30kms/h dans le centre ville de Charleville alors que les transports ne suivent pas Un faux débat municipal

Dans le cadre de l’amélioration du trafic urbain dans la cité carolo M. le Maire propose de réduire la part de l’automobile en ville, avec tout un tas de mesures allant de la création de plusieurs giratoires à la réduction de la vitesse routière dans le centre et sur certains axes. Ces propositions pourraient faire l’objet d’un débat mais en premier lieu la réelle question à se poser est : « est-ce que les usagers routiers disposent de transports alternatif collectifs pour se rendre sur Charleville (bus ou trains) ? »

Les transports ferrés pour les habitants ardennais ou des départements voisins ne sont pas équitables pour tous. Beaucoup de citoyens n’ont pas d’autres options que d’utiliser leur véhicule personnel dans une période où le pouvoir d’achat est l’une des priorités majeures des Français qu’ils soient actifs, à la recherche d’emploi, étudiants ou retraités.

Pour réduire la part automobile en France ou même européen il faudrait des gares en périphérie des villes, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Sur Charleville la question de création d’une halte ferroviaire en périphérie avec des possibilités de garer son véhicule doit être réfléchie. Pour ne prendre qu’un exemple : la gare de Tournes prendrait tout son sens dans le débat avant de discuter du nombres de voitures quotidiennes dans la cité de Gonzague. Pour conclure avant de parler d’aménagement de Charleville, discutons d’abord du plan de relance du rail qui s’inscrit dans les accords pour le climat, et qui augmentera le pouvoir d’achat des futurs utilisateurs qui diminueront leurs frais de transport.

André GIRAUX