Antisémitisme et défense de la démocratie

Le 12 novembre dernier les citoyens français étaient invités par la Présidente de l’Assemblée Nationale et le Président du Sénat auxquels s’est jointe la première ministre, à manifester contre l’antisémitisme. Données à l’appui il est indéniable que l’on traverse depuis quelques temps une véritable recrudescence des actes antisémites. Une chose est certaine, tous les citoyens juifs vivant en France ne sont en rien responsables des actes et de la politique de guerre émanant du gouvernement du 1er ministre israélien Benyamin Netanyahou, tout comme les Palestiniens et ou les musulmans présents sur le territoire national ne sont pas des soutiens du mouvement terroriste du Hamas.

C’est pourquoi il aurait été plus juste d’appeler à une manifestation nationale contre l’antisémitisme, contre tous les racismes et pour exiger un cessé le feu immédiat et une libération des otages afin d’épargner les milliers d’innocents victimes de l’aveuglement des protagonistes guidés par leur fanatisme. 

Malheureusement cette perception des choses n’est pas venue à l’idée de celles et ceux qui ont utilisé cette énième épisode de guerre par, j’ose le dire, démagogie allant jusqu’à accepter dans les cortèges des manifestations des représentants de partis et d’élus ouvertement xénophobes. Sans oublier la cheffe du gouvernement défendant la démocratie à coups de 49.3 pour faire passer des lois antisociales rejetées par le peuple face à des parlementaires réduits par force au silence.

Le monde et ses citoyens ont besoin d’un véritable mouvement pacifiste pour qui la priorité est le vivre ensemble libre et heureux plutôt que le toujours plus en matière de bénéfices  réservé à une caste qui se croit supérieure et protégée par sa richesse.

Patrick LATTUADA