Recul des transports en commun à Charleville-Mézières

Une pétition est lancée par rapport aux changements d’horaire des transports en commun à Charleville-Mézières. Vous pouvez la signer et la renvoyer à la Fédération du PCF, 18 rue de l’Arquebuse à Charleville-Mézières. Elle sera transmise.

Monsieur le président d’Ardenne Métropole,

Le développement des transports en commun passe par une offre renforcée de la circulation des bus. La nouvelle organisation de la ligne 4 sur la Ronde-Couture est contraire à ce principe. Le renfort par la ligne 2C ne résout pas les problèmes avec un bus toutes les heures au lieu de 20 minutes. Par ailleurs cette ligne a pour terminus la gare alors que de nombreux voyageurs se rendent dans plusieurs autres lieux au-delà de la gare.

La ligne 4 passe désormais par la rue Ferroul. Ce qui oblige les personnes qui prenaient le bus aux arrêts des Haybions, de la Piscine, de Gonzague et des Fauvettes à se rendre à pied aux arrêts de la ligne 4. Ce qui est difficile et particulièrement pour ceux et celles qui veulent se rendre à la zone commerciale de la Croisette.

Pour toutes ces raisons nous vous demandons, Monsieur le Président, de revenir à l’organisation (horaires et arrêts) qui existait avant ces changements.

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Des sorties sèches illégales pour les jeunes majeurs dans le département

De jeunes mineurs isolés, immigrés dans notre pays, se retrouvent à 18 ans menacés d’une OQTF avec suspension du contrat jeune majeur et de l’aide financière accordée par le département. Pourtant, la loi de protection de l’enfance du 7 février dernier interdit les sorties sèches pour les moins de 21 ans.

La présidente de la section de Charleville-Mézières de la Ligue des Droits de l’Homme, C. Depuiset, a écrit au président du Conseil Départemental : voici quelques extraits :

« La Ligue des Droits de l’Homme de Charleville-Mézières a été saisie par un grand nombre de Jeunes Majeurs de Charleville-Mézières ou de Sedan qui ont reçus ou qui sont menacés d’une OQTF assortie d’une suspension du Contrat Jeune Majeur et de l’aide financière accordée par le département. Au vu des documents envoyés par la Préfecture et par vos services, nous avons le sentiment d’une collusion du Préfet et du Président du Conseil Départemental pour jeter à la rue des jeunes de moins de 21 ans.

Dans leur grande majorité, ces jeunes sont en études, en apprentissage, ou ont un contrat de travail et vous les pressez de quitter leurs logements, sans une autre solution alternative. (…)

Nous précisons que dans d’autres départements, le Contrat Jeune Majeur et l’aide financière ont été maintenus envers ces jeunes. »

Le Secours Populaire, un espoir pour la pointe

Depuis 2016, le Secours Populaire est de retour à Givet par le biais d’un comité d’électriciens et de gaziers. Par son activité résolument populaire, il s’est rapidement étendu. Aujourd’hui, le comité se charge de deux boutiques et d’une épicerie solidaire à Givet. En plus de cela, une brocante et une épicerie solidaire ont aussi vu le jour à Fumay.

Par son action quotidienne, l’organisation permet de pallier un tant soit peu la précarité grandissante (que la désindustrialisation a en partie engendrée) mais aussi de tisser des liens entre les citoyens, dans une optique simple : non à l’assistanat, oui à la solidarité populaire. Il ne s’agit pas là d’un embryon, mais bien d’une organisation de masse sur le secteur avec près de 150 bénévoles et bénéficiaires à la dernière Assemblée Générale !

Au-delà des actions de tous les jours et des évènements (chasse aux œufs, journées des oubliés des vacances, repas annuel et pères noëls verts), une forte action d’accompagnement des jeunes est menée en lien avec la mission locale.

Le comité grandit de jours en jours et peut se targuer d’être aujourd’hui à l’avant-garde du combat contre la précarité dans la pointe des Ardennes.

Italie : la catastrophe italienne doit provoquer un sursaut à gauche en Europe. Déclaration de Fabien Roussel

Les résultats qui proviennent d’Italie indiquent que la coalition d’extrême-droite et de droite dominée par les néofascistes arrive en tête avec plus de 44 % des voix et pourra ainsi constituer une majorité au Parlement.

Presque 100 ans jour pour jour après l’arrivée au pouvoir de Mussolini, la droite fasciste italienne remporte les élections.

Ce résultat, dans un des pays fondateurs de l’UE, est un tournant politique pour toute l’Europe. Il montre l’ampleur de la crise européenne et italienne, tant sociale que politique et démocratique, et la profondeur des inégalités sociales et territoriales.

Par ailleurs, la droite conservatrice, en faisant le choix de s’allier avec l’extrême-droite, et en étant soutenue par la Confindistria, le patronat italien, porte une responsabilité historique dans cette catastrophe.

Ce bloc droitier a exacerbé le racisme et la xénophobie et dévoyé les colères. La situation difficile de la gauche depuis plusieurs années n’a pas permis l’émergence d’un bloc social et politique capable de s’opposer à la recomposition de la droite italienne sur des bases d’extrême-droite. Cela résonne tout particulièrement venant d’un pays tel que l’Italie, qui est depuis plusieurs décennies un laboratoire pour l’émergence d’un bloc droitier autoritaire, libéral, anti-démocratique et xénophobe partout en Europe. Je réaffirme la solidarité des communistes français avec les forces de gauche et communistes, les syndicats, le mouvement social, le mouvement féministe, les défenseurs des droits des migrants et avec tous ceux qui en Italie s’apprêtent à lutter, pied à pied, contre cette majorité dominée par l’extrême-droite.

En Italie comme dans tous les autres pays européens où l’extrême-droite est en position de prendre le pouvoir, il est urgent de reconstruire la gauche, en lien avec le mouvement social et les revendications populaires, pour construire de nouvelles majorités sociales et politiques.

Montée de l’extrême droite en Europe

Les élections du 11 septembre en Suède et les résultats de celles du 25 septembre en Italie montrent que l’Europe vire à la peste brune. En Suède, l’ancien « parti du Reich Nord » arrive en 2ème position avec 20,5 % des voix et est en mesure de dicter ses principales orientations. En Italie, la cheffe Giorgia Méloni rend hommage à l’inspirateur des lois antisémites de 1938. D’autres situations existent dans d’autres pays européens : en Espagne, en Flandre belge et dans une moindre mesure au Portugal.

Les médiations politiques différent d’un pays à l’autre mais le point commun c’est la crise européenne et des gouvernants incapables de répondre aux priorités des gens : pauvreté, insécurité, colère…, ce qui assoit l’influence de l’extrême droite.

Il ne faut en aucun cas sous-estimer le projet politique et la force de frappe de ces partis racistes, xénophobes et antidémocratiques. L’extrême droite est candidate au pouvoir et se met en position de le conquérir pour l’exercer. Elle profite de l’instabilité politique et des crises de régime sans projet.

Les inégalités, la crise du logement et du secteur de la santé sont extrêmement douloureuses pour les peuples. A cela s’ajoute la crise de l‘énergie et l’explosion de ses tarifs partout en Europe .

« Plutôt Hitler que le Front Populaire » s’accommode à toutes les sauces européennes. Pour exemple, l’extrême droite française joue le jeu du capitalisme en s’alliant à la droite pour refuser de voter l’augmentation du SMIC.

Les cas de la Suède et de l’Italie posent l’ampleur des défis de la gauche européenne afin de faire émerger une perspective majoritaire sociale et politique permettant d’ouvrir des brèches dans la logique capitaliste. Il faut rendre crédible l’optique d’une rupture sociale et démocratique et utiliser l’outil politique pour y parvenir, que seul un parti communiste révolutionnaire peut mener.

Comme le dit Vincent Boulet, responsable des questions européennes au secteur international du PCF : « Il est minuit moins une. Pas encore minuit. »

Corine Postal

La note des patrons voyous !

Notre département est marqué par la désindustrialisation et ses friches ! Après avoir exploité les Ardennais, causé le désespoir des licenciements, les patrons ont laissé leurs friches et la note à payer !

A Revin, Electrolux a abandonné les Ardennais en 2014, mais reste propriétaire de la friche de plus de 23 000 ha, une friche qu’il faut dépolluer, un terrain qui pourrait servir pour la réindustrialisation. Après avoir traîné des pieds, la multinationale accepterait de la vendre près d’un million d’euros à la communauté de communes, laissant à celle-ci le soin de dépolluer !

A Nouzonville, le drame de la fermeture de Thomé Génot date de 2006-2007 et la friche est toujours là, appartenant au liquidateur. Le préfet, sollicité pour une intervention de l’État, a voulu visiter. Cela n’a pas été possible, le liquidateur voulant rendre la visite payante : 500 € !

L’attitude faite de duplicité de l’Agence Régionale de Santé

Je suis intervenu lors de la réunion du conseil communautaire Ardenne Métropole du 15 septembre 2022 sur le point n°16 : Contrat local de santé :

« Il faut voir, avec ce contrat local de santé (CLS), les efforts réalisés par notre agglomération, en matière de développement de la santé sur notre territoire. En préconisant des pistes de réflexion ce CLS pose les questions de fond en matière de santé. L’axe 1, qui porte sur l’offre de soins, résume bien les besoins qui existent pour développer les questions de santé sur notre territoire. Néanmoins il faut reconnaître que comme signataire de ce contrat l’Agence régionale de santé (L’ARS), qui est le relais du gouvernement dans notre région, ne cesse d’adopter une attitude faite de duplicité.

Ainsi, les menaces lourdes qui pèsent sur l’existence de la maternité de Sedan sont bien réelles. Concernant cet équipement, le danger de fermeture est inquiétant. Il est nécessaire que notre collectivité s’engage fortement pour le maintien de cette maternité. Celle-ci est indispensable à la vie du Sedanais. »

Sylvain DALLA ROSA

La langue fourchue de nos visages pâles

Alors que les habitants de Charleville-Mézières sont invités à participer à des assemblées justifiant la politique de démocratie participative de la ville, les associations, syndicats, partis politiques et autres, ne peuvent que s’émouvoir de la disparition de panneaux d’affichage libre : Cours Briand, Place Marceau, Joliot Curie, Nevers, Félix, Manchester, Parking J.B Clément; panneaux permettant la pose de 52 affiches format 60X80 cm, 52 lieux d’information en moins.

Cet enlèvement de lieux d’expression mené par Borisquetout depuis son arrivée poursuit l’enlèvement de panneaux d’affichage par les MAS, LEDOUX, AUBOUIN, conduisant notre capitale départementale à être sous informée des initiatives associatives et citoyennes.

Il n’y a pas une initiative culturelle dans toute la région Champagne Ardenne qui ne se tienne sans un collage à Charleville-Mézières. Même nos amis belges viennent apposer leurs initiatives sur nos murs. Et au lieu d’étendre les lieux d’expression, notre municipalité n’a de cesse de supprimer les lieux de collage existants.

Nous demandons la mise de panneaux d’expression libre devant chaque école primaire, dans les quartiers populaires, sur le marché de la Ronde Couture, devant les piscines, l’Hôtel de Ville, Place de Droits de l’Homme, Place Nevers, Place Ducale, dans les zones industrielles, devant le centre de tri, sur les parkings publics, et proposons aux assemblées de quartier d’étoffer ces propositions.

Un panneau dans chaque rue !

Dignes héritiers d’Arthur Rimbaud, de la révolution de 1848, des actions de francs tireurs de 1871, de 14-18, de 39-45, les communistes relèveront le défi lancé par nos réactionnaires assassins des libertés publiques voulant nous et vous faire taire.

VOLTAIRE

Faire grandir la mobilisation populaire !

Après un été marqué par l’inflation grandissante et les conséquences du dérèglement climatique, la rentrée se fait sous la menace de la récession et la montée des problèmes énergétiques. La politique du pouvoir et de l’union des droites, faite de gros cadeaux aux profits, de petits chèques aux milieux populaires et de nouvelles régressions sociales, ne permet pas de répondre à l’exigence d’une vie digne pour chacune et chacun et de répondre aux défis économiques, sociaux et écologiques. En cette rentrée, c’est un programme de classe, un programme de combat pour faire payer la crise au peuple qu’annonce Emmanuel Macron : réforme de l’assurance chômage, réforme des retraites …

Face à la crise du marché du travail capitaliste et aux exigences sociales et écologiques, le PCF lance une grande campagne pour faire du travail, de l’emploi, de la formation et de l’intervention des salarié.e.s un enjeu central du débat politique, pour mettre en échec les réformes programmées, obtenir des avancées immédiates telle la hausse des salaires, des indemnités chômage et l’amélioration des conditions de travail et faire grandir l’exigence d’une sécurisation de l’emploi et de la formation pour garantir à chacun.e le droit à un emploi ou une formation dans une sécurité de revenus.

La mobilisation unitaire des salarié.e.s, de leurs organisations syndicales, sur leurs lieux de travail, par la grève et toute forme d’actions, est un élément central du combat pour les salaires, l’emploi, la défense des retraites contre la domination capitaliste. Le PCF appelle toutes et tous à contribuer à la réussite de la journée interprofessionnelle du 29 septembre pour l’emploi et les salaires. Dans les Ardennes, le rendez-vous est donné à 13h30 place de l’hôtel de ville de Mézières.

La paix ne s’obtient jamais par la préparation de la guerre

En ce 21 septembre, journée internationale pour la paix, l’ensemble des forces progressistes doivent à nouveau affirmer que la paix et la négociation sont les uniques voies à même de sortir notre monde de la poudrière sur laquelle sont assis les peuples.

Alors que la guerre frappe directement et indirectement l’ensemble des continents, il est plus que jamais nécessaire de porter l’espoir de la solidarité entre les peuples. Cela passe d’abord par le respect entier de la souveraineté de chaque peuple et nation, souveraineté dans ses choix, dans ses frontières. Ainsi, il est urgent qu’un cessez-le-feu ait lieu en Ukraine et que s’ouvrent des négociations. C’est dans cette optique que le PCF revendique toujours et encore la mise en place d’une conférence des pays européens pour la paix, avec y compris la Russie, mais exige également que toute sa place et son rôle soient redonnés à la Charte des Nations Unies, signée en 1945.

Les communistes ne se font nullement d’illusion sur l’OTAN, bras armé de l’impérialisme étatsuniens, ou sur une hypothétique « armée européenne ». Nous réaffirmons la nécessité pour la France de sortir de cette organisation du traité atlantique nord et d’agir pour sa dissolution. Dans cette même logique, nous souhaitons créer le rapport de force nécessaire à ce que la France signe le TIAN (traité pour l’interdiction des armes nucléaires), et agisse pour un désarmement universel.

La paix ne s’obtient jamais par la préparation de la guerre.

Esteban EVRARD