Une transition écologique à l’envers ?

Des projets nauséabonds pour la population, destructeurs de l’environnement, des sols, de l’air et de la vie sociale naissent dans le village de Rocquigny mais aussi dans tout le Porcien, les crêtes et la Thiérache ! Les différents projets mis actuellement sous statuts d’enquêtes publiques doivent être combattus avec la plus grande énergie. Il s’agit d’autoriser l’implantation de quantité d’éoliennes, d’autoriser l’appartenance d’une ferme de 310 vaches, avec les bêtes d’élevage nous approchons des 1000, et comme si cela ne suffisait pas, la mise en place d’une usine de méthanisation. Sur chacune de ces enquêtes beaucoup de choses peuvent être dites, à nous d’affûter nos arguments si nous ne voulons pas vivre terrés dans notre for intérieur. Pour tous ces projets c’est le capitalisme triomphant à l’œuvre.

En mettant les éoliennes comme les méthaniseurs dans les mains du privé, il s’agit de casser le service public de l’énergie. Les éoliennes contrairement aux idées reçues sont très polluantes, non seulement par leur fabrication et leurs implantations, mais aussi sur leur fonctionnement, elles ne produisent pas forcément à la période la plus utile d’où la nécessité de construire des usines de régulation. Les grands groupes acquièrent chez nous des quotas de prime en produisant de l’énergie dite propre, qu’ils utilisent ensuite pour nous fournir en électricité carbonée depuis l’étranger puisqu’il faut avoir recours à de l’énergie carbonée pour compléter le manque de productivité de l’éolien. On peut affirmer que cette production présente un bilan carbone contraire à l’effet recherché.

Dans notre région la population est de plus en plus combative contre ces turbines à fric et a de nombreux arguments pour s’opposer à leur implantation. N’oublions pas que leurs empreintes au sol nous privent en moyenne de 100 quintaux de blé par machine.

Deux questions : Pourquoi ne pas avoir installé une turbine à chaque barrage nouvellement refait sur la Meuse ? Pourquoi vendre nos barrages hydroélectriques ?

LES ALTERNATIVES EXISTENT : Le projet ASTRID arrivé en phase d’expérimentation est abandonné par le gouvernement en novembre 2019. 4,5 milliards d’euros de recherche sont ainsi sacrifiés. Les centrales ASTRID appelées aussi réacteurs à neutrons rapides avaient pour mission d’utiliser nos déchets d’uranium, de finir le cycle et de sortir avec zéro déchet, plutôt que de les enfouir. Ceux-ci étaient valorisés ; plus besoin d’importer de l’uranium et nous aurions pour 1000 années d’approvisionnement toutes mobilités confondues.

Roger et Astrid Dizy