Agglomération, il faut mettre un terme aux dérives autoritaires

La grogne des syndicats contre le directeur général des services de l’agglomération « Ardenne Métropole », monsieur J.M Roscigni, est totalement fondée. Les conséquences d’une gestion très autoritaire au-delà d’un climat exécrable dans le personnel pousse plusieurs cadres à démissionner. Cette situation n’a pu se développer que par l’absence chronique du Président de l’agglomération, Boris Ravignon. En effet, le cumul des mandats (ville-agglomération-région) ne peut reposer que sur une carte blanche au DGS. Cette gestion qui écarte les élus, représentants leur commune, du fonctionnement de l’établissement public de coopération intercommunale convient bien au Président.

Il est urgent de mettre un terme à cette dérive en rappelant au DGS qu’il est sous la responsabilité directe des élus et qu’il doit appliquer le respect dû aux salariés. D’autant, que plusieurs services de la ville de Charleville-Mézières sont mutualisés et des conséquences se font sentir sur plusieurs agents de la ville chef-lieu.

Sylvain Dalla-Rosa