108 ème anniversaire de l’assassinat de Jaurès

Jean Jaurès, le fondateur du journal l’Humanité, a été assassiné car il défendait la paix, parce qu’il s’opposait de toutes ses forces au déclenchement de cette boucherie absurde que fut la Première Guerre mondiale.

Cet anniversaire, marqué tous les ans, est d’une actualité criante cette année, alors que depuis février, la guerre est à nouveau sur le sol européen. Fabien Gay, le directeur de l’Humanité a prévenu lors de son discours devant le Bistrot du Croissant (l’ancien Café du Croissant, à l’endroit où Jean Jaurès fut assassiné, le 31 juillet 1914) : « C’est l’horreur, la violence absolue qui prime. C’est la négation de l’humanité, la non-reconnaissance de l’autre. Aucune société ne sort renforcée d’une guerre tant elle laisse des fractures béantes »

La guerre en Ukraine ne doit pas nous faire oublier d’autres conflits, au Yémen ou en Palestine, toujours plus occupé par Israël au mépris de toutes les résolutions de l’ONU, ni le rôle de notre pays comme marchand d’armes.

En Ukraine – où il défend un « cessez-le-feu immédiat » – comme ailleurs, Fabien Gay appelle à conjurer le pire. À respecter le droit international, à dialoguer, à ne pas se laisser enfermer dans des logiques de conflit, à écarter les tensions nationalistes et les logiques capitalistes d’accaparement des richesses qui ne peuvent « mener qu’au désordre et à l’affrontement ».

La culture de la paix est fondamentale pour le PCF en lien avec le partage des richesses et le développement pour l’émancipation de chacune et chacun.

Cette culture de la paix, vous la retrouverez aussi dans l’Humanité comme dans aucun autre journal. Le soutien au journal de Jaurès est plus que jamais d’actualité : lisez le et faites le lire !

Un nouveau député au service….. du patronat

Le nouveau député de la 1ére circonscription des Ardennes n’est pas un inconnu. Il a sévi pendant 13 années comme délégué général à l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM) la principale force du MEDEF 08. Le mandat de Lionel Vuibert, élu de justesse (50,34%), commence mal. Il n’a pas coupé le cordon avec l’organisation patronale ardennaise et peine à se mettre au service du développement de notre département. Nombre d’entreprises de la métallurgie ont mis la clef sous la porte ces dernières années à l’image des patrons voyous de Thomé Génot à Nouzonville sans réaction de l’UIMM et de celui qui, à l’époque, était son secrétaire général.

Dans sa 1ére déclaration en qualité de député Lionel Vuibert annonce « qu’il restera le militant patronal qu’il a été ». Celui qui est affilié au parti de E.Macron n’a pas encore intégré qu’il n’est plus au service du patronat mais à celui de l’ensemble des habitants de notre département. L’objectif est de favoriser la création d‘emplois et non de défendre une caste de dirigeants.

Sylvain DALLA-ROSA

La Fête de l’Humanité 2022 : un évènement à ne pas manquer !

C’est une nouvelle page qui s’écrit. Après vingt-deux années passées à proximité du parc de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, la Fête de l’Humanité est contrainte de changer de localisation en raison des jeux Olympiques de 2024. Cela a conduit à repenser entièrement l’événement populaire, musical et politique.

La prochaine Fête de l’Humanité, prévue le week-end des 9, 10 et 11 septembre, se déroulera dans la banlieue sud, au Plessis-Pâté, sur le terrain de l’ancienne base aérienne 217. L’infrastructure a été adaptée et le lieu est accessible en transport en commun par les RER C et D avec des navettes jusqu’à l’entrée de la fête.

La nouvelle version verra ses allées élargies, agrémentées de grandes plaines avec des espaces de repos.

Pour le reste, la Fête de l’Humanité gardera ses scènes musicales et les lieux habituels de débats. L’actualité sera marquée cette année par la paix comme projet politique, mais aussi les batailles contre la vie chère, pour de meilleurs salaires et retraites, ou encore contre la banalisation de l’extrême droite.

Un car est organisé au départ des Ardennes le samedi 10 septembre au prix de 65 € entrée comprise.

La réservation est obligatoire : renseignements au siège de la Fédération des Ardennes du PCF.

Ceux qui ne peuvent se rendre à la fête peuvent aussi contribuer par l’achat de bons de soutien à l’Humanité.

NB : la Fédération sera fermée jusqu’au 15 août : mettez un mail à pcf08@wanadoo.fr pour prendre RV.

Le pouvoir d’achat, prétexte à des régressions sociales !

Tout faire pour ne pas augmenter les salaires : après le refus de toute augmentation du SMIC, plus que légale, et quelques chèques, pour tenter de calmer l’opinion, voilà Renaissance, le nouvel avatar de la majorité présidentielle, allié à la droite, qui propose des rachats de RTT, la formule nouvelle du « Travailler plus pour gagner plus ». C’est un nouveau grignotage des droits sociaux, qui se voudrait indolore et invisible, alors même que ses dangers sont multiples :

– C’est la remise en cause des 35 h, tout en étant un alibi pour le patronat pour ne pas augmenter les salaires.

En l’autorisant sans convention collective ou accord d’entreprise, cette loi, si elle était votée, renforcerait le lien de subordination entre le salarié et son employeur, affaiblirait les droits collectifs des salariés.

Cette monétisation des RTT ne serait pas soumise à cotisation sociale, affaiblissant encore un peu plus notre protection sociale.

Cette mesure annoncée pour une plus grande liberté des salariés serait en fait à l’avantage exclusif du patronat : en plus ce serait du travail supplémentaire payé moins cher que des heures supplémentaires (10 % contre 25%)

Osons mettre cela en parallèle avec les superprofits : Total vient d’annoncer 18,5 milliards d’euros de bénéfices au premier semestre, en hausse de 200 % par rapport au premier semestre 2021. Et ce n’est pas que le secteur de l’énergie : le géant du luxe LVMH annonce 6,5 milliards d’euros de bénéfices, (+ 23 %) et, autre exemple, Stellantis se targue d’un bénéfice net de 8 milliards d’euros, en hausse de 34 % par rapport au 1er semestre 2021

Bien sur, les PME ardennaises ne font pas toutes les mêmes profits… mais le gouvernement pourrait en exigeant l’augmentation des salaires, prendre d’autres mesures comme le rééquilibrage des impôts sur les sociétés et une obligation de responsabilité sociale vis à vis des sous-traitants.

Plus que jamais, le PCF, avec ses groupes au Parlement, et tous ses militants, est présent pour décrypter les pièges du discours libéral de Macron, proposer des solutions et contribuer aux luttes.

Une date est déjà dans le paysage de la rentrée sociale : le 29 septembre avec un appel à la grève de la CGT pour les salaires et le pouvoir d’achat. Cela sera précédé d’une journée nationale d’action le 22/09 pour la santé.