Les bourreaux s’appelaient peut être Kissinger

La presse relève les 100 ans de Henry Kissinger. Ce personnage ne mérite pas cet hommage! Pendant des années il a été Secrétaire d’État (ministre) aux Affaires Étrangères des États-Unis sous plusieurs Présidents.

A ce titre il a été pendant des décennies l’homme de tous les mauvais coups dans les pays d’Amérique du Sud ou du Vietnam au nom des États-Unis.

Le plus horrible aura été en 1973 au Chili l’agression contre Salvador Allende. Président élu démocratiquement, il avait été assassiné. Au nom des dirigeants américains le Secrétaire d’État a soutenu, voire piloté, l’agression militaire du sinistre général Pinochet. Pendant plusieurs décennies il fit régner un régime de terreur contre le peuple chilien.

Sur ces actes il existe une chanson de Julos Beaucarne (chanteur belge) qui revient sur l’emprisonnement de milliers de chiliens et l’assassinat de milliers d’autres notamment communistes. Pour des centaines d’entre eux ils ont été torturés.

Dans le stade de Santiago des milliers de démocrates avaient été parqués là. C’est dans ce stade que Victor Jara, guitariste bien connu au Chili, fut tué. Mais avant de l’abattre les putschistes lui ont coupé les mains. Comme le chante Julos Beaucarne dans « Lettre à Kissinger » les bourreaux s’appelaient peut être Kissinger.

Il est injuste que cet assassin ne soit pas condamné.

Sylvain DALLA ROSA