APPEL A LA JEUNESSE

Le 1er juin à 2h du matin ils ont voté contre le gel des loyers comme en 2022. Ils ont voté en un an contre l’augmentation du Smic, des minima sociaux, des salaires et des pensions ou l’indexation salariale sur l’inflation. Contre encore, le blocage des prix, la gratuité des premiers mètres cubes d’eau ou de la cantine scolaire, contre la garantie jeune, la revalorisation des petites retraites et celle des fonctionnaires.

Les députés de Marine LE PEN s’alignent sur la politique de MACRON, comme sur la fiscalité en refusant le rétablissement de l’ISF, le conditionnement des aides aux entreprises, ou taxer les superprofits. Ils mènent la lutte de classe contre le peuple travailleur pour le plus grand profit des capitalistes. Leur connivence avec MACRON permet de crédibiliser leur possible prise du pouvoir en 2027.

Reste la Jeunesse qui combat le Front National  le RN et toute la fachosphère. Un seul espoir : les Communistes, seuls à responsabiliser les aspirants à de nouveaux jours heureux. Aux nouveaux bacheliers nous disons : construisez votre avenir, syndiquez-vous, prenez parti, empêchez-les de magouiller en investissant les organisations qui se battent pour le maintien des conquis sociaux et l’obtention de vos revendications pour de nouvelles conquêtes sociales.

Le Mouvement de la Jeunesse Communiste

ARCAVI doit fusionner avec VALODEA

Créée en 1978, sous la forme d’une société d’économie mixte (SEM) la société ARCAVI est un des acteurs ardennais du traitement des déchets ménagers. Régulièrement cette SEM est sous « les feux de l’actualité ». Le dernier épisode en date est l’incendie qui a ravagé le centre de tri situé à Mohon et dont la SEM est gestionnaire. L’estimation est de 21 millions pour sa reconstruction. Auparavant c’était l’équipe de direction qui avait été frappée par des règlements de compte au sein de la société et des opérations douteuses.

La création d’ARCAVI, à l’époque, était une nécessité afin de coordonner et de gérer à l’échelle départementale la gestion des déchets ménagers et de donner un contexte environnemental au centre d’enfouissement d’Eteignières en traitant notamment les jus de fermentation des déchets (les lixiviats).

Aujourd’hui nous sommes en plein paradoxe. En effet, concernant le centre de tri c’est VALODEA, syndicat Mixte ardennais qui en est le propriétaire et cède la gestion à ARCAVI sous la forme d’un marché public. Pour achever ce paradoxe le directeur d’ARCAVI siège en qualité d’élu au conseil syndical de VALODEA.

Tributaire de la destruction, quasi complète, par incendie du centre de tri il n’était plus possible pour ARCAVI de maintenir ses salariés en chômage technique. C’est cette situation qui vient de conduire la SEM à lancer une procédure de licenciement contre 20 de ses salariés.

ARCAVI est géré par le conseil départemental qui possède 63% des actions. En qualité de commune seule la ville de Charleville-Mézières possède des actions pour 2% et à ce titre un élu siège au conseil d’administration. Comme je le réclame depuis des années la dissolution d’ARCAVI et sa fusion avec VALODEA est une nécessité. Aujourd’hui cette démarche prend tout son sens notamment pour la sauvegarde de l’emploi.

Sylvain DALLA ROSA

La Flamme olympique passera par 400 villes, sauf dans les Ardennes

54 départements métropolitains et 5 territoires d’outre-mer, 65 villes-étapes et 400 villes traversées, le parcours de la Flamme olympique a été dévoilé. On relève quelques absents dont les Ardennes alors que la Flamme passera à proximité.

Au total, 11.000 porteurs de la Flamme se relaieront durant 68 jours (du 8 mai au 26 juillet 2024). A cette occasion des personnalités, notamment du monde sportif, côtoieront des citoyens lambda.

Sur la carte des absents, le Grand-Est fait figure de parent pauvre. En cause : les 180.000 euros demandés aux départements. Un coût que de nombreux élus ont refusé de payer. Pour un département comme le notre la Région aurait pu aider financièrement ou le conseil départemental pouvait lancer une souscription auprès des 449 communes ardennaises. C’était l’occasion de dynamiser notre territoire et de montrer un autre visage que celui du déclin économique et démographique ou des problèmes du CSSA.

Le convoi principal traversera chaque jour plusieurs villes sous la forme d’une course par relais, la dernière ville accueillera la cérémonie d’allumage du chaudron. La sécurisation de l’itinéraire sera placée sous la responsabilité des services de sécurité locaux, éventuellement renforcés par des moyens nationaux.

Le président de Départements de France, a souligné, dans une déclaration, que « pour chaque département-étape, cette flamme olympique représente, concrètement, une source majeure d’attractivité, qui fera rayonner la diversité de leurs territoires ». L’élu y voit aussi « un moyen de redire haut et fort que le sport doit être au cœur des politiques publiques départementales ». Et Départements de France de rappeler qu’au-delà du parcours de la flamme, 97 départements sont labellisés « Terre de Jeux 2024″ donnant lieu à de nombreux projets en lien avec les partenaires locaux comme les comités départementaux, les clubs et associations sportives, les collèges… ».

Sylvain DALLA ROSA

Déserts médicaux, il est urgent d’agir

On compte trois fois plus de médecins généralistes sur la Côte d’Azur que dans un département comme les Ardennes et dix fois plus d’ophtalmologistes à Paris que dans n’importe quel autre département. A titre d’exemple à Charleville-Mézières on recense une perte de 17 médecins en 10 ans. 39 médecins généralistes exercent dans la ville chef-lieu contre 56 il y a 10 ans La réalité, c’est que nationalement des millions de français vivent l’absence de médecins traitants comme une violence, une injustice, une rupture d’égalité d’accès aux soins. C’est le symbole d’une France humiliée. La République qui recule, c’est la progression pour la première fois depuis 1945 de la mortalité infantile dans notre pays c’est aussi l’engorgement des urgences dans nos hôpitaux.

La position du Gouvernement est intenable. Oui, il fallait desserrer le numerus clausus pour la formation de médecins et augmenter le nombre de places en faculté. Mais cela ne sera pas suffisant, alors que l’objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) augmente moins que l’inflation ce qui affaiblit encore la santé demain et que d’ici 2030, le nombre de médecins généralistes continuera de diminuer.

Les parlementaires communistes avec d’autres, proposent un pas vers la régulation en permettant financièrement l’installation des médecins dans les territoires qui en manquent, pour ne pas accentuer la concentration des professionnels de santé. Nous sommes pour la régulation, l’amélioration de l’accès aux études de médecine pour les jeunes issus des classes modestes, en zones rurales comme dans les quartiers populaires et la facilitation de l’intégration des praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue).

Il existe des solutions nationales et locales pour répondre à cette exigence simple et légitime « avoir un médecin à qui s’adresser pour pouvoir se soigner »!

80 ans : enfin…

Missak Manouchian, résistant arménien communiste a été exécuté par l’occupant nazi le 21 février 1944 avec 22 de ses camarades FTP-MOI après être passés en procès à la mi-février devant le tribunal allemand. A l’époque, la presse de la collaboration a reçu la consigne de donner la plus large publicité aux audiences. Le 21 février les « 23 » sont donc condamnés à mort et passés par les armes au Mont-Valérien. Les allemands choisissent 10 visages pour figurer sur une affiche qui dénoncent les « terroristes ». L’affiche rouge est collée sur les murs à des dizaines de milliers d’exemplaires. L’objectif de la propagande allemande de présenter les résistants comme des terroristes échoue. Des mains anonymes déposent des bouquets de fleurs sous les affiches.

Le 21 février 2024, les cendres de Missak Manouchian et de son épouse Mélinée, elle aussi résistante, entreront au Panthéon. Clairement, cela n’aurait pas été possible sans le travail de sa petite-nièce Katia Guiragossian, de l’historien Denis Peschanski et du sénateur communiste Pierre Ouzoulias. La reconnaissance officielle de l’action des Francs-tireurs et partisans-Main d’œuvre immigrée répare l’affront fait aux immigrés qui ont joué un rôle décisif dans la résistance. Ils ont donné leur vie pour combattre l’envahisseur nazi, défendre la liberté, l’égalité et la fraternité et vont enfin être reconnus « morts pour la France ». L’idéal communiste et l’ambition d’un monde meilleur a guidé leur engagement sans faille.

A la libération, le programme des « Jours Heureux » du CNR a été l’aboutissement de leur combat. Programme qui, gouvernement après gouvernement se voit détricoter malgré les luttes.

L’entrée au Panthéon de Mélinée et Missak va permettre enfin de reconnaître la Résistance Rouge et le lourd tribut payé par le PCF avec tous ses fusillés. Symbole aussi pour les Arméniens et tous les immigrés qui se sont battus pour notre liberté.

A l’heure où le négationnisme et les idées nauséabondes pourrissent la vie politique, cette juste reconnaissance donne de l’espoir. Pas étonnant que l’extrême droite reste muette, ne passant son temps qu’à stigmatiser et accuser l’étranger comme responsable de tous les maux.

Nous nous devons et surtout nous, communistes d’honorer dignement la mémoire de Missak et de continuer les combats toujours nécessaires pour la Liberté et la Paix des peuples.

Corine POSTAL

Appel à la solidarité

La présidente de la Ligue des Droits de l’Homme 08 lance un appel à la solidarité au nom du collectif « réseau d’éducation sans frontière » RESF. Celui apporte une aide matérielle, en attendant les résultats de la procédure judiciaire, à des jeunes en situation d’OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) qui ont du quitter leur travail ou leur formation et de ce fait n’ont plus de revenu. Le soutien financier peut être adressé à RESF- NANNDIRAL – 30 Boulevard Gambetta – 08000 Charleville-Mézières

Avec Macron, haro sur la Sécurité Sociale

La première annonce a concerné les soins dentaires : leur remboursement par la Sécurité Sociale va baisser au premier octobre, passant de 70 à 60 %. Pour un ministre de la santé qui se dit aussi de la prévention, c’est un comble : freiner le traitement des caries !

C’est pénaliser ceux qui n’ont pas de mutuelle, souvent les plus précaires, c’est pénaliser ceux qui en ont une, car par la force des choses, les cotisations vont augmenter ! Bref, c’est pénaliser tout le monde, sauf, comme d’hab. avec Macron, les plus riches.

C’est un pas de plus dans la casse de notre Sécurité Sociale solidaire ! Et un cadeau pour les assurances privées, pour le monde de la finance.

Mais les annonces ont continué durant la semaine !

François Bayrou, soutien de la première heure du président de la République, s’est dit dimanche favorable à « une petite participation » supplémentaire de ceux qui le peuvent à la consultation chez le médecin généraliste. C’est la remise en cause même des principes solidaires à l’origine de la Sécurité Sociale où chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. S’il y a plus de besoins, il faut augmenter les cotisations, pas faire appel à la charité ! Il a malheureusement des émules chez les médecins ardennais.

Et Bruno Le Maire, le ministre de l’économie annonce son intention de réduire les dépenses publiques en 2024, notamment celles de santé de la Sécurité Sociale avec en ligne de mire l’augmentation de la franchise sur les médicaments et la réduction des dépenses liées aux arrêts de travail.

Pourtant d’autres solutions sont possibles pour que le budget de la Sécurité Sociale réponde aux besoins : déjà rétablir les cotisations employeurs à la branche maladie dont ils ont été exonérés par la pérennisation du CICE (Crédit Impôt Compétitivité Emploi). Cela représente 22 milliards d’euros et permettrait le remboursement des soins à 100 % par la Sécurité Sociale : c’est le but d’une proposition de loi déposée ce 20 juin par le groupe Communiste et Républicain du Sénat.

Michèle LEFLON

La Ronde Couture continue à être délaissée

L’annonce avait été faite pendant la campagne électorale des municipales en 2020. La majorité allait enfin s’occuper du quartier de la Ronde Couture. Les trois collectivités s’étaient mises d’accord (ville, agglomération et conseil départemental), chacune intervenant dans son domaine de compétence.

Le projet était de haut niveau avec un financement initial à hauteur de 23,62 HT millions d’euros pour aménager un complexe sportif dont l’équipement majeur était la réalisation d’une nouvelle piscine. Le contexte actuel est à l’inflation et c’est une hausse de 12% et la baisse des subventions attendues qui a amené la ville à abandonner le projet avec des indemnités de résiliation de plus de 200 000 euros.

Pour sa part le Conseil départemental qui avait pour objectif de restructurer les collèges du quartier fait mine de s’interroger sur la construction d’un nouvel établissement qui remplacerait les collèges Salengro et Léo Lagrange. Autant être clair, devant le manque d’entrain du président du Conseil départemental ce dossier a du « plomb dans l’aile ». De 15 millions d’euros initialement programmés la construction d’un nouveau collège est désormais estimée à plus de 20 millions d’euros.

A défaut d’être ambitieux le projet est maintenant incertain. A part les menaces d’abandon pure et simple aucune proposition n’a été faite publiquement sur comment la mairie et l’agglomération allaient proposer un projet, certes moins ambitieux, mais qui permettrait de donner un signal fort. L’aménagement du quartier de la Ronde Couture, avec ses presque 10 000 habitants, est une priorité.

L’abandon de ce quartier populaire est flagrant. Le seul équipement culturel avec la SARC de la Ronde Couture est la médiathèque où le personnel s’emploie à proposer des activités. Concernant les équipements sportifs la vétusté des locaux ne motive pas les jeunes. Tous attendent les annonces de la mairie avec impatience.

Sylvain DALLA ROSA

Ballastières, un site à préserver

Le conseil départemental et l’État sont propriétaires d’une large partie des ballastières des Ayvelles à proximité de Charleville-Mézières.

Ces ballastières sont un site où la biodiversité est précieuse et doit être protégée. Le conseil départemental a délégué l’entretien du site à « l’Association de pêche des ballastières départementales » (APBD).

Celle-ci regroupe entre 850 et 900 membres qui utilisent ces ballastières pour la pêche. Ce sont 13 étangs (dont 6 principaux) qui sont fréquentés. C’est une riche diversité qui est présente tant du point de vue faunistique que floristique. Tous les ans un rempoissonnement est effectué. Par ailleurs l’association intervient pour la création et l’entretien des voies de circulation qui sont régulièrement empierrées. La richesse naturelle et la diversité doivent être pérennisées.

Une récente information fait état d’un projet de cession des ballastières de la part du Conseil départemental. Si cette démarche devait se confirmer il est impératif que les pécheurs et les citoyens attachés à la nature puissent se mobiliser. Il est nécessaire que le Conseil départemental indique s’il s’agit d’un projet d’aménagement souhaité par la collectivité. Si cela est le cas il est indispensable de présenter publiquement ce projet.

Sylvain DALLA ROSA – Philippe PAQUIS

« Plein-emploi » un projet qui sert le capital !

La baisse du chômage tant vantée par le gouvernement masque trois réalités :

la création d’une nouvelle main d’œuvre quasi-gratuite par l’apprentissage et les contrats emplois-jeunes,

le développement du «halo du chômage», des radiations, qui laissent des centaines de milliers de personnes hors des statistiques

et les graves pénuries d’emplois dans des secteurs stratégiques pour le pays.

La réforme du lycée professionnel vise à amplifier cette politique tandis que la réforme des retraites bloque l’accès de centaines de milliers de jeunes à des emplois de qualité! Avec son projet de loi «plein-emploi», Emmanuel Macron poursuit cette politique de précarisation de l’emploi tout en stigmatisant les précaires et les plus fragiles.

L’objectif lui-même n’est pas à la hauteur du gâchis que représente le chômage : le «plein-emploi» ne signifie pas l’emploi de tous et toutes : des millions de femmes et d’hommes resteront au chômage. Seule l’éradication du chômage peut être un objectif à la hauteur des immenses défis que sont la réduction des inégalités et la lutte contre le réchauffement climatique.

La création, voulue par le gouvernement, de France Travail (guichet unique qui doit en principe succéder à Pôle emploi) ne conduira pas un nouveau service public de l’emploi. Il s’agit pour le pouvoir de « réformer en profondeur le service public de l’emploi » sans s’en donner les moyens. Cela laissera davantage de place aux opérateurs privés de placement et aux agences d’intérim. Cela imposera aux bénéficiaires du RSA une activité de 15h à 20h sous peine de sanctions injustes et décourageantes et à l’ensemble des privés d’emplois des contrats précaires et sous-payés, et aggravera les inégalités territoriales dans l’accès à l’emploi. Ce projet rate, en outre, l’occasion de donner les moyens aux missions locales pour un accompagnement global et différencié des jeunes de moins de 25 ans. Concernant les personnes en situation de handicap, les freins à l’accès à l’emploi en milieu ordinaire sont loin d’être levés et il est tout aussi urgent de prendre en compte la situation réelle des personnes s’occupant d’un proche en situation de handicap.

Ce projet de loi plein-emploi sert le capital et pas le travail !

Le PCF appelle au rejet de ce projet et à un débat national sur les moyens de révolutionner le travail, l’emploi et la formation pour que la France soit à la hauteur de la réponse aux enjeux du siècle. Pour les communistes, c’est une toute autre logique dont notre pays a besoin : former, créer des emplois de qualité, sécuriser l’emploi et la formation et baisser les prélèvements du capital pour financer des investissements efficaces. Il faut planifier, responsabiliser les banques et les entreprises avec une nouvelle conditionnalité sociale et environnementale des aides.

Les communistes présenterons dans les semaines qui viennent un contre projet pour aller vers cette sécurité d’emploi et de formation.