Services d’aide à domicile : l’urgence de moyens !

Les salarié.e.s de l’ADAPAH sont dans l’action actuellement pour la revalorisation de leur indemnité kilométrique qui n’a pas varié depuis 2008 et pour avoir enfin une meilleure conciliation entre leur vie professionnelle et leur vie familiale avec l’arrêt des séquences de travail de six jours consécutifs et un jour de repos supplémentaire par quinzaine. Elles et ils étaient en grève ce lundi 9 mai, à l’appel de leur syndicat CGT. Plus de soixante salarié.e.s étaient présents devant les locaux de l’ADAPAH sans compter tous ceux passés les soutenir. Le mouvement est reconduit ce vendredi 13 mai.

La Fédération des Ardennes du PCF les assure de tout son soutien.

Tout le monde s’accorde sur la nécessité de mieux valoriser le travail nécessaire de ces salariés, mais chacun se renvoie la balle : la direction de l’association au conseil départemental qui la finance, le conseil départemental vers l’État ou la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie).

La sous-traitance à des associations mais aussi de plus en plus à des entreprises cherchant le profit ne répond ni à l’intérêt des salariés, ni à celui des bénéficiaires et c’est pour cela que le PCF réclame un service public pour l’autonomie des personnes âgée ou en situation de handicap.

Quant au financement, Macron a fait de l’esbroufe avec la mise en place de la « 5ème branche » mais à part des transferts financiers de l’État ou de l’Assurance Maladie, les moyens nouveaux ne sont pas au rendez-vous. Augmenter les cotisations patronales de l’Assurance Maladie et faire cotiser les revenus financiers des entreprises répondraient mieux aux besoins !