Grève reconductible à la Foulerie depuis le 02 février

A l’usine de la foulerie de Carignan, 116 ouvriers fabriquent des bagues de roulement brut. La plupart des salariés y gagnent un peu plus que le SMIC. Récemment, plusieurs jeunes travailleurs ont d’ailleurs été embauchés pour un salaire de 1380 euros par mois, un niveau de rémunération faible compte tenu du fait qu’ils sont astreints à travailler de nuit une fois par mois.
L’entreprise en question fait un chiffre d’affaire conséquent, elle bénéficie aussi d’aides gouvernementales substantielles, néanmoins le salaire réel des ouvriers de la foulerie a peu augmenté depuis 2011.
Les ouvriers ont pourtant bien tenté d’alerter la direction lors d’une réunion ayant eu lieu le 27 janvier ; ils ont notamment évoqué la dégradation de l’ambiance et des conditions de travail au sein de l’entreprise, mais rien ne semble pouvoir amener la direction à une remise en question. Certains ouvriers ont quitté l’entreprise faute d’y percevoir un salaire décent, d’autres sont excédés par les pratiques injustes de certains responsables du personnel.
C’est pourquoi, ce mardi 2 février, les ouvriers de la Foulerie se sont mis en grève pour demander une augmentation de salaire de 80 centimes d’euros sur le taux horaire net pour tous, entre autres. Ce mercredi 3 février, ils se sont rassemblés lors d’un piquet de grève, piquet où l’on pouvait compter 44 ouvriers de l’usine. Les représentants du personnel ont rencontré le directeur technique, mais malheureusement sans que cela ne débouche sur un véritable dialogue, la grève sera donc reconduite jusqu’à obtention d’une rémunération plus juste.
Le PCF est comme toujours auprès des travailleurs en lutte. Comme les Camarades de Monier et de Walor, nous appelons les ouvriers à continuer la lutte, c’est le patronat qui doit céder.

4 février : une manifestation combative !

Pour l’emploi, pour les salaires : ce sont toutes les professions qui sont dans la lutte, comme l’ont montré les différentes interventions qui ont rythmé cette manifestation interprofessionnelle, partie d’EDF : la volonté de privatiser le secteur de l’énergie ne passe pas et concerne tout le monde ! Cette grande manifestation unissait tous les corps de métiers de tous les secteurs.

Les retraités étaient en nombre derrière la banderole de leur syndicat CGT, et les jeunes (lycéens, étudiants et travailleurs) étaient également nombreux derrière leurs drapeaux rouges.

Elections présidentielles : sondages et débats

A propos des sondages prédisant un second tour de présidentielles excluant la gauche, la voix de la sagesse vient de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF « Pour commencer, il faudrait arrêter d’être le relais de ce scénario qui est aussi probable que celui que le Parti communiste français fasse un très bon score. Il faut arrêter de relayer cette propagande de la gauche caviar, des Joffrin et compagnie qui, à coups de sondages, à plus d’un an d’une élection, nous disent déjà quel va être le second tour pour installer dans les têtes l’idée qu’il faut un seul candidat à gauche. Et bien sur pour faire taire le courant révolutionnaire et anticapitaliste. »

Pour un rassemblement des forces de gauche, écologistes et citoyennes engagées pour le progrès !

Communiqué de la conférence régionale Grand Est du PCF – Samedi 6 février 2021

Hülliya Turan, secrétaire départementale du PCF Bas Rhin et adjointe à la Maire de Strasbourg, et Bora Yilmaz, secrétaire départemental du PCF Meurthe-et-Moselle et adjoint au Maire de Nancy, ont été désignés comme chefs de file des communistes pour les élections régionales dans le Grand Est.

Les élections régionales de décembre 2015 ont été une catastrophe politique et démocratique dans notre région. L’absence d’un projet ambitieux à gauche pour la grande région, doublée d’une division des forces, avait alors contribué à une démobilisation de l’électorat de gauche permettant à la liste d’extrême-droite d’arriver largement en tête au premier tour et à la droite de l’emporter au second. Ne reproduisons pas les mêmes erreurs qui conduiraient aux mêmes résultats, d’autant plus que la situation économique et sociale s’est depuis dégradée et que la crise sanitaire s’est installée dans la durée.

Dans le Grand Est, plusieurs initiatives et démarches politiques sont en cours. Le pôle écologiste appelle au rassemblement derrière sa tête de liste. Les Maires de Strasbourg et Nancy, deux grandes villes de la région dirigées par de nouvelles équipes de gauche, écologistes et citoyennes, rassemblées dans leur diversité, invitent de leur côté à l’union. Une démarche est également portée par les socialistes de la région. Et puis « L’Appel inédit » impulsé par Aurélie Filippetti, Caroline Fiat et Pernelle Richardot propose une démarche de rassemblement de toutes les forces. Mais à ce jour, ces dynamiques peinent à converger. Cette dispersion est incompréhensible et démobilisatrice.

Par nos mobilisations et notre activité militante sur tous les territoires de la région, nous côtoyons des milliers de syndicalistes, d’élus et de citoyens prêts à s’engager en faveur d’une dynamique régionale à la condition que nous nous rassemblions.

Nous partageons la conclusion de « l’Appel inédit » qui porte l’ambition d’une liste unique rassemblant toutes les forces de gauche, écologistes et citoyennes. Mais nous considérons qu’un appel de personnalités seul n’est pas suffisant pour permettre ce rassemblement qui doit articuler union des forces politiques organisées et dynamiques citoyennes autour d’un projet ambitieux pour la région. Aussi, nous poursuivons les discussions engagées avec Europe écologie les Verts et les socialistes de la région, comme avec Place publique, Génération.S et la France insoumise, pour parvenir à un accord et construire ensemble une liste de gauche, écologiste et citoyenne, partageant un objectif commun : répondre à l’urgence écologique, sociale et démocratique dans notre région.

Unissons nos énergies, mettons notre intelligence en commun pour construire une dynamique citoyenne avec les forces politiques, syndicales et associatifs une région écologiste, solidaire, féministe et démocratique !

Une « Force d’appui rapide » composée de CRS  va être créée pour faire face aux troubles les plus graves

Une « Force d’appui rapide » composée de CRS va être créée pour faire face aux troubles les plus graves, a appris France Info de source policière.

Cette sorte de super-CRS sera déployée en cas de troubles graves avec la crainte d’escalade de la violence. Une première unité composée de 200 policiers, issus essentiellement de la compagnie CRS 8 basée à Brièves, dans l’Essonne, va être mise en place d’ici l’été.

Elle sera divisée en deux groupes, qui se relaieront de semaine en semaine, afin que la « Force d’appui rapide » soit mobilisable 7 jours sur 7, 24h sur 24. Cette force sera mobilisable dans toute la France, avec un départ dans les 15 minutes après l’alerte. Le projet est de former, dans un deuxième temps, six autres unités afin de les répartir dans les sept zones de défense en France métropolitaine.

Ces unités seront équipées de matériel neuf, notamment de véhicules 4×4 pour franchir les barricades. Les CRS recevront des équipements anti-feu et antiacide, avec l’idée d’en faire un laboratoire pour (déployer) le nouveau matériel en test. Ce projet laisse sceptique les syndicats CGT et FO qui posent la question de l’intérêt de cette « Force d’appui rapide » alors que c’est déjà le « cœur de métier de l’organisation des CRS que de répondre au côté nécessaire et immédiat d’intervenir. On y voit quelque part une volonté de démantèlement des CRS dans leur organisation actuelle ».

Grandpuits en Seine et Marne : Un barrage filtrant devant la raffinerie Total pour sauver 700 emplois

Le groupe pétrolier français a annoncé en septembre dernier que le raffinage à Grandpuits cesserait « fin 2023 ». La raffinerie doit être transformée pour produire notamment des biocarburants. La direction affirme que 250 postes sur les 400 que compte aujourd’hui la plateforme de Grandpuits et le dépôt associé à Gargenville dans les Yvelines seront maintenus. Mais les salariés de Grandpuits associés à ceux de Gargenville n’y croient pas. D’après les calculs de la CGT, 700 emplois seraient sur la sellette. « Nous sommes 450 à travailler à Grandpuits et à Gargenville, dont à peu près 50 intérimaires ou CDD que la direction ne comptabilise pas et il y a entre 700 et 1000 sous-traitants, selon les périodes. Au total, on va avoir 200 postes supprimés chez Total et 500 chez les sous-traitants ». Assure le syndicat. Ce dernier redoute par ailleurs des mutations forcées. Il y a un sous-traitant à qui on a trouvé un poste dans le 93, c’est à 2h de chez lui et on lui a dit « c’est à prendre ou à laisser » déplore Adrien Cornet, délégué CGT de Grandpuits. Les grévistes de Total ont bloqué l’entrée de la raffinerie de Grandpuits pour protester contre le plan de restructuration du groupe. « Après 2 semaines de grève reconductible aujourd’hui ce sont quasiment 100% des salariés en poste, c’est-à-dire ceux qui gèrent la production, qui sont en grève. Une partie des salariés des services supports, comme la comptabilité, est en débrayage d’une heure ou 2 par jour. » précise Adrien Cornet.

Esteban EVRARD

Alerte ! On privatise les barrages hydrauliques

22 000 Megawatts sont produits par EDF, la Compagnie Nationale Du Rhône et la Société Hydro-Electrique du Midi (SHEM). Ces entreprises assurent leurs missions de service public du multiusage de l’eau : crues, irrigation, loisirs, refroidissement des centrales nucléaires, pêche, navigation, soutien du réseau de plus en plus soumis à la fluctuation des énergies renouvelables intermittentes… Leurs salariés sont mobilisables tous les jours de l’année, 24h/24, au service de la sécurité et de la sureté hydraulique.

Le gouvernement Macron a décidé de livrer l’électricité, bien de première nécessité, à l’appétit des spéculateurs financiers en laissant la place à d’autres producteurs. Non à « EDF Bleu ». La France ne doit pas céder aux sirènes du libéralisme. SOUTENEZ LES PERSONNELS EN LUTTE.

Philippe PAQUIS

Des choix touristiques douteux

Lors de la réunion du prochain conseil municipal de Charleville-Mézières, l’opposition posera une question orale au maire. Le règlement intérieur n’autorise pas de débat dans ce cadre.

« En mars 2019, l’annonce a été faite d’un projet de réalisation d’un hôtel 4 étoiles sur la place Ducale. Ce dossier est passé au conseil municipal du 27 juin 2019. Depuis cette date aucune information n’a été communiquée aux élus sur cette réalisation d’envergure. Financièrement elle est estimée à près de 9 millions avec pour objectif un hôtel de 39 chambres de luxe. Où en sommes nous de l’avancement de ce dossier alors que le lieu d’implantation (cour de la criée place Ducale) semble être en travaux pour l’aménagement des locaux? L’accès à la cour est fermé en permanence. Quelle est la nature des travaux réalisés et combien de candidats, sur les 27 dossiers retirés à l’occasion de la consultation de début 2020, ont été retenus ?

L’impact du projet de piétonisation de la place Ducale a t-il été pris en compte dans la réflexion ?

Cette implantation hôtelière mérite un débat, d’autant que vient d’être rendu public le projet d’un investisseur privé qui souhaite implanter rue Rouget de Lisle un hôtel 5 étoiles pour lequel est annoncée une subvention de 150 000 euros de l’agglomération et de 250 000 de la région. Dans une démarche de transparence, il serait souhaitable de communiquer aux élus les résultats des études qui ont eu lieu sur la possibilité commerciale que soient viables deux projets qui touchent la même clientèle. Il existe à Charleville-Mézières une quinzaine d’hôtels au total et les professionnels disent eux mêmes que le marché est saturé. Certes, cette remarque ne concerne pas la même clientèle mais il est évident qu’elle doit être prise en compte. »

Sylvain DALLA ROSA

Crise sanitaire : à gérer démocratiquement !

Pour Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, « l’exécutif doit passer un pacte de vérité et de transparence avec les Français »

A la crise sociale qui s’aggrave et pèse sur beaucoup, s’ajoute l’incertitude : quand Jupiter va-t-il sortir de son chapeau l’annonce d’un nouveau confinement ?

Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’une trajectoire pour les prochaines semaines et les prochains mois, c’est d’une véritable stratégie, d’une vraie gestion de la crise pour enfin voir le bout du tunnel.

La vaccination est un des moyens de sortir de la crise sanitaire : il n’est donc pas supportable que la production des vaccins soit soumise aux appétits financiers des trusts pharmaceutiques et que l’organisation de la vaccination soit sous-traitée à des cabinets d’experts privés.

La mise en œuvre des mesures barrières ne doit pas répondre à des décisions inapplicables prises dans les cabinets ministériels, mais être élaborée dans la concertation : comment peut-on accepter par exemple que des collégiens passent la pause de midi au froid sous la pluie, comme à Rimogne, au nom de la lutte contre la COVID ? Comment tolérer que le collège de Nouzonville soit fermé, faute d’agents d’entretien, quand il y a 21 % de chômage chez les jeunes Ardennais. Comment d’ailleurs, alors que la réduction des groupes classe dans les écoles, collèges et lycées fait partie des mesures largement préconisées, tolérer que comme les années précédentes, en janvier soit annoncée la réduction du nombre d’enseignants pour la rentrée prochaine dans notre académie ? Comment le gouvernement ne voit-il pas l’absurdité de fermer les universités, alors que les élèves en classe préparatoire ou BTS poursuivent normalement leur scolarité ?

Il y a vraiment besoin de démocratie, à tous les étages !

Fabien Roussel a bien raison de demander « un débat régulier, hebdomadaire au parlement pour que les décisions soient prises collectivement et non à 15 dans un bunker avec un Président coupé du monde et de la réalité. »

Michèle Leflon

Accès aux vaccins pour toutes celles et ceux qui le souhaitent

Les scientifiques du monde entier ont réussi des exploits : en moins d’un an de nombreux vaccins contre la COVID sont au point ou en passe d’y être.

Dans leurs communications Merkel et Macron flattent l’opinion publique en tapant sur les laboratoires pharmaceutiques, sans reconnaître les vraies causes, leur choix du fric au détriment de nos vies.

Ce qui est nécessaire c’est maintenant de permettre une production de masse dans notre pays comme dans les autres, en obligeant à la levée des droits de brevet et en réquisitionnant, au besoin par la nationalisation, les installations capables de produire, que ce soit le vaccin de Pfizer, de Moderna, d’Astraseneca, les vaccins russes, chinois ou cubain …

Certains pays comme Cuba permettent la libre utilisation de leurs recherches.

Tous les peuples ont le droit de vivre et de faire face à cette pandémie mondiale.

Les contrôles aux frontières sont un pis-aller. Il faut raisonner au niveau de la planète. Il faut donc vacciner vite et partout.

S’il fallait confirmer une nouvelle fois qu’il faut se débarrasser du capitalisme, il suffit juste de cette équation pour l’affirmer.