« Tu casses, tu reconstruis » : chiche Mr le 1er ministre !

Gabriel Attal dans son discours de politique générale a averti et ciblé les jeunes : « tu casses tu répares, tu salis tu nettoies ». Mais que fait le président de la République depuis sa prise de fonction en 2017 ?

Il casse les services publics frontalement quelques soient les gouvernements qui se succèdent et qui imposent sans aucune considération pour le peuple la loi du marché en appliquant avec zèle leurs orientations libérales que ce soit au niveau national comme européen. Ils se targuent tous de dire avec fierté que nos services publics sont une richesse.

Cette richesse, ils n’y sont pour rien, elle a été gagnée de hautes luttes et certainement pas par ceux qui passent leur temps à la démolir de façon méthodique et toujours avec le même acharnement.

Ils considèrent que nos service publics sont une dette, la fameuse « dette publique », obsession du ministre de l’économie. Les services publics jouent un rôle central pour toutes et tous. Ils garantissent l’effectivité de nos droits fondamentaux sans aucune discrimination dans le respect de l’égalité, de la liberté et de la fraternité.

A rebours des besoins de la population, les attaques coordonnées et brutales ne servent que les intérêts particuliers de quelques uns. L’Éducation Nationale et la santé ne disposent même pas d’un ministère de plein exercice dans le gouvernement de Gabriel Attal : c’est emblématique. Pourtant l’état dans lequel se trouve notre école et l’hôpital le nécessiterait grandement.

Établissements fermés impliquant des stratagèmes et des parcours du combattant pour s’éduquer ou se soigner avec des personnels dans des situations professionnelles intenables.

L’école et l’hôpital sont en crise, de la maternelle à l’université pour l’Éducation Nationale, de l’hôpital local au CHRU dans le secteur de la santé.

Les salaires et les conditions de travail sont des préoccupations majeurs car sans amélioration significative les problèmes d’attractivité et de qualité du service rendu ne seront pas résolus.

Fabien Roussel et Léon Deffontaines portent ce combat aux côtés des organisations syndicales. Dans la rue comme le 1er et le 6 février pour l’école mais aussi dans les instances parlementaires pour contraindre ce nouveau gouvernement qui n’a rien de nouveau à engager des actes forts au service de l’intérêt général.

Corine POSTAL