Protégeons nos sites boisés

Au nom de l’environnement on ne peut pas faire n’importe quoi. C’est vrai pour la réalisation de sites photovoltaïques. Un projet existe dans notre département, à Daigny (08), pour l’implantation de 79 000 panneaux. L’objectif de répondre aux besoins en énergie propre est certes souhaitable mais ne doit pas se faire au détriment d’une protection de la biodiversité. Le projet de Daigny a généré la destruction d’une forêt de 30 hectares. Les Ardennes qui connaissent une crise économique profonde ne peuvent servir de territoire d’aménagement où l’on ne tient pas compte de l’environnement.

Au plan départemental nous disposons d’un parc forestier de qualité de 520 000 hectares. Cette réalité doit être un atout pour assurer la protection de la biodiversité.

A Daigny la destruction de ce périmètre boisé vient en contradiction avec la proposition de création d’une forêt primaire de 70 000 hectares. Il ne faut rien faire qui ait des conséquences irréversibles. L’Office national des forêts (ONF) doit être l’interlocuteur privilégié pour défendre la forêt des Ardennes. C’est pourquoi il faut cesser le démantèlement de cet organisme.

Un rassemblement est programmé ce 28 octobre à 14 heures devant la mairie de Daigny.

Sylvain DALLA ROSA

Quand la Cour Régionale des Comptes du Grand Est s’intéresse à la santé

La Cour Régionale des Comptes du Grand Est vient de publier 2 rapports. Le premier concerne le groupe des cliniques privées de Courlancy. A la suite de la construction de la clinique de Bezannes, l’actionnariat anciennement médical s’est élargi en 2019 à la holding Saint Gatien. Au 30 juin 2022 celle-ci détenait 68,54 % des titres. Entre 2017 et 2021, le montant des dépassements d’honoraires des praticiens exerçant dans ces cliniques a progressé de 126 %, passant de 5,4M € à 12,2M€

Les financements de l’ARS sont passés de 2,6 % du chiffre d’affaire en 2019 à 5,7 % en 2021. Il ne s’agit pas que d’aides liées à la crise sanitaire du COVID, mais aussi pour la cancérologie, l’aide à l’amélioration de la qualité, la permanence des soins … Et l’ARS s’est même engagée dans la participation aux frais d’huissiers pour les réquisitions du personnel en grève fin 2021/début 2022 ! Dans les recommandations de la Cour, on trouve le rappel de l’obligation de signalements des évènements graves indésirables liés aux soins et la mise en œuvre des obligations relatives à la lutte contre la corruption !

Le deuxième rapport concerne la région Grand Est. Toute une partie est consacrée à l’action de la région en matière de soins de premier recours. La Cour relève des indicateurs de santé plus mauvais dans la région que la moyenne nationale. Selon l’ARS, 66 % de la population vit dans une zone présentant une offre de soins insuffisante, la totalité des Ardennes répondant à cette définition. En décembre 2020, le conseil régional a décidé d’une feuille de route pour la politique régionale en matière de santé, l’accès aux soins de premier recours étant considéré comme un pilier prioritaire.

La Cour des comptes étudie chacun des dispositifs mis en place par le conseil régional, les confronte à la législation. A part la formation des étudiants des écoles paramédicales, compétence régionale, il s’agit surtout d’actions marginales liées à l’aménagement du territoire témoignant de la volonté de la majorité de droite du conseil régional de communiquer sur l’accès aux soins. Mais l’aide à la création de maisons de santé participe surtout de la mise en concurrence des collectivités, à qui attirera le mieux des médecins libéraux, alors qu’il faudrait une décision nationale de création d’un service public de soins de premiers recours autour de centres de santé, seule manière d’assurer l’égalité républicaine sur l’ensemble du territoire.

Michèle LEFLON

Le département des Ardennes à la diète

C’est bien connu les collectivités locales et territoriales rencontrent des problèmes budgétaires importants. D’année en année ces difficultés prennent de l’ampleur, cela alors que les compétences s’étendent. Le département des Ardennes n’échappe pas à la règle. Le président du conseil départemental, Noël Bourgeois, qui pointe au parti de droite « les Républicains » n’est pas économe de déclarations contre le désengagement du gouvernement. En cause notamment, la non revalorisation des aides et l’absence d’informations précises sur les soutiens de l’État.

En mai dernier, la première Ministre avait annoncé la création d’un fond de soutien exceptionnel de 250 millions d’euros au plan national. Cette contribution financière est destinée à aider les départements pauvres. Malheureusement, depuis l’annonce rien de concret n’est venu pour aider le département.

Même le montant que doivent percevoir les Ardennes n’a pas été confirmé. Il s’agit d’un fond qui vient en complément des aides déjà attribuées et institutionnalisées. Compenser ce manque par la fiscalité va pénaliser les habitants.

Le président du département confronté à une crise financière sans précédent remue les manches pour s’affranchir de la responsabilité de la politique d’austérité pratiquée par le pouvoir. Cet étouffement des départements n‘est pas nouveau. La droite, dont se réclame N. Bourgeois, n’a rien fait pour donner aux collectivités les moyens de faire face aux besoins de nos territoires.

Pourtant les départements et les communes sont au premier rang pour aménager les territoires. Les routes entretenues par le conseil départemental dans notre département représentent 3309 kilomètres. En 2022 ce sont plus de 11 millions consacrés à cet investissement. Sur d’autres sujets le recul du département est également sensible. Ainsi, la construction d’un collège neuf à la Ronde-Couture vient d’être annulée. La situation va en s’aggravant. C’est le recul social et économique des Ardennes qui est malheureusement la réalité. On attend que les élus ne limitent pas leur intervention au simple constat. Il faut agir. Sylvain DALLA ROSA

PAIX ET JUSTICE POUR LES PEUPLES

« Aujourd’hui, l’affirmation de la Paix est le plus grand des combats » affirme Jean Jaurès en janvier 1914. Le député et fondateur du journal L’Humanité meurt assassiné le 31 juillet 1914 au commencement de la première guerre mondiale. A l’heure où les conflits se multiplient à travers le monde (environ 35 conflits actuellement dans le monde), ses mots prennent une résonnance particulière dans notre quotidien de militants communistes.

En Ukraine, après les canons, les chars ! Après les chars, les avions ? Après les avions, les soldats ? Et pour aller jusqu’où ? C’est bien une nouvelle guerre mondiale entre l’OTAN et la Russie qui se déroule en Ukraine et que le reste du monde regarde en faisant le bilan funeste de la domination occidentale.

Au Haut-Karabakh, l’attaque militaire de l’Azerbaïdjan met en danger génocidaire la population arménienne de cette région qui a dû fuir vers l’Arménie. C’est l’intégrité de cette petite république arménienne qui est mise en danger au mépris du droit international. Les parlementaires communistes demandaient depuis plusieurs mois la reconnaissance par la France de la République de l’Artsakh.

Depuis ce mois d’octobre, la région kurde du Rojava au Nord de la Syrie, où se construit une société de coexistence pacifique et démocratique des peuples, est attaquée par une offensive militaire de la Turquie de l’ultranationaliste Erdogan.

Au Proche-Orient, les attaques terroristes des islamistes du Hamas ont semé l’horreur parmi les civils israéliens, hommes, femmes, vieillards, enfants, bébés. L’offensive du gouvernement d’extrême-droite de Netanyaou a pour conséquence de très nombreuses victimes civiles palestiniennes, prisonniers de la bande de Gaza. Il ne peut y avoir qu’une solution politique à cette crise sans précédent : fin de la politique d’annexion des territoires palestiniens, reconnaissance de l’État palestinien au côté de l’État israélien selon les résolutions de l’ONU.

Paix et Justice pour les peuples, voilà ce qui anime notre action.

Avec les progressistes palestiniens et israéliens, avec toutes les forces démocratiques dans le monde, avec toutes celles et tous ceux qui sont attachés dans notre pays au droit et à la justice, faisons grandir le mouvement populaire pour la paix et justice.

Oui, la paix et la justice, voilà ce qui doit nous rassembler tous et toutes.

Ensemble, mettons fin à la guerre.

La section de Charleville-Mézières vous donne rendez-vous pour un grand évènement pour la Paix le week-end des 4 et 5 novembre prochain au Forum, avenue Jean Jaurès.

Samedi 4 novembre, ouverture des portes à 20h pour un concert avec en première partie les Kipenska suivi de LaBess en trio !

Dimanche 5 Novembre : Ouverture à 10H30. Débat avec Alain ROUY, vice-président du Bureau International de la Paix (ONG internationale à statut consultatif à l’ONU) et secrétaire national du Mouvement de la Paix, et Liliane REHBY, secrétaire nationale de l’ARAC, association républicaine des anciens combattants, pour l’amitié, la solidarité, la mémoire, l’antifascisme et la Paix. Exposition de l’ARAC sur les 150 ans d’Henri Barbusse, communiste, journaliste, prix Nobel de littérature qui dénonça les horreurs de la 1ère Guerre Mondiale, tenue de stands d’organisations pour la Paix.  Buvette et brunch sur place.

Irène PERRIN TOININ

Secrétaire de Section de Charleville-Mézières

Rassembler la gauche et les écologistes

Horreur du terrorisme du Hamas, horreur de la riposte israélienne à Gaza, guerre en Ukraine, intolérable assassinat d’un enseignant en France, mais aussi urgence sociale, économique, écologique, la gauche française n’est pas à la hauteur de ses responsabilités.

Le Conseil National du PCF, réuni le 15 octobre, a fait une importante déclaration : « Ouvrons une nouvelle page du rassemblement de la gauche et des écologistes ! ».

La Nupes, telle qu’elle a été constituée pour les élections législatives sous la volonté hégémonique de LFI, est devenue une impasse. Dans la dernière période, les insultes de dirigeants de LFI, comparant la direction du PCF à des collaborationnistes nazis sont inadmissibles, elles banalisent l’extrême droite et cherchent à diviser la gauche. Le refus récent de qualifier d’actes terroristes les atrocités commises par le Hamas, délibérément à l’encontre de civils, affaiblit les rassemblements nécessaires pour la paix au Proche-Orient et la lutte contre les crimes de guerre de l’armée israélienne.

Il est temps de construire un rassemblement respectueux des différences et de toutes les forces vives de la société, un nouveau front populaire portant les exigences du monde du travail pour battre la coalition présidentielle, les autres forces de droite et de l’extrême droite et relever les défis de notre siècle. L’heure est à une riposte inédite contre les intégrismes et les fascismes.

C’est possible ! En prenant appui sur les rassemblements qui réussissent, comme c’est le cas dans de nombreuses majorités locales ou oppositions de gauche, où l’ensemble des forces travaillent ensemble. En construisant un rassemblement à l’image de l’intersyndicale qui se poursuit aujourd’hui sur la base de principes simples : respect mutuel, pleine souveraineté de chacune des organisations, luttes et initiatives sur la base de combats et de projets partagés.

Ce respect mutuel des différences est nécessaire pour favoriser l’immense travail que peuvent fournir les militant·es de toutes les forces politiques de la gauche et de l’écologie pour construire un projet à la hauteur des défis de la crise du capitalisme, un projet de transformation sociale, écologique et démocratique majoritaire dans le pays.

C’est pourquoi la direction du PCF a lancé un appel à toutes les forces disponibles, aux citoyen·nes, à tous les militants qui partagent cette ambition pour le progrès social, pour la justice et pour la paix. Avec son secrétaire national Fabien Roussel, la direction du PCF souhaite rencontrer dans les prochains jours toutes les forces de gauche et écologistes pour débattre publiquement des conditions et des contenus pour construire ce rassemblement dont le pays a besoin.

Justice, une situation ingérable

Plusieurs événements récents démontrent la fragilité de l’institution judiciaire. C’est particulièrement vrai dans les Ardennes où un magistrat, victime d’un surmenage professionnel, a tenté de se suicider début juillet. A plusieurs reprises les magistrats ardennais ont tiré le signal d’alarme pour rendre publique la situation catastrophique dans notre département.

Une situation de sous-effectif n’a jamais été atteinte à ce point là. De l’aveu même du président du Tribunal seuls neuf magistrats exercent à Charleville-Mézières sur les 19 nécessaires pour un fonctionnement normal de la Justice. L’impact sur le justiciable est réel et les retards dans l’instruction des dossiers sont pénalisants. Il est rare que les professionnels de la Justice s’expriment publiquement mais la situation est devenue quasiment ingérable. Un sondage réalisé au plan national indique qu’il y a 77% des français qui estiment que la Justice fonctionne mal. Le ministre « Garde des Sceaux » fait preuve de franchise. Dans une récente intervention il a déclaré que nous assistons à « délabrement et à une clochardisation de la justice française ».

Cette crise ne touche pas uniquement l’institution judiciaire, les prisons sont surpeuplées. Dans ce marasme carcéral la situation carolomacérienne apparaît comme privilégiée. On y recense un taux moyen d’occupation de 95%. Ce n’est pas le cas dans les autres prisons de la région. Dans la Marne à Reims ce taux est de 133%. La construction d’un centre pénitentiaire de 180 places, envisagé à Donchery, est d’une nécessité absolue.

Sylvain DALLA ROSA

Hommage à René VISSE

Nombreux sont ceux qui se souviennent d’avoir côtoyé René VISSE dans l’activité militante du PCF ou dans ses responsabilités électives. Secrétaire fédéral en 1965 il anima la vie du PCF ardennais jusqu’en 1978. C’est à cette date, avec Alain LEGER, qu’il fut élu député dans la Vallée de la Meuse. A partir de là il occupa plusieurs mandats d’élu. C’est celui de conseiller général du canton de Monthermé, au service de la population, qui le passionnait le plus. Il décède le 18 février 2020.

Pascal Lattuada, artiste peintre qui effectue des tableaux de personnalités ardennaises, vient de lui rendre hommage en réalisant son portrait. Cette démarche met en valeur le militant, le dirigeant communiste et ses fonctions d’élu. C’est Sandrine Visse qui a reçu l’œuvre, ce 11 octobre, à l’issue d’une assemblée générale du PCF 08.

Ensemble pour l’avancée sociale, la démocratie et la paix

C’est par cette résolution que c’est clôturée l’assemblée des militants communistes ardennais le 4 octobre dernier.

À l’origine l’ordre du jour de cette assemblée devait être consacré à la campagne électorale européenne avec la volonté de proposer une ou un candidat ardennais.

La candidature proposée par le conseil départemental, la camarade Irène PERRIN TOININ secrétaire de la section Charleville-Mézières, a été retenue à l’unanimité.

Mais l’actualité des jours précédents est venue naturellement s’inscrire dans les débats. L’attentat du Hamas donnant naissance à un conflit entre le Hamas et le gouvernement à la tête d’Israël plonge encore plus le peuple palestinien dans l’insécurité et la misère.

Cette situation accroissant l’état de guerre en Europe et dans le monde, il devient capital que l’Union Européenne contribue à un autre ordre mondial.

Les militants communistes ardennais s’inscrivent parfaitement dans la résolution de la conférence européenne du PCF : ‘’Ensemble, pour le progrès social, la démocratie, la justice climatique, le pain et la paix !’’

Face au nouveau pas vers un certain atlantisme et fédéralisme préparé par une partie des classes dirigeantes européennes, les communistes s’engagent à la constitution d’une liste de large rassemblement ouvert à tous les progressistes et représentants du mouvement social qui auront une place afin de parvenir à faire aboutir cette nouvelle conception de l’Europe.  

Cette nouvelle construction européenne devra permettre des coopérations différenciées selon les modalités choisies par les peuples européens à contrario des logiques actuelles menées par le libéralisme sous la totale influence des lobbyistes.

Pour la mise en chantier de cette campagne les militants ardennais, via les cellules et les sections, vont élaborer dans les jours qui viennent un plan de travail pour aller la rencontre des citoyens dans tout le département et les convaincre de l’importance d’aller voter en juin prochain en expliquant que le pire ennemi de la démocratie est l’abstention.

La stratégie retenue se fera par la présence sur les marchés, l’organisation de réunions publiques, sans oublier les distributions de matériel en porte à porte et les collages d’affiches bien entendu.

Un moment particulier est venu clôturer cette assemblée riche en débats, témoins du dynamisme des militants, l’hommage à René Visse.

Patrick LATTUADA

Attaque inacceptable du Hamas sur l’État d’Israël

Le Hamas a lancé une attaque massive de plusieurs milliers de roquettes contre l’Etat d’Israël, qui s’accompagnent d’incursions armées. Le PCF condamne fermement ces attaques qui s’en prennent directement à la population civile israélienne. Elles sont inacceptables et injustifiables. Elles doivent cesser le plus rapidement possible. Le danger d’une traînée de poudre régionale est majeur. Les civils en seront toujours les premières victimes.

Nous appelons aussi à se défaire d’une indignation sélective. Ces attaques ont lieu dans le contexte de raids de terreur multiples que l’armée de L’État d’Israël et les colons mènent depuis plusieurs mois dans les territoires occupés qui ont fait plus de 200 morts palestiniens depuis le début de l’année.

C’est également la conséquence de l’inaction internationale, parmi laquelle figure la France, qui est incapable de faire respecter les résolutions de l’ONU.

Le PCF appelle donc à une action résolue de la France et de l’Europe pour une solution politique et pour la paix, en faisant respecter les résolutions de l’ONU. Cela implique en premier lieu la reconnaissance de l’État de Palestine et la levée du blocus contre Gaza en place depuis 2007. Les deux peuples israéliens et palestiniens ont droit à la sécurité et à la paix ! Il appartient aux Nations unies de décider l’envoi immédiat, sur le terrain, d’une force de protection des populations.

Un nouveau mauvais coup contre la Ronde Couture

Des promesses de campagne électorale annonçaient la restructuration du quartier de la Ronde-Couture. Cela devait se traduire par la réalisation d’un complexe sportif avec la construction d’équipements, stade, piscine et gymnase. La réalisation d’un nouveau collège était également programmé en remplacement des deux établissements scolaires implantés sur le quartier (Salengro et Lagrange).

Au début de l’année, le maire de Charleville-Mézières avait annoncé que le projet de complexe sportif était abandonnés pour des raisons financières. Néanmoins, l’espoir d’un nouveau collège demeurait. Cependant, le peu d’enthousiasme du président du conseil départemental était évident. L’annonce vient de tomber, la collectivité départemental ne réalisera pas un nouveau collège. Financièrement le conseil départemental n’est pas en situation de lancer cette construction qui atteint des sommets avec un chiffrage prévisionnel estimé à plus de 25 millions d’euros. Pourtant, il y a urgence à construire un nouveau collège car les deux établissements implantés dans le quartier sont vétustes voire dangereux. Le collège Salengro, de type Pailleron, devrait être fermé pour des motifs de sécurité. Le transfert des scolaires vers le collège Léo Lagrange est irresponsable. Au delà de la surcharge des classes ce bâtiment est vétuste. Pourtant, en mai 2019 le quartier de la Ronde-Couture, qui compte plus de 8000 habitants, avait été retenu dans le dispositif « Cités éducatives » au regard des difficultés rencontrées par la population. Le montant financier pour ce classement était de 100 millions d’euros pour les 80 quartiers prioritaires retenus nationalement.

Compte tenu de ce dispositif il est nécessaire que l’État prenne ses responsabilités pour financer la construction d’un nouveau collège. Le ministre de l’Éducation Nationale doit assurer le financement sous peine d’enfoncer encore un peu plus ce quartier défavorisé. Quand à la ville avec Ardenne Métropole, si elle n’est pas en capacité de réaliser le projet sportif global prévu, la construction d’une nouvelle piscine reste une priorité.