Pas d’émancipation politique sans émancipation culturelle

Cinémas, théâtres, musées… fermés. Le spectacle vivant n’a rien d’essentiel pour ce gouvernement. Le monde de la culture est méprisé !

Comment est-il encore possible, à ce point de l’épidémie, de laisser croire qu’une foule serait non contagieuse dans une grande surface, mais dangereuse dans une salle de spectacle, où les mesures sanitaires, d’une rigueur absolue sont appliquées ?

En cette période sombre de crises durables où le lien social se délie chaque jour un peu plus, l’accès à la culture est tout le contraire d’un supplément d’âme, mais ce qui nous constitue fondamentalement.

Le monde de la culture – gage majeur de démocratie et antidote puissant aux dérives liberticides – s’attendait à (re)devenir une priorité, non un « produit » de consommation réductible au mercantilisme et au pouvoir de l’argent.

Le mardi 15 décembre, dans toute la France le monde de la culture a fait entendre sa colère, les communistes sont et seront toujours de ce combat aux cotés de celles et de ceux qui nous ouvrent la possibilité du beau et du sens à travers les arts et la culture. Cela est essentiel. Au fil des ans, de nombreux intellectuels et artistes ont été compagnons de route du PCF : Aragon, Ferrat, Picasso…

Parce que la défense de la liberté de création et de la culture pour tous est dans le droit fil de notre histoire, nous la défendons avec toutes les composantes du monde de l’art, de la culture et de l’éducation populaire.