« Cela m’oblige pour les années à venir »… Les 100 jours, « Choose France » ?…

Réélu contre l’extrême droite il y a un an pour un 2ème mandat, Emmanuel Macron a bien oublié les éléments de son discours post-électoral !

Son calcul politicien pour sortir de son duel avec Marine Le Pen, il en paye le prix aujourd’hui mais ce sont les Français qui en subissent les conséquences.

Les voix qui ont permis sa « victoire » sont celles de citoyen(ne)s qui ne partagent en rien son projet pour la France. En plus d’une abstention conséquente au 1er et au 2ème tour de l’élection présidentielle, la perte de la majorité absolue à l’assemblée nationale est un total camouflet.

Le chef de l’État aurait dû réagir à cette crise démocratique et en tenir compte. Que nenni ! Il est dans le déni le plus total et a cru qu’il pourrait imposer une réforme des retraites inutile et inefficace en plus d’être anti-sociale. Il ne connaît pas les Français, la France et son histoire.

Le peuple refuse de tourner la page et le président ne peut plus sortir sans s’attirer les foudres des citoyens.

Lui et ses sous-fifres traitent la colère et la résistance avec dédain et mépris à l’image de Gabriel Attal qui connaît quoi de la vraie vie ? Ils en sont à faire interdire les casseroles !

Le 8 mai, un silence assourdissant sur les Champs Elysées d’un peuple bâillonné.

Un homme girouette qui, après avoir fait les yeux doux aux partis de gauche entre les deux tours de l’élection présidentielle les taxe de danger pour la République par l’intermédiaire de ses ministres et en particulier celui de l’intérieur qui surenchérit à l’envi.

Et, pendant ce temps, l’extrême droite jubile, Macron détournant les regards sur le péril qui menace réellement la démocratie. Les néofascistes défilent tranquillement dans les rues de Paris alors que la violence et la répression lors des manifestations contre la réforme des retraites sont dénoncées par l’ONU et la cour européenne des droits de l’homme.

Même les agences de notation qui ne sont que ce qu’elles sont rappellent à l’ordre le génie de la finance !

La dérégulation de la société, les Français n’en veulent pas. Ils demandent la reconstruction des services publics et la reprise du pouvoir sur l’économie.

L’assemblée nationale a montré la voie avec la proposition de loi portée par les communistes et votée contre l’avis du gouvernement visant à refaire d’EDF un groupe public unifié tant l’impact de la libéralisation de l’énergie est néfaste dans la vie des Français.

Des communistes étaient également bien présents et partie prenante le week-end dernier à Lure (Haute-Saône) pour défendre un nouvel élan pour les services publics. Ils ont participé activement aux différents ateliers évoquant les problématiques actuelles abîmant les services publics.

260 organisations signataires, associations, syndicats et partis politiques ont participé à ces journées de travail. Une feuille de route commune d’actions et de propositions ainsi que des dates sont déjà prévues pour séquencer la suite de cette initiative.

Les communistes y prendront bien évidemment toute leur part.

Corine POSTAL