Fusillés pour l’exemple, la réhabilitation, un acte républicain

Un collectif ardennais (LDH-CGT-ARAC-PCF-MJCF), sous la houlette de la Libre Pensée, milite depuis plusieurs années pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple exécutés par l’armée française lors de la 1ere guerre mondiale. Au nombre de 639 recensés, dont 8 ardennais, il est urgent de redonner leur honneur à ces soldats qui n’ont pas démérité mais qui ont été fusillés pour instaurer un climat de peur dans les tranchés.

Plusieurs initiatives pour exiger la réhabilitation des fusillés ont été prises dans les Ardennes. Il manquait la réhabilitation officielle de ces soldats qui ont été pris au hasard pour mettre un terme au mouvement de révolte qui parcourait les rangs des simples soldats. Ceux ci refusaient de servir de « chair à canon » pour des ordres assassins qui ont fait des milliers de morts.

La mobilisation des forces démocratiques commence à se faire entendre. Après le refus des parlementaires de droite d’approuver les textes de loi déposés par les élus communistes à l’Assemblée Nationale en 2012 et en 2008 au Sénat, pour une réhabilitation collective, le dossier avance. Ainsi, en janvier, une nouvelle proposition de loi a été approuvée par une commission composée de députés de toutes les appartenances politiques.

Fort de cette avancée, le collectif ardennais vient de rencontrer les parlementaires ardennais, notamment les Sénateurs, pour qu’ils se déclarent favorables au projet de loi qui viendra prochainement en débat au Sénat. C’est un accord pour voter le texte de loi qui a été obtenu. Cet engagement se traduira par une inscription des noms des fusillés sur les monuments aux morts et par l’édification d’un monument national. Le collectif veillera aux respects des engagements.

Sylvain DALLA ROSA

Soutien total aux électriciens en lutte pour leur dignité

Lettre de la fédération du PCF 08

La Fédération des Ardennes du Parti Communiste Français vous apporte son soutien entier et est à vos côtés pour la satisfaction de vos revendications. Nous sommes solidaires de chacune d’elles.

Comme à leur habitude, les militants communistes se battent pour de meilleures conditions de travail, pour que vous puissiez vivre dignement de celui-ci et pour un monde meilleur. Aussi, le PCF exige la renationalisation et la création d’un véritable pôle public de l’énergie, dans la continuité de vos luttes ! Vous faites preuve d’une détermination exemplaire et par votre volonté et le rapport de force que vous imposez, vous ferez plier la direction.

Ainsi, par solidarité nous vous adressons également ce chèque qui nous l’espérons, vous aidera à tenir jusqu’à la satisfaction de vos revendications.

En route vers le roussellement !

Ce samedi 6 février se tenait à Marseille un des premiers grands meetings de Fabien Roussel, le candidat communiste à l’élection présidentielle. Et que dire de ce rendez-vous si ce n’est d’en apprécier la grande réussite. Ce sont plus de 4000 personnes qui ont assisté à ce rassemblement politique et populaire, faisant ainsi déborder le parc Chanot. C’est devant ces 4000 personnes et sur les antennes de quatre chaînes de télévision qui retransmettent le discours en direct que Fabien Roussel a confirmé la dynamique dans laquelle est lancée notre campagne. Au programme : le travail, le pouvoir d’achat, le climat, la République, en bref, le dépassement du capitalisme et la construction des Jours Heureux.

La ligne est claire : rétablissement d’un ISF multiplié par trois, chasse sans pitié contre les fraudeurs fiscaux, nationalisation des banques, d’AXA, des grands secteurs stratégiques. « Après le ruissellement de Macron qui ne marche pas, je propose le roussellement », une formule choc pour le candidat de la fiche de paie. Un retraité avec 300€ en plus sur sa pension dépensera cet argent dans l’économie réelle du pays et n’ira pas le planquer au Luxembourg !

Ce meeting était aussi celui de « l’ouverture ». De nombreux soutiens se sont déclarés, avec entre autres Sophie Camard, Maire des premiers et septièmes arrondissements de Marseille mais aussi suppléante de Mélenchon en 2017, François Cocq, ancien porte-parole d’Arnaud Montebourg ou encore le philosophe Henri Pena-Ruiz et Majyd Cherfi, leader du groupe Zebda.

La dynamique est bien présente, la candidature communiste fait mouche et même si la grande partie du travail reste à faire, 2022 est déjà l’année de la fierté retrouvée pour les militants communistes.

Esteban EVRARD

Communiqué de la section de Charleville-Mézières A Charleville-Mézières, un électeur sur 6 a été radié en 2021

En 2021, les listes électorales de Charleville-Mézières comptaient 4978 électeurs de moins qu’en 2020, soit moins 17,5% en un an (plus d’un électeur sur 6), du fait de radiations drastiques intervenues dans des conditions pour le moins litigieuses. Nombre d’électeurs se sont aperçus qu’ils ne pouvaient pas voter quand ils se sont présentés à leur bureau de vote lors des élections régionales et départementales de juin dernier. Mais, près des trois quarts des électeurs ne s’étant pas déplacés pour ces dernières élections, nombreux sont celles et ceux qui ignorent encore qu’ils ne figurent plus sur les listes électorales.

Des élections importantes se profilent pour ce printemps 2022 (présidentielle et législatives) et bien des électeurs risquent d’avoir une mauvaise surprise. La Section de Charleville-Mézières du Parti Communiste Français invite donc les électeurs qui n’avaient pas participé au scrutin de l’an passé à se rapprocher des services municipaux pour vérifier leur inscription sur les listes électorales, et ce, si possible avant le 04 mars pour pouvoir se réinscrire (ou s’inscrire) plus facilement.

Le Bureau de la Section de Charleville-Mézières du PCF

« France Relance » !

Nous pouvons légitimement en douter. En 2017, le candidat Macron promettait la « reconquête industrielle ». Mais combien d’industries a-t-il abandonnées durant son mandat ? La liste est longue : Alstom à Belfort, Alacatel-Lucent à Orvault, les fonderies du Poitou à Ingrandes, Arjowiggins à Bessé-sur-Brayes, Whirpool à Amiens, la SAM à Rodez, Bridgestone à Béthune…

Des promesses présidentielles trahies. Comme les salariés le dénoncent, « ils nous ont tués, ils nous ont laissé tomber, ils nous ont vendus ». Les 15 000 créations d’emplois affichées en 2018 comme des trophées sont loin de compenser les 530 000 emplois industriels détruits entre 2006 et 2015. Avant même d’être président, le ministre de l’économie Macron a validé le rachat du pôle énergie d’Alstom à l’Américain General Electric. Aussitôt après ce rachat, « GE » a supprimé 600 postes d’ingénieurs à Levallois, une perte de compétences irremplaçable, et 800 emplois ont été supprimés à l’échelon européen ! Une irresponsabilité qui met en danger non seulement l’industrie française mais aussi la transition énergétique. Les fleurons tricolores comme Alcatel-Lucent ont été bradés à des multinationales venues faire leur marché en France .

Et pour les entreprises en difficulté dans les territoires et qui tissent le tissu productif, la logique est toujours la même : dénicher un repreneur arrosé de subventions publiques qui licenciera le moins possible ou plus précisément le plus tard possible comme Whirpool. Au final, le président avoue qu’il s’est fait rouler dans la farine par un industriel véreux ! Résultat : il reste un spectacle de désolation d’une vaste friche industrielle envahie d’herbes sauvages et tous les salariés ont été licenciés… Pour sa future campagne, le président/candidat a de nouveau repris son slogan de la « reconquête industrielle ».

Permettez-nous de ne pas y croire ! Nous préférons le programme du candidat des Jours Heureux qui prône une industrie décarbonée et non délocalisable.

Les nouveaux abris bus

L’absence totale de référence aux transports en commun dans le récent schéma des mobilités adopté par la ville de Charleville-Mézières montrait déjà le dédain du maire, président de la communauté d’agglomération pour ce mode de déplacement populaire. La disparition des abris bus ne fait que le confirmer !

Un nouveau prestataire a été retenu pour renouveler les abris bus de notre ville.

L’ancienne société a donc décidé de retirer les abris sans attendre les nouveaux. Le hic ! Les nouveaux n’arriveront que fin mars et qui en payent les conséquences ? Les Usagers qui utilisent les bus car ils doivent attendre par tous les temps.

N’aurait-il pas été plus judicieux de négocier pour les remplacer cet été ? Sachant que le temps de notre région n’est pas celui du sud !

Christine Caruzzi

Conseil Régional

Une séance plénière du Conseil Régional du Grand Est vient de se tenir, consacrée au budget 2022. Les élus communistes ont voté contre ce budget. Voilà l’intervention de Sandra Blaise sur le budget de la formation professionnelle.
Nous savons que des difficultés structurelles, mais aussi conjoncturelles avec le COVID, expliquent, en partie, le taux de remplissage des formations parfois insuffisant et l’inadéquation entre offre et demande sur le marché de l’emploi.
Pour autant, il existe des leviers bien identifiés par les professionnels de l’accompagnement vers l’emploi et l’insertion. C’est du rôle du politique de les actionner. L’accompagnement individuel fait partie des leviers les plus efficaces pour sécuriser un parcours, quel qu’il soit. Nous regrettons donc, comme le CESER, qu’aucune mention de renfort des personnels accompagnants ne soit inscrite dans ce BP (budget primitif). Tout est misé sur le renfort de l’outil numérique. Mais on sait que l’outil reste un outil et que beaucoup de personnes, même jeunes, ne sont pas aguerris avec le numérique. Ils n’y ont parfois même pas accès. La fracture numérique n’est pas uniquement générationnelle.
Le développement du numérique est essentiel, mais sans accompagnement individuel en présentiel, une partie du public, celui déjà le plus éloigné des institutions, sera exclu.
C’est le même constat pour l’orientation. L’orientation doit être choisie et non subie. C’est pourquoi, en cohérence avec notre intervention lors du DOB (débat d’orientation budgétaire), je vous présenterais un amendement visant à faciliter l’entrée et la poursuite de formation sans restriction.
Vous avez une vision quasi uniquement adéquationniste de la formation continue et c’est regrettable. Cela reste une vision à court terme. Nous avons ici un désaccord politique puisque nous voyons dans la formation professionnelle un formidable outil d’émancipation à court, moyen et long terme.
Bien sûr qu’il est de notre devoir de répondre aux besoins des entreprises et de tout faire pour réduire le chômage. Mais le rôle des institutions ne s’arrête pas là. N’est-il pas aussi d’accompagner à la citoyenneté et à ce que chacun trouve sa place ? Il manque une approche humaine et globale dans votre politique de formation professionnelle, c’est pourquoi nous nous abstiendrons.

25 euros de FPS, stationnement payant pendant midi, double peine pour les automobilistes

Des modifications vont intervenir dans le stationnement payant. Depuis janvier 2016 les collectivités peuvent fixer elles mêmes le montant des amendes en cas de non paiement d’un stationnement. La dénomination de ce nouveau dispositif est Forfait Post Stationnement (FPS). A Charleville-Mézières le montant de celui-ci a été maintenu à 17 euros, tarif qui était appliqué avant la dépénalisation. Cette décision était raisonnable afin de ne pas surtaxer les automobilistes négligeants. Dispositif qui a rapporté à la collectivité 150 000 euros en 2020. Le FPS s’applique exclusivement à des véhicules qui sont garés sur des emplacements payants et non aux mal garés.

Décidé à verbaliser toujours plus, le maire vient de prendre la mesure de porter à 25 euros le FPS. Pour atteindre cette somme il était nécessaire de revaloriser financièrement le tarif des horodateurs. En effet, le FPS ne peut excéder le montant d’une journée de stationnement. Afin de porter le montant à 25 euros le maire n’a pas trouvé d’autres solutions que d’étendre la période de stationnement payant. Désormais la plage horaire payante est fixée de 9 heures à 19 heures. La gratuité était pourtant bien pratique pendant midi pour des automobilistes qui voulaient être en ville pendant ce lapse de temps.

Autrement dit, la période de gratuité de 12 heures à 14 heures sera supprimée afin d’atteindre sur la journée les 25 euros. Cette démarche n’est pas conforme aux engagement pris en 2016.

D’autre part, l’objectif, à terme de rendre payant le stationnement place J. Félix (ancienne place de l’agriculture) en est l’exemple.

Ces dispositions sont d’ailleurs non reprises dans le récent schéma des mobilités adopté par le conseil municipal du 17 décembre dernier. C’est pourquoi, je demande le retrait de cette disposition.

Sylvain DALLA ROSA

J’investis dans l’avenir, je finance la campagne !

Pour participer au financement de la campagne présidentielle, c’est simple : j’établis un chèque à l’ordre de : « ADF-PCF 08 » et je l’envoie à la

Fédération des Ardennes du PCF

18, rue de l’arquebuse

08000 CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

Gagnons la bataille financière !

Notre Fédération s’est donné comme objectif de réunir 5000 €.

1960 ont déjà été versés.

Les nouveaux donateurs :

Jean-Claude B. – Corine P. – Christine C. – Claude N. – Karine L. – David G.

Faites comme eux.

Grève chez Enedis

Depuis une semaine, nos camarades de Mines et Énergies sont en grève reconductible. Depuis une semaine, ils sont sur le piquet de grève 24h/24 dressé sur le site de la prairie. Depuis une semaine, les militants du Parti Communiste et de la Jeunesse Communiste viennent leur apporter leur soutien.

Un bras de fer est engagé avec la Direction qui reste sourde aux revendications de nos Camarades et qui n’hésite pas à user de procédés d’intimidation (huissier, menace d’assignation au Tribunal pour entrave) pour casser leur action.

La Fédération des Ardennes du PCF et celle du MJCF soutiennent pleinement les électriciens et les gaziers en lutte pour leur dignité.

Esteban Evrard