissions de nos élus départementaux : ils ont cédé aux demandes d’Orpéa, présentées par un intermédiaire, Jean-François Rémy, pour autorisations, terrains cédés à bas prix, comme pour la résidence Patrice Groff, absence d’obligations de réserver des lits pour les bénéficiaires de l’action sociale ou de limiter les prix de journées.

C’est aussi un Ardennais, l’ancien député de droite Philippe Mathot, qui donne un coup de main à Orpéa pour la reprise de maisons de retraite appartenant à la congrégation des Petites Soeurs des Pauvres en usant de son poste du moment de conseiller ministériel pour faire pression sur les élus des Alpes Maritimes et d’Eure et Loir. Et l’actuel maire de Charleville-Mézières, quand il était conseiller de N. Sarkozy, a aussi répondu aux sollicitations de Jean-François Rémy pour rencontrer le PDG d’Orpéa.

Ce tissu de relations ardennaises a permis à Orpéa d’obtenir les 120 lits de soins de suite et de réadaptation dans le cadre du montage du groupement de coopération sanitaire et du rachat de la polyclinique de Charleville, l’EHPAD de Revin et celle de Vouziers.

Pour l’EHPAD de Vouziers, Orpéa a filé 1,5M d’€ à son entremetteur : c’est sans doute à la mesure des bénéfices de l’opération d’Orpéa sur le dos des Ardennais !

Jean Claude Marian, le fondateur du groupe ORPEA est maintenant la 245ème fortune de France et investit dans l’immobilier en Belgique ! Selon le Canard Enchaîné, Yves Le Masne, directeur général d’Orpéa jusqu’à il y a quelques semaines, aurait, en vendant ses actions au cours des derniers mois, anticipant ainsi la parution du livre, encaissé un pactole de plus de 500 000 euros.

Comme le dit Fabien Roussel, « Le problème, c’est qu’on a laissé au marché le soin de s’occuper du grand âge. Il faut protéger nos aînés et les sortir des griffes de la finance. »

Il faut mettre sous tutelle les EHPAD privés, en construire de nouveaux, publics, et leur donner les moyens de ne pas maltraiter les personnes âgées, de ne pas rationner repas et couches, rationner la présence humaine, car ce n’est pas une spécificité d’Orpéa, simplement, Orpéa, comme d’ailleurs les autres groupes privés, arrose en plus ses actionnaires, avec de l’argent public.

Réservez votre dimanche du 20 mars pour participer au repas des Vétérans

Celui-ci (ouvert à tous) sera à moins d’un mois du premier tour des élections présidentielles. Cette initiative départementale s’inscrit dans le débat démocratique avec la présence de Richard SANCHEZ, secrétaire général de l’amicale des vétérans du PCF.

Cette initiative se déroulera dans la salle des Fêtes de DEVILLE le 20 mars à partir de 11h00. Pour le repas c’est le Couscous Fabien ROUSSEL ; boissons, café et dessert sont compris pour le prix de 25€.

Inscription à faire avant le 14 Mars à la Fédération :

Mme ou Mr……………………………………………….réserve ………. repas à 25€ = …………………€

Adresse : ………………………………………………………………………..Tel : ……………………….

Chèque à libeller à l’ordre de ADF PCF 08

Si vous avez besoin de locomotion indiquez le nous : ……………………………………………………….

Fabien Roussel officiellement candidat, celui de la démocratie.

Depuis près d’une semaine, Fabien Roussel, le candidat du PCF a ses 500 parrainages. D’une part cela montre la force et l’ancrage du Parti Communiste aujourd’hui en France puisque celui-ci est toujours l’un des partis comptant le plus d’élus (locaux notamment). D’autre part, la diversité des parrainages, avec par exemple un certain nombre de maires sans étiquette de communes rurales montre la cohérence, le besoin et le soutien affirmé au projet communiste que porte Fabien Roussel.
Pour autant, le PCF conteste le présidentialisme à outrance depuis toujours et il ne manque pas de le rappeler. Face à cela, les Jours Heureux que porte Fabien Roussel constitue un réel projet démocratique avec de nouveaux pouvoirs aux salariés notamment. Oui, nous devons reprendre le pouvoir sur la Finance et sur nos modes de productions ! Les travailleurs ne sont pas un problème, ils ont toujours été la solution. Nous produisons, nous décidons.
C’est dans cet esprit qu’il a apporté son soutien inconditionnel aux salariés d’Enedis en lutte dans les Ardennes par une lettre dont nous reproduisons des extraits ci-dessous. Pour la dignité des travailleurs, pour nos salaires et nos conditions de travail, le candidat du respect retrouvé est bel et bien Fabien Roussel.

Cher.es amis, cher.es camarades

Depuis 24 jours vous êtes en grève pour la défense de vos salaires et du service public. Je souhaitais vous apporter tout mon soutien dans cette lutte, juste et légitime. […] Comme vous l’avez peut-être entendu, je développe l’idée d’un grand service public de l’énergie avec la nationalisation d’EDF et de Engie afin d’avoir la capacité de faire face aux besoins énergétiques à venir tout en assurant l’égalité d’accès et un tarif peu cher pour tous.

Ces thématiques rentrent en totale résonance avec la lutte que vous menez. Les intimidations de votre direction font écho à la volonté de criminaliser l’action syndicale partout dans le pays. Le fait que la justice vous ait donné raison, doit vous conforter dans votre choix. Le jours heureux que je porte dans cette campagne, c’est l’ambition de montrer qu’une autre société peut être construite en remettant en cause les logiques financières.

Je vous souhaite la pleine réussite dans votre combat, et je sais combien cela vous coûte. Les communistes des Ardennes, pleinement investis à vos côtés, sauront vous apporter le soutien nécessaire. Je sais aussi que c’est dans la lutte que se construisent les liens de fraternité et qu’émergent les idées collectives.

Bravo et bon courage à vous !

Fabien Roussel

Secrétaire national du PCF, Député du Nord

Candidat à l’élection présidentielle

Paris, le 15 février 2022

Pour une école de la réussite du temps pour les élèves et du temps pour les enseignants

Encore une fois, les projets de carte scolaire pour l’année scolaire 2022/2023 consistent à répartir la pénurie. Si, en cette année électorale, les coupes sont moins sévères que d’autres années, certaines écoles, certains collèges (pour les lycées, les mesures ne sont pas encore connues) vont perdre des classes et les élèves vont être plus nombreux par classe ! Pas de nouveaux postes d’enseignants en vue. Pourtant la COVID a montré à quel point leur nombre était insuffisant pour palier aux remplacements.

Au fur et à mesure des décennies, le temps passé à l’école primaire a diminué, le coup de grâce ayant été porté sous la présidence de F. Hollande qui a raccourci le temps scolaire à 24 heures par semaine. Les enfants étaient fatigués, a-t-il été prétexté. Mais les enfants étaient surtout fatigués par l’intensification du temps passé à l’école et la réduction du temps scolaire n’a fait qu’aggraver les choses, n’a fait qu’aggraver aussi la discrimination entre ceux qui n’ont que l’école pour apprendre et ceux issus de milieux plus familiers de la culture scolaire.

Cette volonté de sélectionner se retrouve dans la réforme des lycées et cet abominable Parcoursup où, pour l’admission dans les études supérieures, comptent autant le lycée et le quartier dont on sort, que les résultats scolaires.

Dans le programme des jours heureux, porté par le candidat du PCF à l’élection présidentielle, Fabien Roussel, le temps scolaire augmentera progressivement, pour parvenir à 27 heures par semaine en maternelle et en élémentaire et à 32 heures au collège. Il s’agit de donner plus de temps en classe, avec les enseignant·e·s, pour varier les activités, donner du sens aux apprentissages et résoudre les difficultés. L’école pourra se faire à l’école : il n’y aura plus de devoirs à la maison, le temps en dehors de l’école sera libéré pour la vie de famille et les loisirs. Cela se fera sans augmenter le temps de travail des enseignant·e·s, grâce au recrutement de nouveaux enseignant·e·s (90 000 planifiés avec une formation ambitieuse).

Le savoir est un pouvoir qui doit être partagé ! L’ambition portée par Fabien Roussel, c’est d’élever le niveau de connaissance et de qualification de toute la jeunesse, de construire une culture commune de haut niveau. Pour cela, notre pays a besoin d’un service public national d’éducation renforcé !

Michèle Leflon

Trier c’est bien mais collecter aussi !

En matière de taxation sur la collecte des déchets ménagers, c’est la taxe sur les activités polluantes (TGAP), taxe qui revient à l’État, qui a le plus augmenté. Elle passera de 17 euros en 2019 à 65 euros en 2025. Soit une hausse de 400%. En 2021, elle a représenté pour l’agglomération Ardenne Métropole 148 000 euros, montant encaissé par l’État.

Il y a quelques années, le recyclage a évolué et a permis de trier encore plus. Mais, dans le même temps, la fréquence du ramassage a diminué ! Elle est passée d’hebdomadaire à une fois tous les 15 jours ! Et en janvier de cette année, c’est la collecte des ordures ménagères dont la fréquence diminue.

Nombre d’habitants ont découvert ces changements de façon fortuite en constatant que les containers n’avaient pas été collectés aux jours et heures habituels.

En effet, la communication a été pour le moins défaillante !

1) il faut recevoir le « Carolo mag » mélangé aux publicités de tous ordres quand vous le recevez. De plus, ce magazine ne s’adresse qu’aux Carolomacériens alors que c’est toute la communauté d’agglomération qui est concernée.

2) si, par chance vous l’avez reçu, il faut posséder un ordinateur, une tablette ou un smartphone pour télécharger la nouvelle application ! Ardenne Métropole  aurait été bien inspirée de diffuser les nouvelles règles dans les boites aux lettres.

Cela aurait évité aux habitants des désagréments et des coups de fil inutiles à la mairie qui renvoie au service « Collectes des déchets » d’Ardenne Métropole ! Pour que les administrés adhèrent aux évolutions retenues, la communication est un outil indispensable et primordial à leur acceptation !

Surtout, un conseil, ne ratez pas le jour et l’heure de la collecte car sinon, vous garderez vos déchets comme vous pouvez pendant un mois !…

Les ménages sont tout à fait conscients de l’enjeu environnemental du tri. Ils ne peuvent admettre que la collectivité en fasse la promotion verbalement, tout en mettant des bâtons en travers du chemin, avec les difficultés d’approvisionnement en sac de tris comme actuellement.

Les efforts fait par les ménages doivent être valorisés en rétablissant, par exemple, le ramassage des déchets verts.

Corine POSTAL

A Charleville-Mézières, la justice refuse la criminalisation de l’action syndicale

Trois semaines que les salariés d’Enedis sont en grève ! Trois longues semaines et la direction avait pensé régler par un référé au tribunal, plutôt que par de vraies négociations.

De nombreux communistes étaient venus soutenir les syndicalistes mis en cause devant le tribunal vendredi 11 février. Ce lundi, le tribunal a rendu son verdict, en rejetant la demande de la direction d’Enedis.

Hommage à Jules Fuzellier

Ce lundi 14 février, cela faisait 80 ans jour pour jour que les nazis ont assassiné Jules Fuzellier, arrêté par la police française à son domicile en août 41 pour appel à la résistance.

Hommage lui a été rendu par la CGT, le PCF, le maire de Joigny sur Meuse et ses petites filles.

Ne laissons pas l’histoire se répéter. Honte à ceux qui contribuent à diffuser la haine de l’autre comme les maires de Vireux Wallerand ou de Hargnies, qui osent parrainer Zemmour.

Les jours heureux ! Comment on les finance ?

Le fond de la logique c’est l’emploi, les salaires et la formation « d’abord », appuyés par un investissement conçu autrement. Il s’agit de développer efficacement (en baissant le coût du capital) la production des entreprises et des services publics pour progressivement dégager de façon pérenne les moyens de « nouveaux jours heureux ».
C’est une révolution du travail, de l’emploi et du temps libre pour aller vers « une Sécurité d’emploi et de formation » dans une mobilité choisie, au lieu de la « précarité emploi mal payé et chômage », dans une mobilité imposée par le patronat et la loi du profit.
Les propositions sociales et écologiques du programme de Fabien Roussel exigent des dépenses nouvelles importantes, de l’État, de la Sécurité Sociale, mais aussi des entreprises.
Le but est de faire tout le contraire de la baisse du coût du travail et des dépenses sociales, tout le contraire de ce qui se pratique depuis des décennies ! La nouvelle logique c’est un choc double : un choc de demande par une augmentation du pouvoir d’achat et un choc d’efficacité de l’offre : développer la production par des dépenses de développement (embauches, recherches, investissements, services publics) en baissant les coûts autres que ceux « du travail ». Il s’agit d’économiser le capital pour développer les femmes et les hommes. Les coûts du capital qui peuvent être réduits, c’est notamment les intérêts bancaires payés par l’État (40 milliards d’euros, actuellement) et les entreprises (60 milliards d’euros d’intérêts bancaires et leurs dividendes).
Cela passe par des réformes de structure avec des pouvoirs démocratiques nouveaux sur l’utilisation de l’argent et son suivi, des conférences permanentes pour l’emploi, la formation et la transformation productive écologique, des nationalisations, une réforme fiscale, un pôle public du crédit et partout des critères sociaux et écologiques. Car l’écologie est aussi au premier plan du programme des jours heureux, pas l’écologie punitive qui s’en prend aux petits, mais la vraie écologie, celle qui s’appuie sur le développement humain, scientifique et technique, celle qui ne se contente pas de parer de vert le capitalisme prédateur, mais lui oppose son veto dès lors qu’il nuit à notre planète.