Saignée de l’hôpital et des EHPAD publics : encore 5 ans de Macronie ?…

Il ne faut rien attendre du président le plus mal élu depuis 1969. Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut rien entendre.

Il n’y a donc rien à attendre d’un monarque qui, pour celles et ceux qui y ont cru, nous affirmait que le monde d’après serait différent du monde d’avant la crise sanitaire. Celle-ci a montré à la loupe les dysfonctionnements du service public de la santé au sens large du terme que nous dénonçons depuis presque 30 ans.

Un sous financement chronique conduisant à des fermetures d’hôpitaux, de maternités, de services, de départ de personnels conséquence de conditions de travail devenues insupportables. Cette politique de destruction de notre système de santé et de protection sociale ne peut que se poursuivre.

En effet, le président de l’Assemblée Nationale comme le ministre de l’économie se félicitent de la réélection de leur poulain. « Une victoire plus large que Mitterrand en 1988 ». « Un mandat clair pour faire les réformes nécessaires ».

Ils n’ont vraiment rien compris ou ils font semblant. Ce jeux est dangereux et irresponsable.

Ces dernières années, le président Macron par l’intermédiaire des ARS a largement favorisé le secteur marchand lucratif. Pas étonnant au vu de son CV ! Les cliniques comme celle de Bezannes à Reims siphonnent et débauchent les personnels et notamment les médecins des CHU et hôpitaux publics.

Pas difficile quand les conditions de travail ne cessent de se dégrader et qu’elles deviennent inhumaines.

Pour achever le travail, l’hôpital étant considéré comme une entreprise, on laisse vieillir les bâtiments en limitant les investissements, les déclarant vétustes ; on les ferme pour des structures de plus en plus gigantesques et éloignées des usagers avec des lits en moins.

La médecine de ville n’est pas en reste : parcours du combattant pour trouver un médecin traitant, dépassements d’honoraires prohibitifs pour les spécialistes quand on en trouve !

Les « complémentaires santé » sont de plus en plus chères.

Les EHPAD privés lucratifs affichent des tarifs indécents pour des prises en charge maltraitantes…

Les prix des médicaments sont exorbitants et achetés dans l’opacité la plus complète.

La seule solution pour arrêter la casse de la santé et de la protection sociale est de donner une majorité de gauche à l’Assemblée Nationale.

Les communistes se prononceront clairement pour un service public de santé donc 100 % Sécu financé par les cotisations salariales et patronales et soutiendront les prélèvements sur les revenus financiers.

Alors, les 12 et 19 juin prochains, votez pour un candidat de la gauche rassemblée.