Start-up : même pas peur !

Visiblement, le monde de ces nouvelles entreprises ne souffre pas de la crise provoquée par la pandémie de la Covid 19. Autant de plantes qui poussent comme des champignons dans un incubateur d’argent public et qui sont en bonne santé.
Mais, l’argent public c’est qui ? C’est NOUS. Banque Publique d’Investissement, niche fiscale pour les particuliers qui investissent dans ces entreprises, prêts garantis par l’État, prêts directs.
Pendant que le financement augmente pour ces start-up, il diminue pour les PME « classiques ».
Au niveau des créations d’emplois ? 10 000 selon le ministre de l’économie. Peut-être, mais ramené aux financements de la seule « BPI », cela correspond à 1 emploi créé pour 360 000 euros d’argent public !
Cela ne vous rappelle rien ? L’arnaque du CICE du président Hollande, pérennisé dans la loi par son successeur Macron. Pour quel résultat ?…
Dans ce monde très mal défini des start-up, des entreprises de tous genres essaient d’entrer dans la caverne d’Ali Baba appelée Next 40. Mais, dans le même temps, des pans entiers de notre économie sont en grande souffrance.
Des milliards brassés par ces start-up et quelques centaines de milliers d’euros pour des secteurs stratégiques avec à la clef, des milliers d’emplois menacés ou déjà supprimés.
Ces choix politiques sont plus que contestables mais cohérents avec un gouvernement ultralibéral.
Il y a urgence à ce qu’il y ait un véritable contrôle citoyen dans l’attribution et le suivi des aides publiques aux entreprises. Y a-t-il un intérêt pour la société ? Quelles seront les retombées environnementales, négatives ou positives ? Quels emplois à la clé ?C’est dans le sens de ce contrôle citoyen que les communistes proposent la création de fonds régionaux pour l’emploi.