128 !

128, c’est le nombre de licenciements que les aides à domicile de l’Adapah vont subir ces prochains jours sur les 464 travailleuses actuellement. La société Helpi (marque commerciale de Go Home, à Nouzonville) tient la corde pour une éventuelle reprise qui sera effective si le tribunal judiciaire le confirme le 7 juillet. On échappe à la liquidation judiciaire pure et simple mais le bilan est lourd, 128 femmes se retrouvent licenciées, la plupart d’entre elles n’ont pas de qualifications et le retour à un emploi sera compliqué pour elles.
Et ne nous parlez pas de perspectives ou d’opportunités d’emplois avec la société Hermès, chère à Mr Bourgeois du Conseil Départemental qui, vraisemblablement, va subventionner l’implantation du fabricant de luxe. Mais pour les aides à domicile, rien, sauf du mépris. Il déclare le 10 mai dernier sur France Bleu Champagne : « on paye des gens (l’adapah) a ne rien faire » ! Que le Méprisant du CD08, Mr Bourgeois, soit rassuré, les aides à domicile de l’Adapah continueront d’exercer leur talent de fainéantise et autre paresse ailleurs, du matin au soir et 365 jours par an auprès des ardennais-es en perte d’autonomie,  n’en déplaise à Mr le  Méprisant.
Carlos Fernandez
Délégué Syndical CGT ADAPAH

Il faut rétablir l’ordre républicain!

Les casseurs, de plus en plus jeunes, entretiennent un climat insurrectionnel dans les cités populaires. Les quartiers carolomacériens ne sont pas épargnés par ce déferlement de violence. Le décès d’un jeune de 17 ans lors d’un contrôle de police est à l’origine de ces nuits de casse. Ce décès ne doit pas rester sans réponse judiciaire, mais ce déferlement de violence ne fait qu’aggraver les choses.

Les protagonistes interviennent en groupe avec à la clef des pillages et des tentatives de destruction de bâtiments publics. Le quartier de la Ronde-Couture (8000 habitants) est le plus touché des Ardennes par cette flambée de violence. Ces événements et les menaces envers les élus sont intolérables au sein de notre république. Alors que les casseurs sont en règle générale originaires de familles modestes, ils pénalisent en premier des familles qui ont déjà des difficultés à « joindre les deux bouts ». Voitures brûlées, feux de poubelles ont rythmé les trois nuits d’échauffourées.

Nous sommes en droit de nous interroger sur ce nouvel embrasement des banlieues et des quartiers « sensibles », de tels évènements ayant déjà eu lieu en 2005. Présent dans le quartier le maire a été une cible pour les jeunes délinquants. Je tiens à exprimer mon soutien au premier magistrat. Ensemble nous devons réaffirmer notre volonté de réouverture d’une antenne permanente d’un commissariat de la police nationale à la Ronde-Couture en remplacement de celle qui a été fermée au début des années 2000. Cet équipement pourrait être le retour de façon durable de l’îlotage et la présence policière nationale de proximité.

Sylvain DALLA ROSA

Les Jeunes communistes à l’offensive

Les 3 et 4 juin derniers, le MJCF tenait son ANA (Assemblée Nationale des Animateurs Locaux), son temps démocratique statutaire entre les congrès.

Au cours de celle-ci, les Jeunes Communistes (JC) ont débattu, voté et actualisé leurs campagnes et adresses militantes pour rester au plus proche des préoccupations de la jeunesse.

Cette ANA a vu également l’élection du nouveau secrétaire général du MJCF, Assan LAKEHOUL L’objectif annoncé de la JC et de son nouveau secrétaire général est clair : s’adresser à toute la jeunesse. Pas seulement la jeunesse déjà politisée, étudiante, des grands centres urbains mais aussi la jeunesse des zones rurales et semi-rurales, les jeunes travailleurs, les apprentis, tout ceux que le capitalisme oppresse et dont il tue l’avenir. La JC se donne pour but d’organiser toute la jeunesse de la classe travailleuse pour lui offrir des perspectives d’avenir, un avenir fait de luttes mais un avenir débarrassé des chaînes de l’exploitation, un avenir socialiste.

Jeunes de la classe ouvrière, étudiant, lycéens, apprentis rejoignez votre organisation de classe, rejoignez la Jeunesse Communiste !

Anthony JACOBS REMACLE

Le PCF à la rencontre des citoyens

Pour aller à la rencontre des français, Fabien Roussel vient de terminer un tour de France sur le thème « avec vous sans tabous ».

Engagé dans le Pas-de-Calais 9 mois auparavant, cette initiative aura permis au secrétaire national du PCF de sillonner la France, pour l’essentiel des villes moyennes et des territoires ruraux. Comme il est de tradition, outre un échange avec des élus locaux de plus en plus inquiets de l’avenir de leurs services publics et de leur territoire, c’est dans une salle comble à Sainte-Tulle à proximité de Manosque que s’est achevé sont périple. A l’image de ce qui s’est déroulé à chaque étape, c’est un dialogue qui a duré deux heures. Les échanges avec le secrétaire national du PCF ont été parfois passionnés et toujours passionnants.

Fidèle à sa conception du débat politique favorisant l’expression des préoccupations populaires, Fabien Roussel a pu entendre, une fois de plus, la violence inouïe de la crise du système pour les classes populaires et le monde du travail. De la vie quotidienne, marquée par l’aggravation des précarités, aux grands défis posés à l’humanité, du sort fait à la jeunesse comme aux personnes âgées, de la démocratisation des institutions aux besoins de pouvoirs réels pour les salariés dans les entreprises, de l’injustice des inégalités entre femmes et hommes à l’aspiration à vivre partout dans la tranquillité et la sécurité, de la nécessité de renouer avec de grands services publics à la reconquête d’une agriculture conjuguant le droit à une alimentation de qualité pour tous et le respect de nos ressources naturelles, ou encore des menaces qui pèsent sur la paix mondiale jusqu’au rejet massif de la réforme des retraites…, tous les sujets sont mis sur la table par les participants.

Tantôt avec humour, souvent avec gravité, Fabien Roussel a eu à cœur, dans ce dialogue, à montrer qu’une autre voie était possible.

Tout en restant lucides sur les efforts à déployer pour déborder très largement ce cadre de débats, il n’en reste pas moins vrai que les participants, quels qu’ils soient, en sont souvent sortis plus confiants et regonflés. De quoi donner espoir, alors que le pouvoir accentue son autoritarisme et que l’extrême droite prospère sur la colère populaire, l’un comme l’autre aiguisant les divisions dans la société pour écarter toute issue progressiste à la véritable crise de civilisation. De quoi également faire réfléchir aux conditions de véritables changements dans la vie de nos concitoyens, en redonnant toute leur place au mouvement populaire, aux luttes, à l’intervention des salariés et des citoyens dans la construction d’une majorité politique capable de gagner et de réussir. En tout état de cause, cette initiative, portée par le secrétaire national qui aura ainsi rencontré plusieurs milliers de personnes, appelle à beaucoup d’audace, de détermination et d’organisation de la part des communistes, pour être eux aussi «  en campagne  » partout dans les territoires, avec leurs idées, leurs propositions et leur projet de société.