Pendant la crise la casse continue !

La crise sanitaire mobilise toutes les énergies et les initiatives afin de limiter son impact économique. Malgré cette situation le gouvernement continue ses basses besognes de casse du service public. Dans son collimateur les Trésoreries. Ainsi, pour notre département l’objectif est de fermer la moitié des quinze Trésoreries d’ici 2023. C’est particulièrement en zone rurale que les fermetures vont se produire. A Givet, Monthermé ou encore Carignan…..ce sont au total 8 fermetures et 7 transformations qui sont programmées.

Cette restructuration va engendrer une poursuite des suppressions de postes. Dans les Ardennes, ces quinze dernières années 209 emplois ont déjà été supprimés. Avec la fermeture programmée des agences il faudra y rajouter une bonne cinquantaine d’emplois en moins. Les syndicats dénoncent, avec raison, « un abandon du service public qui va pénaliser les plus fragiles ».

Du coté des élus, malgré une interpellation du gouvernement par l’association des petites villes (APVF), les élus ardennais (parlementaires compris) semblent résignés voir complaisant à l’égard de la mesure. Pourtant l’impact de la disparition des Trésoreries touchera de plein fouet les collectivités locales qui vont subir un éloignement préjudiciable des relations entre Trésoreries et Collectivités.

D’un coté le gouvernement élabore un plan de relance, de l’autre il poursuit la casse du service public qui va pénaliser les territoires les plus fragiles économiquement.

Sylvain DALLA ROSA

Si vous n’avez pas de pain, mangez de la brioche !

Comme jamais, la pauvreté explose dans notre pays riche mais la priorité du gouvernement est d’imposer une loi liberticide : un choix politique pour le moins discutable.

La Covid 19 semble être un virus de classe anti-social. La crise sanitaire, comme toute crise d’ailleurs, ne fait que creuser de façon abyssale les inégalités sociales. Cela n’est malheureusement plus à démontrer. La pauvreté et le chômage explosent.

Le gouvernement n’entend pas ou ne veut pas entendre les alertes de tous les acteurs de solidarité.

8 millions de Français font appel à l’aide alimentaire. Dans le 6ème pays le plus riche du monde, 10 millions de personnes s’enlisent dans la pauvreté !

Dans le même temps, les 500 plus grosses fortunes totalisent un patrimoine de 730 milliards d’euros et 30 milliards de dividende seront distribués en 2020.

Un scandale qui s’explique s’il était encore utile de le démontrer, par les choix politiques capitalistes du président et de ses serviteurs.

Du 5 au 11 décembre, le PCF décide d’une semaine de mobilisation nationale contre le chômage et la pauvreté, pour l’emploi, la dignité et l’égalité républicaine. Les communistes doivent porter haut et fort ces exigences et contraindre ce gouvernement à réellement mettre en place un plan d’urgence.

Il faut notamment obtenir dès maintenant que soient suspendues les expulsions locatives, les coupures d’énergie et d’eau. Les révisions de loyers HLM en janvier prochain doivent être annulées et un moratoire appliqué pour les impayés de loyers.

« Un jeune, une solution » : chiche ! Il faut garantir à tous les jeunes de moins de 25 ans un emploi ou une formation qui aboutisse à une embauche.

Il faut augmenter les allocations aux plus précaires et mettre en place le RSA pour les moins de 25 ans.

Les quelques miettes ponctuelles concédées montrent bien la déconnexion du pouvoir avec la réalité de la vie des gens. Dernier exemple en date : pas de coup de pouce pour le smic, rien dans le plan de relance pour les invisibles et les essentiels.

Ensemble nous pouvons prendre le pouvoir sur l’économie et la création de richesse qui doit profiter au peuple. Pour y parvenir, il faut faire tomber les priorités du pouvoir en place.

Le gouvernement a du céder aux manifestations contre la proposition de loi « Sécurité Globale »et a retiré un article. C’est toute la loi qui doit être abandonnée. Les communistes étaient présents à la manifestation à Charleville-Mézières samedi et restent mobilisés.