Mercredi 31 Mars : Les retraité-e-s dans la rue ! Rassemblement et Manifestation. Toutes et tous à 14h00 devant la préfecture

Un pouvoir d’achat en recul : De mesures fiscales défavorables en blocage des pensions, depuis plusieurs années, les retraité-e-s vivent de plus en plus mal. Entre le 1er janvier 2008 et le 31 décembre 2019 les pensions nettes ont progressé de 6,26 % pendant que l’indice des prix Insee augmentait lui de 12, 93 %. La réponse gouvernementale, c’est une revalorisation de 0.4 % et le gel des complémentaires ! L’intersyndicale des retraité-e-s exige une revalorisation immédiate de 100€ comme première étape avant d’autres augmentations !

Le droit à la santé pour tous : Les retraité-e-s doivent pouvoir se soigner correctement. Il faut garantir l’accès aux soins en multipliant les centres de santé publics avec nombre de médecins généralistes dans tous les territoires. La pandémie a mis en lumière l’immense manque de moyens des hôpitaux publics, depuis 30 ans 100.000 lits ont disparu et les effectifs ont été saignés ! Exigeons 100.000 embauches immédiates !

La sécurité sociale : Alimentée par les cotisations que les retraité-e-s ont payé toute leur vie de labeur, notr Sécu ne doit pas servir à financer le « quoi qu’il en coûte » de Macron et pas question que les actionnaires des laboratoires pharmaceutiques se gavent sur son compte ! Et si les patrons payent ce qu’ils doivent et que cessent les exonérations, alors oui, il serait largement possible de financer :

Un droit à l’autonomie financé à 100% dans la branche maladie de la Sécu. Que ce soit en Ehpad ou au niveau des services à domicile le manque de personnel est criant. Le formidable dévouement des soignants ou des aides à domicile ne peut plus suffire et il faut d’urgence que la situation évolue dans le bon sens. Exigeons la création d’un grand service public de l’autonomie avec les embauches nécessaires. Exigeons que soit votée rapidement une loi répondant aux besoins de la société au niveau du grand âge et de l’autonomie. Le droit à l’autonomie est indissociable d’une approche globale de la santé et doit être reconnu dans la branche maladie. Il ne doit pas être financé par les retraité-e-s, ni par l’impôt, ni par des mesures fiscales supplémentaires.

Alain Janvre