Le mépris de la SNCF pour les Devillois

En gare de Deville, il est impossible d’acheter un titre de transport étant donné que la gare est fermée depuis longtemps et il n’y a pas de DBR (Distributeur de Billet Régional). Pour la SNCF, les usagers doivent acheter leur billet avant sur leur téléphone ou sur internet, ce qui n’est pas facile pour une partie de la population rurale de ce secteur (comme beaucoup dans la vallée). La SNCF ne veut rien entendre. C’est ainsi ! Certains usagers âgés, handicapés (avec des CAT sur la ligne) demandent au contrôleur un titre de transport mais cela coûte plus cher à bord et ils ne comprennent pas, à juste titre.

La Corneille

26 janvier pour l’éducation

Blanquer, Vidal et le gouvernement sont irresponsables ! Depuis presqu’un an que nous vivons au rythme de la crise sanitaire, ils auraient eu le temps de prendre des mesures pour garantir l’éducation de toutes et tous dans des conditions sereines. Mais ils préfèrent profiter de la crise sanitaire pour en finir avec l’ambition d’une école commune à toutes et tous et pour généraliser la concurrence. Ils méprisent les enseignants qui, pourtant, tiennent à bout de bras un système éducatif au bord de l’explosion. La réponse a été dans la rue le 26 janvier avec, dans les Ardennes, un des plus gros taux de grévistes de la région!

La ville ne doit plus subir les manœuvres de LIDL

L’enseigne allemande LIDL laisse entendre qu’elle est intéressée par le terrain à côté de la Pataterie, à la sortie de Charleville-Mézières, pour y implanter un nouveau supermarché. Cette information apparaît comme un mauvais coup supplémentaire pour les habitants de la Ronde-Couture. Après la fermeture de leur magasin de la rue Ferroul, en mars 2018, LIDL, confirmant sa volonté de quitter les quartiers populaires, a continué les tractations laissant les élus dans l’ignorance des projets.

Le groupe de la grande distribution était déjà intéressé par cet emplacement début 2010. A l’époque une rivalité existait avec la marque Grand Frais qui souhaitait s’implanter à la sortie de Charleville-Mézières. Sur le territoire concerné vont exister, à terme, quatre supermarchés. Suite à la fermeture de son magasin de la rue Ferroul (aujourd’hui repris par Netto) LIDL engage une concurrence qui risque de faire capoter l’implantation d’un nouveau magasin sur ce site. Cette situation est d’autant plus indécente que le terrain avait été revendu à la collectivité pour la somme de 280 000,00 euros.

La ville n’est pas obligée de subir les manœuvres du groupe LIDL et peut, par exemple, refuser d’attribuer un permis de construire. Il serait temps que le maire fasse preuve de fermeté face à LIDL

Sylvain Dalla Rosa

Toutes et tous mobilisés le 4 février

De l’argent pour l’emploi, les salaires et les services publics, pas pour le capital : voila une exigence forte que nous porterons dans la rue le 4 février.

La grève interprofessionnelle à l’appel de la CGT, la FSU, Solidaire s’impose face au traitement par le gouvernement de la pandémie : il l’utilise pour passer ses réformes les plus réactionnaires dans l’intérêt du patronat et contre le peuple.

Rendez-vous à 13h devant EDF rue de la Prairie (près du 2ème parking Voltaire).

Grève chez Walor à Vouziers

Les salariés de Walor (ex entreprise AME) sont en grève depuis vendredi du fait de la surdité de la direction.

Les revendications portent sur les conditions de travail et les salaires. Les pressions managériales pour soumettre les salariés sont insupportables. Pour rappel, les salariés ardennais sont les moins payés du groupe !

La fédération des Ardennes du PCF leur apporte son total soutien.

Dé… Dé … D … Démocratie ?

Samedi 23 janvier, le premier ministre est allé à Colmar donner des gages à la droite alsacienne, envisageant des compétences particulières pour la CEA, la communauté européenne d’Alsace, née le 1er janvier.

Sans doute voulait il ainsi faire aussi la publicité du projet de loi 3D (Décentralisation, déconcentration, différenciation) devenu 4 D avec la décomplexification.

Il y manque pourtant le D essentiel, celui de la démocratie.

C’est vrai que l’endroit était mal choisi pour parler démocratie : la naissance de cette communauté qui réunit les deux départements des Bas et Haut Rhin s’est faite malgré le référendum de 2013 qui traduisait le peu d’enthousiasme de la population alsacienne à ce montage technocratique, répondant avant tout aux intérêts de la bourgeoisie !

Ne parlons pas des habitants des autres départements du Grand Est ! Après la fusion de leurs régions en 2016 décidée sans leur demander leur avis, les voilà à nouveau mis devant le fait accompli : une région à deux vitesses, lieu d’expérimentation avant l’heure du projet de loi 3 ou 4 D, une région organisée pour la mise en concurrence de ses plus grandes agglomérations. L’égalité républicaine est mise en miette !

Là où la décentralisation, la déconcentration pourrait servir une véritable démocratie locale, construisant la réponse aux besoins de la population pour que l’accès aux droits, l’accès aux services publics, l’accès à la santé …soient concrètement la réalité pour toutes et tous, Macron et Castex préfèrent le développement des inégalités !

La démocratie est pourtant la garante de politiques répondant aux besoins, n’en déplaise à l’oligarchie politicofinancière de LREM peu soucieuse de l’intérêt commun.

A défaut d’affirmer la date des prochaines élections départementales et régionales, une affirmation est possible : les candidat.e.s communistes y seront les meilleurs défenseurs de la démocratie !

L’urgence de nouvelles relations internationales fondées sur la paix et la coopération

Fabien Roussel, Secrétaire National du PCF, a exprimé dans une belle déclaration à l’Agence Tass le besoin de nouvelles relations entre la République Française, la Russie et la République Populaire de Chine. Ainsi, il a déclaré que le PCF exige la levée immédiate des sanctions antirusses. « La France doit proposer de nouvelles relations à la Russie et à la Chine, créer de nouveaux espaces de paix, de coopération et de sécurité collective entre les peuples et les nations souveraines » a-t-il déclaré. Il exprime également la nécessité pour la France de sortir de l’Otan, qui ne représente que la guerre à l’encontre des peuples qui prennent leur destin en main.

Dans la même logique, il dénonce avec force la résolution votée par le parlement européen qui assimile le communisme au nazisme. Il rappelle que le PCF condamne fermement cette « résolution honteuse qui va à l’encontre des conclusions du tribunal de Nuremberg ». Cette résolution, a-t-il noté, est « un scandale pour la mémoire des combattants de la Résistance et de l’Armée rouge, qui ont joué un rôle décisif dans l’obtention de la victoire ».

Le PCF a vocation à unir le Peuple de France, que le capital souhaite tant diviser et à défendre sa souveraineté qui est le pilier d’une démocratie. La solidarité internationale ne peut être concrète sans souveraineté populaire !

Esteban EVRARD

La fièvre monte chez les salariés !

Entre mépris et bas salaires, risque pour l’emploi et travail pour être rentable plutôt que pour l’intérêt général, les raisons de mobilisation des salariés se multiplient. Prenons un exemple hors département, mais emblématique en cette période : celui des salariés de SANOFI. Les vaccins contre le COVID sont nombreux : Pfizer, Moderna, dont chacun a entendu parler dans notre pays (à défaut d’avoir accès au vaccin) mais aussi russe, chinois. Au pays de Pasteur, le directeur général du groupe pharmaceutique français, SANOFI, avait suscité un tollé au printemps dernier en expliquant que son vaccin serait distribué en premier aux États-Unis. Il aurait mieux fait de se taire ! Sanofi n’est pas au rendez-vous ! Mais le nombre de chercheurs de SANOFI est passé de plus de 6 000 postes en 2007 à 3400 et il veut encore en supprimer 400 ! En tout le plan prévoit 1700 suppressions d’emploi en Europe dont mille en France. Pourtant SANOFI a touché de l’argent public pour ses recherches et versé 4 milliards à ses actionnaires au printemps dernier. Cherchez l’erreur ! Les salariés de SANOFI étaient en grève ce 19 janvier pour des augmentations de salaires, contre ces suppressions de poste et leur syndicat CGT propose que les unités de production contribuent à la production de vaccins mis au point par les autres.

Avec son projet Hercule, EDF veut saucissonner l’entreprise avec des risques majeurs pour le respect des impératifs de service public, les tarifs et la recherche pourtant indispensable pour la transition écologique : comment s’étonner de la mobilisation de ses salariés ? La prochaine mobilisation est annoncée pour le 28 janvier.

Les soignants seront dans la rue ce jeudi 21 janvier. Malgré l’épidémie, les fermetures de lits et de services se multiplient dans les hôpitaux !

Le 26 janvier, ce sont les personnels de l’éducation nationale rejoint par l’enseignement supérieur et la recherche qui seront en grève : la gestion erratique et sans moyens supplémentaires de la crise sanitaire est à la mesure du mépris que les personnels ressentent et met en cause l’éducation de nos jeunes.

La fièvre monte chez les salariés et le 4 février, c’est une journée intersyndicale, interprofessionnelle qui s’annonce : le plan de relance affiché par le gouvernement poursuit les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté. C’est insupportable !

Michèle LEFLON

Bilan de la crise très lourd pour les étudiants

Dépressions, décrochages, perte d’emplois et de revenus, programmes ERASMUS annulés, le bilan que dresse la crise est particulièrement lourd pour les étudiants et encore plus évidemment pour les plus précaires d’entre eux.

Cette année académique se présentait comme une lueur d’espoir pour certains après la détresse qu’ont pu connaître les étudiants l’année dernière, année durement touchée par la crise sanitaire. Malheureusement, ces espoirs ont été de courte durée. Tout a commencé avec la décision de dispenser les cours à distance, décision loin d’être légère en conséquence. Aucun type d’enseignement n’est adapté à de pareilles conditions pédagogiques, c’est d’autant plus le cas pour l’enseignement supérieur. C’est ainsi que nombre d’étudiants sont tombés dans un cercle de décrochage, faute de pouvoir suivre leur enseignement correctement. La dépression est également un symptôme lié à la Covid, dépression à laquelle sont laissés les étudiants, ne pouvant que tourner en rond dans leurs chambres étudiantes, privés de tout lien social quand ils ont encore la chance de pouvoir payer leur loyer. Ce loyer si cher de nos jours, quand le confinement et la fermeture du secteur HORECA ont signifié la perte de dizaines de milliers d’emplois étudiants, indispensable à la survie des plus précaires.

Que répond le gouvernement face à cette détresse qui gagne nos facultés une à une ? Rien si ce n’est des paroles vides de sens et d’actes. “Nous pensons à vous”, “C’est dur d’avoir 20 ans en 2020”. Une pseudo-considération de notre affliction ne peut en aucun cas nous suffire. C’est pour cela que nous demandons notre retour dans les universités, que ce soit en demi-classe, en groupes, mais notre retour sur nos bancs, là où se construit chaque jour non seulement notre avenir mais également l’avenir de la France.

C’est en ce sens, que nous avons manifesté le 20 janvier, soutenu notamment par Fabien Roussel, et que nous continuerons de porter haut et fort ces revendications, “quoi qu’il en coûte”.

Anthony JACOBS-REMACLE