Violences contre les lycéennes et lycéens mobilisé.e.s

Depuis la rentrée chaotique de la semaine dernière causée par l’incapacité du pouvoir en place de mettre sur pied un protocole sanitaire rigoureux, efficace et réalisable dans les lycées, les mobilisations s’enchaînent. Les lycéennes et les lycéens veulent étudier dans de bonnes conditions, et sans courir le danger sanitaire que représente la COVID 19. Il en est de même pour les professeurs qui se mobilisent également, qui font grève et font acte de résistance lors d’AG pour exiger la sécurité de toutes et tous. La jeunesse communiste est à l’avant garde de la mobilisation lycéenne depuis 2 semaines maintenant. En tant que première organisation de jeunesse, nous appelons à bloquer chaque lycée du pays tant que nos revendications n’auront pas été prises en compte ! Nous exigeons le dédoublement des classes, la gratuité des masques et du gel, l’allongement des temps de recréation et de cantine pour assurer la distanciation physique ainsi que la gratuité totale des outils informatiques pour suivre des cours à distance. La journée de mobilisation du mardi 10 novembre a encore une fois été marquée par un usage de la violence sur des lycéennes et lycéens mobilisés.

Tout au long de la journée, et dans tout le pays, les forces de l’ordre ont fait usage de leurs matraques et de gaz lacrymogènes face à des jeunes dont le seul tort a été d’exprimer leur volonté d’étudier sans mettre leur santé en danger. Pour cela, certaines et certains ont même été placés en garde à vue. Parmi elles et eux se trouvaient nombre de jeunes communistes. Depuis le début de son quinquennat, Emmanuel Macron fait glisser notre pays vers la pente dangereuse de l’autoritarisme et de la répression. Jamais nous ne devons nous habituer à ces scènes indignes d’un état de droit !
Esteban EVRARD