AG du comité de défense des hôpitaux de proximité des Ardennes

Elle aura lieu le 5 octobre à 18 h salle Guy Canon (Avenue de Warcq) ) à Charleville-Mézières. Après l’AG statutaire, le thème du débat de cette année sera la marchandisation du soin avec la participation d’un économiste du travail : Alexis Jeamet. Plutôt que de donner aux hôpitaux les moyens de fonctionner, l’idéologie actuelle consiste à transformer le travail des soignants pour le rendre plus « rentable » au mépris de la qualité du travail et de la prise en charge des patients, en le déshumanisant, en le transformant en un simple service marchand. Les conséquences en sont redoutables, tant pour les personnels que pour les patients.

Les fausses annonces pour les aides à domicile

Le Premier Ministre a anticipé la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2022 avec des annonces en particulier pour les aides à domicile. Ce PLFSS est le dernier du quinquennat et donc marqué d’annonces préélectorales ! Mais elles sont surtout de façade !

Après avoir renoncé à une loi pour l’autonomie le gouvernement ne reprend qu’une seule des 175 recommandations formulées par le rapport Libault de mars 2019, qui affichait pourtant une réelle ambition pour une meilleure prise en charge de l’autonomie. Mettre en place une tarification nationale plancher pour le secteur de l’aide à domicile est un progrès et l’inscription dans la loi est une bonne chose. Mais le taux de 22€ était déjà dépassé par la moitié des départements ! Il faudrait qu’il soit à 30 € pour tenir compte des nécessaires revalorisations de salaires, de la prise en charge des frais de transport des aides à domicile … Avec les annonces du gouvernement, il n’est même pas sûr que toutes les aides à domicile en voient la traduction sur leur feuille de paye et les restes à charge pour les familles pourraient s’élever ! Sans parler des finances des départements, encore sollicitées davantage sans compensation !

Habitat 08 a 100 ans

Habitat 08 vient de fêter ses 100 ans. Tout le monde se souvient de l’OPAC, de ce qui a pu être apporté en terme de logement, relogement, amélioration de l’habitat pour les plus démunis de notre département.

Quel héritage ?

Aujourd’hui, Macron nous a volé notre libre gestion, nos liens de proximité avec les locataires en nous obligeant à nous marier avec BATIGERE.

Il reste que depuis des décennies, nous assistons à un vieillissement de notre parc HLM sans qu’une politique de construction ne soit entreprise : pas de construction nouvelle alors que nos concurrents font, rénovent.

Moins de gardiens dans les immeubles alors que nos édiles se gargarisent des opérations coup de poings contre les trafics en tout genre qui nous pourrissent la vie dans nos quartiers.

Moins de gardiens, absence de police de proximité, moins de banques, moins de Poste, moins de médecins, moins de bistrots, la zone, l’ennui. Reste pour tuer l’ennui à jouer aux gendarmes et aux voleurs. Qui va gagner ?

C’est pourquoi il faut réintroduire de l’humain dans nos cités. Qu’attend Boris Ravignon pour sanctionner les bailleurs sociaux qui ne respectent pas leurs engagements de réintroduire du gardiennage en échange du non versement de la TFPB (taxe foncière sur les propriétés bâties) ? Oui, nous demandons à nos élus de prendre leurs responsabilités pour obliger à recréer des postes de gardiens sédentaires partout où cela est possible.

Fabien Roussel nous propose des jours heureux avec des gardiens de proximité, une police de proximité, une lutte impitoyable contre les trafics de drogue, une justice à l’écoute, un pouvoir d’achat en hausse, une relocalisation de nos activités industrielles externalisées par la droite et le parti socialiste, un mieux être dans une France verte alliant croissance et République pour toutes et tous.

Philippe PAQUIS

Mobilité, un référendum pour donner la parole aux habitants

A Charleville-Mézières la tenue d’un référendum est une démarche intéressante. Consulter nos concitoyens est important surtout sur le schéma des mobilités. C’est la troisième fois que notre collectivité produit un document global pour améliorer les déplacements. La première approche date de 1978, la deuxième c’est la réalisation d’un Plan de déplacement urbain (PDU) en 2008 et aujourd’hui c’est le schéma des mobilités que nous examinons. Cette démarche devrait avoir des prolongements à l’échelle de l’agglomération. Il est dommage, cependant, que la consultation avec un vote le 28 novembre prochain, se borne à des réponses par un oui ou un non. Ne serait-il pas possible de joindre au bulletin de vote un questionnaire portant sur quelques points sensibles en matière de déplacement et pour lesquels nos concitoyens souhaitent donner leur opinion ? Les modifications à intervenir ne sont pas anodines. Ainsi, par exemple, l’objectif est d’avoir 85% de rues de notre ville dont la vitesse serait limitée à 30 kilomètre-heure, la création de pistes/bandes cyclables sur l’ensemble des rues ou la réalisation de giratoires au carrefour du Pont des 2 villes ou place des droits de l’Homme. Sur ces différents sujets ce serait bien de connaître la position des Carolomacériens. Dommage également que ce référendum intervienne alors que des aménagements majeurs pour la mobilité et la circulation sont déjà réalisés ou décidés. Je pense à la place de l’Hôtel de ville ou à la piétonisation de la place Ducale. Sur ces aménagements il n’y a plus de modifications possibles.

Quand on analyse le document qui va être soumis au vote, on constate que les chiffres montrent que nous ne partons pas de rien sur le schéma des pistes cyclables.

Il faut regretter que le document ne retienne pas la priorité aux transports en commun sur les giratoires ou la création de sites propres notamment avenue d’Arches permettant de créer des itinéraires avec des bus à haut niveau de service (BHNS).

Dans la phase de mise en œuvre du schéma il est prévu une évaluation régulière avec les associations et les habitants. Il n’est cependant pas précisé sous quelle forme. Nous ferons prévaloir ces remarques dans le débat préparatoire au référendum. Afin que l’information soit complète il faudrait préciser le coût de ce référendum et préciser que le document ne peut être retenu que si plus de 50% des inscrits viennent voter.

Sylvain DALLA ROSA

Éradiquer le chômage !

Fabien Roussel résume la campagne que le PCF veut mener pour l’élection présidentielle en ces mots : « Nous voulons mettre la question sociale et écologique au cœur de la présidentielle, pointer la responsabilité du capitalisme, avec l’ambition de prendre le pouvoir sur l’argent ».
Car il s’agit bien de mettre les vraies questions dans le débat public, celles qui concernent toutes et tous, le pouvoir d’achat, l’emploi, la santé … et non la distillation de petites phrases et la diffusion de la haine de l’autre.
C’est le sens de la semaine de mobilisation sur le travail et le pouvoir d’achat que lance le PCF du 9 au 16 octobre qui sera suivie d’une grande initiative à Paris le 20 novembre avec un meeting de Fabien Roussel (covoiturage prévu au départ des Ardennes).
Malgré les affirmations du gouvernement sur la reprise économique, la réalité c’est que l’on continue à compter 6 millions de chômeurs et que la France est un pays de bas salaires qui ne permettent pas de vivre dignement.
Les communistes sont convaincus que c’est le travail qui confère à chacun sa dignité, sa place dans la société. En un mot, ils préfèrent au revenu universel le travail universel, ils préfèrent bâtir une société où chacun a accès à un travail bien rémunéré avec de bonnes conditions d’exercice. C’est le sens de ce que les communistes appellent une sécurité emploi formation garantissant à chacun un emploi ou une formation avec maintien de sa rémunération. C’est le sens aussi d’un revenu étudiant permettant aux jeunes d’étudier dans des conditions dignes. C’est possible à condition de reprendre la main sur la finance.

Le Livre de Fabien Roussel est disponible!

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La République est proclamée !

En cette fin de septembre il est de rigueur de parler d’Histoire mais surtout de fêter les débuts triomphants de la République Française. En l’espace de deux jours, les patriotes français ont inscrit dans l’histoire du monde l’avènement d’une nouvelle ère. Le 20 septembre 1792, ces derniers triomphent glorieusement face aux coalitions étrangères qui souhaitaient alors le retour de la monarchie absolue lors de la Bataille de Valmy. C’est l’une des victoires les plus décisives de l’histoire de France puisqu’elle a permis à la Convention Nationale d’assoir sa légitimité.
« De ce jour et de ce lieu date une ère nouvelle de l’histoire du monde et vous pourrez dire : j’y étais. » disait Goethe.
C’est alors le lendemain, le 21 septembre 1792, que le peuple de France par ses représentants à la Convention Nationale proclame l’abolition de la royauté et ouvre la grande ère républicaine.
Défendons la République, et ensemble, construisons la République sociale, démocratique et laïque dont Robespierre, Saint-Just, Marat, Couthon et bien d’autres ont posé les premières pierres.
Esteban EVRARD

Site Deville, un oubli ou un désengagement

La journée du patrimoine, ce week-end, a été l’occasion une nouvelle fois d’affirmer la nécessité de préserver des sites historiques notamment industriels. A Charleville-Mézières nous comptons un riche patrimoine hérité de l’activité économique de la ville. A cette occasion plusieurs sites ont été mis en valeur notamment celui de la Macérienne. Cependant, je regrette qu’aucune démarche n’est été faite concernant l’ex usine Deville située avenue Forest. Ces bâtiments sont typiques des constructions industrielles de la fin du XIXème siècle. Celui-ci est à conserver et à mettre en valeur. Ce fleuron de l’industrie métallurgique était la propriété du Conseil Départemental. Ce dernier doit indiquer où en est la reconversion du site. La vente du bâtiment est-elle effectuée et avec quel projet de transformation des locaux ?
En tout état de cause un programme de maintien et de réhabilitation du bâtiment Deville, 32 000 m² en cœur de ville, doit être engagé. Pour les journées du patrimoine 2022 le site Deville doit être inclus dans les visites patrimoniales. Deville doit faire partie de la liste des bâtiments à préserver.
Sylvain Dalla-Rosa, Conseiller municipal communiste

Une transition écologique à l’envers ?

Des projets nauséabonds pour la population, destructeurs de l’environnement, des sols, de l’air et de la vie sociale naissent dans le village de Rocquigny mais aussi dans tout le Porcien, les crêtes et la Thiérache ! Les différents projets mis actuellement sous statuts d’enquêtes publiques doivent être combattus avec la plus grande énergie. Il s’agit d’autoriser l’implantation de quantité d’éoliennes, d’autoriser l’appartenance d’une ferme de 310 vaches, avec les bêtes d’élevage nous approchons des 1000, et comme si cela ne suffisait pas, la mise en place d’une usine de méthanisation. Sur chacune de ces enquêtes beaucoup de choses peuvent être dites, à nous d’affûter nos arguments si nous ne voulons pas vivre terrés dans notre for intérieur. Pour tous ces projets c’est le capitalisme triomphant à l’œuvre.

En mettant les éoliennes comme les méthaniseurs dans les mains du privé, il s’agit de casser le service public de l’énergie. Les éoliennes contrairement aux idées reçues sont très polluantes, non seulement par leur fabrication et leurs implantations, mais aussi sur leur fonctionnement, elles ne produisent pas forcément à la période la plus utile d’où la nécessité de construire des usines de régulation. Les grands groupes acquièrent chez nous des quotas de prime en produisant de l’énergie dite propre, qu’ils utilisent ensuite pour nous fournir en électricité carbonée depuis l’étranger puisqu’il faut avoir recours à de l’énergie carbonée pour compléter le manque de productivité de l’éolien. On peut affirmer que cette production présente un bilan carbone contraire à l’effet recherché.

Dans notre région la population est de plus en plus combative contre ces turbines à fric et a de nombreux arguments pour s’opposer à leur implantation. N’oublions pas que leurs empreintes au sol nous privent en moyenne de 100 quintaux de blé par machine.

Deux questions : Pourquoi ne pas avoir installé une turbine à chaque barrage nouvellement refait sur la Meuse ? Pourquoi vendre nos barrages hydroélectriques ?

LES ALTERNATIVES EXISTENT : Le projet ASTRID arrivé en phase d’expérimentation est abandonné par le gouvernement en novembre 2019. 4,5 milliards d’euros de recherche sont ainsi sacrifiés. Les centrales ASTRID appelées aussi réacteurs à neutrons rapides avaient pour mission d’utiliser nos déchets d’uranium, de finir le cycle et de sortir avec zéro déchet, plutôt que de les enfouir. Ceux-ci étaient valorisés ; plus besoin d’importer de l’uranium et nous aurions pour 1000 années d’approvisionnement toutes mobilités confondues.

Roger et Astrid Dizy

Beauvau de la sécurité : Pour une politique progressiste au service de la tranquillité publique

La sécurité est un droit et une liberté. Les populations les plus exposées à l’insécurité sont celles qui vivent dans les territoires les plus en difficulté. Dès son entrée en campagne, Fabien Roussel a pris cette question à bras le corps avec l’objectif de la mise en œuvre d’une politique progressiste au service de la tranquillité publique, avec une police républicaine proche des citoyens, au service de leurs attentes et de leurs besoins, pour en finir avec une politique sécuritaire utilisée aujourd’hui par un pouvoir de plus en plus autoritaire et réactionnaire.

A sept mois du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat-président Emmanuel Macron a conclu le « Beauvau de la sécurité » avec un discours fleuve qui en dit long sur les urgences et les défis à relever. Contrairement à ce qui avait été annoncé en début d’année par son ministre de l’Intérieur, avec ce « Beauvau », il n’a pas été question d’un grand moment de « dialogue et de débat citoyen ». au final, si des avancées sont obtenues, le « Beauvau » ne permettra pas une indispensable refondation. Si des sujets sensibles sont abordés (recrutement, formation, encadrement, valorisation des métiers, contrôle et transparence), l’intervention d’Emmanuel Macron est apparue davantage comme un discours de la méthode, un discours de campagne que comme une véritable réponse aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. Le PCF propose notamment :

– Une remise à plat totale de l’ensemble de la doctrine d’emploi de la police et de la gendarmerie dans le cadre du maintien de l’ordre. Nous refusons le processus de privatisation de notre sécurité publique engagé par le gouvernement, porté par la loi de sécurité globale et le livre blanc sur la sécurité intérieure. Il convient de définir les orientations des politiques publiques de sécurité, de désigner les acteurs à qui ces missions seront confiées, d’en déterminer les modalités et d’engager les moyens budgétaires nécessaires. Nous proposons une loi de programmation budgétaire.

– Il y a urgence à reconstruire le lien de confiance entre la police et les citoyens en réhabilitant une véritable police de proximité (Proposition de loi déposée par le groupe CRCE en septembre 2017) et en agissant pour une police républicaine respectueuse et proche des citoyens. Nous proposons de mettre fin à l’IGPN avec la création immédiate d’une structure indépendante de contrôle et d’enquête de l’action policière, une « haute autorité », composée de personnalités morales à la qualité incontestable, de parlementaires et de représentants des associations agissant en défense des libertés et des droits de l’Homme.

– Nous proposons la création d’une nouvelle direction dédiée à la police de proximité et dotée de 30 000 postes statutaires supplémentaires pour retisser un lien de confiance avec les habitants, avec la jeunesse. Une réorganisation des missions est indispensable afin de ne plus détourner les agents de leurs missions essentielles de gardiens de la tranquillité publique et de la sécurité des citoyens, tout comme la dotation en matériels permettant l’accomplissement de ces missions. La protection des policiers et des gendarmes est une nécessité, et les auteurs d’actes visant des fonctionnaires de nos forces de sécurité, comme pour toutes les personnes dépositaires d’une charge publique, doivent être sanctionnés pénalement. Un effort particulier s’impose au profit de la formation, initiale (qui est trop réduite) et continue (en renforçant l’offre et en élargissant le nombre de bénéficiaires).