La langue fourchue de nos visages pâles

Alors que les habitants de Charleville-Mézières sont invités à participer à des assemblées justifiant la politique de démocratie participative de la ville, les associations, syndicats, partis politiques et autres, ne peuvent que s’émouvoir de la disparition de panneaux d’affichage libre : Cours Briand, Place Marceau, Joliot Curie, Nevers, Félix, Manchester, Parking J.B Clément; panneaux permettant la pose de 52 affiches format 60X80 cm, 52 lieux d’information en moins.

Cet enlèvement de lieux d’expression mené par Borisquetout depuis son arrivée poursuit l’enlèvement de panneaux d’affichage par les MAS, LEDOUX, AUBOUIN, conduisant notre capitale départementale à être sous informée des initiatives associatives et citoyennes.

Il n’y a pas une initiative culturelle dans toute la région Champagne Ardenne qui ne se tienne sans un collage à Charleville-Mézières. Même nos amis belges viennent apposer leurs initiatives sur nos murs. Et au lieu d’étendre les lieux d’expression, notre municipalité n’a de cesse de supprimer les lieux de collage existants.

Nous demandons la mise de panneaux d’expression libre devant chaque école primaire, dans les quartiers populaires, sur le marché de la Ronde Couture, devant les piscines, l’Hôtel de Ville, Place de Droits de l’Homme, Place Nevers, Place Ducale, dans les zones industrielles, devant le centre de tri, sur les parkings publics, et proposons aux assemblées de quartier d’étoffer ces propositions.

Un panneau dans chaque rue !

Dignes héritiers d’Arthur Rimbaud, de la révolution de 1848, des actions de francs tireurs de 1871, de 14-18, de 39-45, les communistes relèveront le défi lancé par nos réactionnaires assassins des libertés publiques voulant nous et vous faire taire.

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