Au revoir Donald

Après avoir sévi 4 ans au sein des USA et du monde, Donald Trump montre ses muscles en utilisant sa dernière carte avec son fan-club de milice fasciste. Lancées à l’assaut des institutions américaines et dans les rues du pays, ses troupes fanatisées et assoiffées de violence veulent plonger le pays dans la tourmente.

S’attaquer à un Parlement relève d’une atteinte grave à la démocratie, même quand celle-ci est affaiblie par la domination de puissances financières. Ce si grand pays donneur de leçon, ne devrait-il pas regarder devant sa propre porte ?

Les élu.e.s démocrates demandent à utiliser l’article 2 de la Constitution des États-Unis d’Amérique, qui stipule, dans sa section 4 : « Le président, le vice-président et tous les fonctionnaires civils des États-Unis seront destitués de leurs charges sur mise en accusation et condamnation pour trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs. »

N’aurait il pas été judicieux de le faire avant ? Son mandat a marqué par le racisme (oppression de la communauté Afro-Américaine, des latinos…), la violence, les dérapages médiatiques, les tweets incendiaires, la corruption mais aussi, les bavures policières. A l’international, Donald Trump a tenté d’intimider nombre d’États qui refusaient de se soumettre à l’impérialisme états-unien : le blocus de Cuba et l’interférence dans les affaires des pays d’Amérique du sud comme le Venezuela ont été les grands thèmes de son gouvernement, un gouvernement qui ose parler “liberté” mais fait de la répression totalitaire. Ironique n’est-ce pas ?

Cette invasion du Capitole restera-t-elle dans les cahiers de l’histoire comme témoignage des dérives possibles d’un dirigeant fascisant ?

Arrêtons d’écouter la bourgeoisie qui souhaite instaurer la division entre les travailleurs via les groupes néofascistes pour maintenir son pouvoir.