L’ingérence de Macron au Liban

Avant même l’explosion accidentelle du port de Beyrouth, le Liban était aux prises avec une grave crise économique : le chômage augmentait à toutes vitesses, le gouvernement avait dû déployer l’armée pour tenter de contenir la contestation sociale, tandis que les cas de Covid se multipliaient dans la population. Depuis la catastrophe du port de Beyrouth, la situation ne cesse d’empirer.

Incapable de régler les problèmes locaux, E. Macron fait du néo colonialisme au Liban. Il a exhorté les dirigeants libanais à former un nouveau gouvernement, perpétuant ainsi la tradition d’ingérence des grandes puissances dans les affaires internes libanaises. Il a lancé un véritable ultimatum au dirigeants libanais, les enjoignant à former au plus vite un gouvernement susceptible de mener des réformes ; hors, les ingérences étrangères ne font que pérenniser le système politique libanais actuel. Les réformes préconisées par le FMI qu’Emmanuel Macron appelle de ses vœux, n’ont aucune chance d’assainir et d’améliorer l’activité économique.