Le retour du loup

Prétendre parler du loup en toute sérénité, c’est faire preuve de beaucoup de naïveté, mais je vais m’y risquer, sans trop d’illusion. La dernière réunion  du groupe ardennais « suivi loup-lynx » a fait le point sur l’évolution de la présence des deux prédateurs sur le territoire national et en Ardenne, l’OFB (Office Français de la Bio-diversité ) ayant pour la première fois communiqué des données (fiables selon moi) sur le département, je pense que l’information mérite d’être diffusée, afin d’authentifier ou démentir celles parues dans la presse. Le retour du loup dans notre département ne fait aucun doute, pour autant il ne s’agit pour l’instant que d’animaux de passage en recherche de territoire que l’on appelle dispersants. Ils peuvent être de passage quelques jours ou plus longtemps de toutes les façons, éphémères .

AU LOUP! Quand une meute établie recherche la plus grande discrétion, le dispersant a lui une attitude bien différent……..C’est ainsi qu’il peut être aperçu et même photographié ou filmé non loin des habitations………. Le loup est capable de parcourir des centaines de kilomètres en quelques semaines, pourquoi se démener à le capturer, le transporter. Il n’a pas eu besoin de l’homme pour traverser les Alpes en venant d’Italie. Peu importe pour certaines personnes, « ils » les ont réintroduits !

FILIERE OVINE. Les problèmes de la filière ovine sont majeurs, le département des Ardennes n’y échappe pas et la perspective de l’arrivée permanente du loup ne fait qu’attiser les craintes des éleveurs. La diminution très importante du nombre de moutons actuellement dans le département depuis longtemps n’a pourtant pas pour origine la présence du loup, mais (comme dans bien d’autres domaines agricoles) la concurrence déloyale des moutons néo-zélandais.

MEDIAS et ELUS……. L’avenir de la filière ovine ne dépend pas de la présence ou non du loup! Malheureusement les éleveurs dans la situation actuelle ont plus de chance d’avoir gain de cause sur la présence du loup et la « nécessité » de le tuer, que sur la raison majeure de leur difficulté du à l’accord de libre échange avec un pays situé à 18000km qui inonde le marché français depuis bien longtemps!

Jean Pol BOIS (extraits) L’intégralité de l’article est

consultable sur le blog internet de l’auteur

Messieurs les députés, ne pas oublier !

Si comme il est dit plus avant dans ce NDA le PCF remercie les milliers d’électrices et d’électeurs qui ont donné leur voix et leur énergie entre les deux tours pour faire barrage à l’extrême droite. Malheureusement les Ardennes ne sont pas sorties indemnes du phénomène qui a donné naissance aux résultats du RN. Bien caché derrière ses arguments démagogiques faisant croire au peuple qu’il est proche de lui.

Ce danger de l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir a été vite compris par les électeurs ardennais du NFP qui par leurs votes ont permis aux candidats sortants de la deuxième et troisième circonscription d’être réélus. Ces deux députés ne peuvent pas et ne doivent pas oublier qu’ils ont récupéré leur siège dans ces conditions très particulières et se devront d’avoir une écoute attentive au nouveau gouvernement et aux propositions du premier courant politique de l’Assemblée Nationale, à savoir le NFP.

                                                                                                                                                 Patrick LATTUADA

Un département très mal représenté

Dans les Ardennes les résultats sont contrastés, si dans la 2e circonscription et la 3e les députés de droite sont réélus (P. Cordier et J.L Warsmann) dans la 1ère c’est le candidat RN qui arrive en tête. Cette situation ne contribuera pas à la prise en compte des problèmes ardennais. L’élu RN, un certain F. Termet, est un inconnu total dans les Ardennes.

Notre département, qui souffre, mérite mieux que d’être représenté par un député d’Extrême-droite. S’il y aurait beaucoup à dire sur le bilan des députés sortants, l’élection d’un RN va aggraver la situation.

Sylvain DALLA ROSA

Pour un gouvernement du Nouveau Front Populaire

Au lendemain du second tour, une réalité s’impose : le Nouveau Front populaire est arrivé en tête du scrutin avec près de 200 sièges et a déjoué le scénario d’une majorité absolue du Rassemblement national à l’Assemblée. Il appartient donc dès à présent au président de la République d’en tirer les conséquences et de respecter le choix et les attentes fortes de changement exprimées par notre peuple. Ce 7 juillet, les Français et les Françaises ont manifesté par leur vote leur attente de salaires dignes, d’emplois de qualité, de services publics reconstruits, de protection dans tous les aspects de la vie quotidienne. Cela ne peut se traduire par un gouvernement issu des forces battues lors de ce scrutin. La nomination renouvelée de Gabriel Attal à Matignon est un mépris du vote des Français·es. Tout comme le serait tout gouvernement de coalition guidé par les orientations politiques du camp présidentiel et de la droite.
Emmanuel Macron…….doit sans délais permettre la constitution d’un gouvernement du Nouveau front populaire. Le PCF appelle les millions d’électrices et d’électeurs qui ont contribué au sursaut républicain du 7 juillet, les forces vives de la nation, les organisations syndicales et le mouvement associatif, les acteurs du monde de la culture et de la création, la jeunesse, à agir partout dans le pays pour construire cet espoir. Le PCF prendra toute sa part à cette dynamique, seule à même de faire reculer l’extrême droite, d’apaiser le pays et d’ouvrir un chemin d’avenir pour la France. Pour y contribuer…..nous sommes prêts à former un groupe comme dans le précédent mandat avec sa culture de travail parlementaire.
Dès aujourd’hui et tout l’été, le PCF se déploiera dans le pays pour construire l’alternative avec nos concitoyen·nes. L’intervention populaire sera plus que jamais nécessaire pour combattre l’extrême droite dont la progression dans le pays nécessite une riposte d’ampleur contre les idées xénophobes, racistes et antisémites et l’imposture sociale du Rassemblement national ainsi que pour imposer les changements que le pays attend, à commencer par l’abrogation de la réforme des retraites.
                                                                                             Parti communiste français- Le 8 juillet 2024

Le CHINA a t-il pour but de faire fuir ses personnels ?

On a applaudit les personnels de santé pendant l’épidémie de COVID ! Sauf qu’il ne suffit pas d’applaudir et le mépris concret des administrations, des directions d’hôpitaux au ministère en passant par les ARS les maltraitent. On manque de personnels dans les hôpitaux et les directions justifient les postes vacants par les difficultés de recrutement : de fait, selon une étude de la DREES de l’an dernier, près de la moitié des infirmières des hôpitaux ont quitté l’hôpital ou changé de métier au bout de dix ans de carrière. Il faudrait donc « dorloter  » ces personnels dont on a tant besoin. C’est malheureusement à l’opposé des pratiques de la direction du CHINA (Centre Hospitalier Intercommunal nord Ardennes) !

A Manchester, le nombre de places en crèche pour les enfants de 3 à 5 ans accueillis en périscolaire va être réduit drastiquement, laissant une quinzaine de familles sur le carreau au 1er juillet. La crèche n’est pas conforme, mais ce jugement de la PMI ne date pas d’aujourd’hui ! La direction de l’hôpital a préféré laisser pourrir la situation plutôt que de se mettre en conformité !

A Nouzonville, la direction a décidé de modifier les horaires des personnels pour leur faire faire des journées de 12 heures. Le but évident est quelques économies : selon l’École des Hautes Etudes en Santé Publique (Ehesp), l’organisation en 12 heures à l’hôpital permet de réduire les effectifs de 3,5% par rapport à un planning entre 7 h 30 ou 10 heures. Ces organisations de travail se généralisent, souvent bien acceptées initialement par les personnels quand ils ont de longs temps de transport car cela réduit le nombre de journées de travail : les Hôpitaux de l’APHP à Paris en particulier ont beaucoup développé ces horaires. Les conséquences en sont de mieux en mieux connues, néfastes pour la santé avec un risque accru de burn-out et d’augmentation des erreurs professionnelles. Les personnels de l’hôpital de Nouzonville ont bien raison de s’opposer à ces changements !

Michèle LEFLON

Les chômeurs la cible du gouvernement

Avec leur vote de dimanche dernier les électeurs ont voulu sanctionner la politique de régression social du gouvernement. Parmi les décisions prises il y avait la réforme de l’assurance chômage. Au milieu des mauvaises nouvelles de ce scrutin il y en a une bonne, l’annonce par le 1er ministre qu’il ne signerait pas le décret d’application de la modification de l’assurance chômage. Le contenu de cette loi avait pour objectif de faire économiser 3,6 milliards sur le dos des demandeurs d’emploi. La ministre qui portait ce texte est Catherine Vautrin. Bien connue dans la Marne ou elle était il y a encore quelques mois Présidente du grand Reims.

Nombre de dispositions comme celles-ci sont un recul du droit social. L’attaque contre le financement de l’assurance chômage est certainement, avec la remise en cause de la retraite, responsable de l’aggravation des inégalités dans notre pays. Il faudrait avoir travaillé huit mois dans les vingt derniers mois au lieu de six actuellement dans les vingt quatre derniers mois actuellement. Cette réforme voulue par Macron est assimilable à du racket. Alors qu’actuellement seulement 50% des chômeurs perçoivent une indemnité l’UNEDIC annonce qu’elle fera 20,6 milliards d’excédents sur la période 2024/2027.

Pour les 9,9 % de demandeurs d’emploi ardennais, c’est la double peine. Le taux de salariés en 2023 a reculé de 0,3%, moins d’emplois, moins d’indemnités, les chômeurs ardennais sont la cible de la droite et de l’extrême droite. Afin que ce texte ne revienne pas sous une autre forme les chômeurs doivent se mobiliser aux côtés des organisations syndicales.

Sylvain DALLA ROSA

Le 7 juillet prochain la France fait face à son avenir

Dimanche dernier malgré une participation en forte hausse, le Rassemblement National arrive en tête du premier tour des élections législatives dans un très grand nombre de circonscriptions. La situation est extrêmement grave pour la France. Alors que le Rassemblement National est en position d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée Nationale, l’heure est au sursaut pour la République.

Face à cette vague brune montante, le Nouveau Front Populaire s’affirme comme le rempart pouvant empêcher Madame Le Pen et Monsieur Bordella de faire main basse sur la France et la République.

Le camp présidentiel comme ce qu’il reste de la droite républicaine se voient à l’inverse durement sanctionnés par les électeurs et électrices, qui ne leur pardonnent manifestement pas d’avoir apporté leur concours à une politique qui a saccagé le pays.

Le moment est historique. Notre mobilisation est totale pour empêcher l’accession du Rassemblement National au pouvoir. Les forces d’extrême droite ne doivent pas mettre la main sur la République.

Le principe d’égalité entre les êtres humains, quelques que soient leurs origines, leurs couleurs de peau ou leurs confessions, se verrait dynamité au nom de la « préférence nationale » comme en témoigne la volonté du RN d’interdire certains emplois à des binationaux. Des libertés publiques fondamentales se verraient inévitablement remises en cause, comme à chaque fois que l’extrême droite a pris en mains les destinées d’un pays. Notre République et ses principes laïques et universalistes sont directement menacés.

Rien n’est encore joué. Le second tour sera déterminant dans beaucoup de circonscriptions du pays. Le peuple de France peut faire échec à une force politique qui bafoue notre histoire, piétine nos valeurs et nous menace d’une terrible régression.

Tout doit être fait pour battre les représentants de l’extrême droite. La mobilisation des forces sociales du pays, des forces de gauches, des forces syndicales et associatives, de la jeunesse et de tous les citoyennes et citoyens engagés sera déterminante.

Le PCF appelle chacun et chacune, chaque force républicaine, à prendre, en conscience, ses responsabilités devant l’histoire.

Pour ce qui les concerne, les communistes entendent demeurer fidèles à leur histoire qui les a toujours vus privilégier l’intérêt général quand l’essentiel était en jeu.

Dimanche 7 juillet prochain, votons massivement pour les candidats et candidates du Nouveau Front Populaire et des forces républicaines qui permettront de battre l’extrême droite.

Paris, le 30 juin 2024 – Parti communiste français (extraits)

Pas une voix pour l’extrême droite ardennaise

Les militantes et militants communistes ardennais remercient chaleureusement les électrices et électeurs qui ont voté pour le Nouveau Front Populaire au premier tour des législatives 2024.

Notre département n’échappe pas à l’inquiétante et dangereuse poussée du RN. L’extrême droite, aux portes du pouvoir, ne doit pas avoir de député dans les Ardennes. Nous devons tout faire pour éviter une majorité absolue RN à l’Assemblée Nationale.

Face à cette montée, dangereuse pour la République, les militants communistes ardennais demandent à leurs électeurs de reporter leurs voix, pour le second tour, sur le candidat de l’arc républicain le plus favorablement placé pour faire échec à l’arrivée du RN au pouvoir.

Dans les Ardennes, sans tergiverser, les candidats à élire au second tour s’appellent Vuibert, Cordier et Warsmann.

Les communistes, fidèles à leur ligne de conduite républicaine, privilégieront toujours l’essentiel lorsque la démocratie est en péril.

Patrick LATTUADA

Secrétaire fédéral PCF 08

Walor, victime de la recherche du profit immédiat

Walor à Bogny sur Meuse et à Vouziers est en grand danger ! Rappelons que l’atelier des Janves (ancien nom de l’entreprise à Bogny sur Meuse) était si florissante qu’elle avait attiré N. Sarkozy, plus tard F. Hollande, venus l’un et l’autre visiter cette entreprise modèle, engagée dans l’industrie automobile.

Entre changement de propriétaire et évolution de l’industrie automobile vers des modèles électriques, Walor est menacé de fermeture à court terme, avec une fois de plus des ouvriers sur le carreau.

Mais est ce inéluctable ? Si les commandes de bielles par les constructeurs automobiles diminuent, par contre l’outil de production et le savoir-faire de ses salariés permet une reconversion vers le ferroviaire ou l’aéronautique par exemple. La SNCF a si peu anticipé que l’on manque de trains et que l’appareil de production ne suit pas ! Il y a place pour de nouveaux sous-traitants de l’industrie ferroviaire.

Sauf que la direction de Walor ne veut pas faire l’effort d’un nouveau projet industriel, d’investissements en matériel et en formation, préférant la fermeture à ces investissements qui la priverait d’un profit immédiat : un véritable gâchis !