La COP est pleine !

La COP n°…26 devait se terminer le 12 novembre mais les États, « conscients » de l’urgence et « enclins » à sauver la planète… sur le papier ont joué des prolongations qui vont servir à quoi !?… À la fin, même le président « s’excuse » du peu « d’avancées », verse des larmes de crocodile sous des applaudissements nourris d’autosatisfaction…
Les jeunes l’ont bien compris, ils veulent des actions, pas du « bla-bla » et sont conscients que le travail se fait en dehors des salles obscures. Ils maintiennent la pression afin d’obtenir des changements significatifs pour assurer la sécurité des générations futures et actuelles. C’est pourquoi ils ont manifesté par milliers le 5 novembre à Glasgow. Partout dans le monde 200 manifestations ont eu lieu le même jour.
Le lendemain, leurs aînés les ont rejoint pour une marche mondiale pour la justice climatique.
6 ans après l’accord de Paris, les États devaient trouver un accord sur les règles de son application. C’est un échec cuisant, à l’image du président de la République qui a fait un discours plein de bonnes intentions à Glasgow, mais qui, une fois rentré en France, est plus empressé à vouloir réformer les retraites de nos enfants, alors que le rapport du COR démontre qu’il n’y a aucune urgence à le faire, plutôt qu’à s’engager à leur laisser une planète vivable et viable !…
Pour satisfaire ses soutiens il y a le feu au lac mais le brasier qui détruit la planète peut attendre!… L’inertie politique constatée COP après COP mène tout droit dans le mur d’une augmentation des températures de 4° d’ici la fin du siècle.
D’ailleurs, « l’accord » signé ce samedi ne garantit pas de contenir le réchauffement climatique a 1,5°, sans parler de l’aide nettement insuffisante « accordée » aux pays vulnérables touchés frontalement par le dérèglement climatique. Ces conférences réunissant certains chefs d’état ou leurs représentants mènent-elles à des actes concrets radicaux et significatifs ? Clairement NON.
Ils sont tous conscients de la gravité des menaces depuis au moins 1/4 de siècle mais les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter inexorablement… À quoi servent donc ces grands-messes où les responsables des États sont censés prendre des mesures suffisamment drastiques pour lutter contre le réchauffement climatique ? C’est le capitalisme qu’il faut mettre en cause.
Les citoyennes et citoyens sont légitimement en droit de se poser cette question et demander des comptes. Comme nous le dit la jeunesse mondiale, il y a Urgence et pas de planète B.