Toutes et tous mobilisés le 10 novembre

 Les médias se déchaînent sur la meilleure manière de dépenser moins, de faire des économies d’énergie, brodent sur la température extérieure pour mieux renvoyer chacune et chacun vers sa responsabilité individuelle de la crise sociale, économique, écologique et masquer les vraies responsabilités : celles d’une grande bourgeoisie internationale toujours plus avide d’exploiter les travailleurs avec le soutien inconditionnel du gouvernement français.

Le drame humain de la guerre en Ukraine est oublié, banalisé. Alors que le gouvernement français devrait appeler à une conférence européenne pour la paix et la sécurité, sous l’égide des Nations unies comme le demande le PCF, il préfère défendre les intérêts économiques des vendeurs d’armes.

Comme la COVID, la guerre en Ukraine est utilisée pour les profits d’une minorité !

Et les médias, de plus en plus sous la coupe des marchés financiers – heureusement l’Humanité est là – développent les solutions individuelles, face à des enjeux dont la solution ne peut être que collective, favorisent le fatalisme quand ils ne donnent pas la préférence aux idées nauséabondes de l’extrême droite, comme le journal local du groupe Rossel qui reprend encore ce lundi les propos haineux de la petite fille LePen en conclusion de sa visite dans le département.

La bonne nouvelle de la semaine nous vient du Brésil avec la victoire à l’élection présidentielle de Lula : le monde n’est pas condamné à l’oppression ! Le fatalisme n’est pas de rigueur.

En France, le gouvernement prétend résoudre la crise politique en multipliant les 49.3 pour priver la représentation nationale de sa participation à l’élaboration des lois budgétaires, au mépris de la démocratie.

Pourtant le fatalisme n’est pas de rigueur comme le montre la lutte victorieuse des salariés des centrales nucléaires, celle de Chooz dans le département, qui ont arraché de substantielles augmentations de salaires !

Cette lutte pour de meilleurs salaires, contre les prélèvements indus sur le travail par les grands groupes, il nous faut la continuer. C’est le sens du soutien entier du PCF à l’appel par la CGT à une journée de grève et de manifestation le 10 novembre. L’inflation impose le retour à une échelle mobile des salaires comme le propose Fabien Roussel.

Michèle LEFLON