Atteinte à la liberté de la presse en vue

la nouvelle idée du ministère de l’Intérieur pour les manifestations : le Schéma national de maintien de l’ordre. Ce nouveau projet de loi consiste en la reformation des gestes de sommation : avec plus de libertés pour les forces de l’ordre, l’usage d’armes et les arrestations arbitraires ? Une chose est sûre : c’est un moyen pour faire taire les journalistes présents sur le terrain. En effet, priver directement les journalistes de leur carte s’ils sont au cœur des manifestations, filment les arrestations musclées ou les bavures, est plus simple que de laisser les images parler d’elles-mêmes. Les sites d’informations indépendants sont ainsi des cibles de choix de Monsieur Darmanin ce qui constitue déjà une atteinte aux droits de l’Homme (article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, 1948 : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions, et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».

Plusieurs syndicats de journalistes, mais également la Ligue des Droits de l’Homme, demandent une correction de cet article qui entraîne une réduction radicale des libertés au droit d’informer les français, de ce qui se déroule au cours des manifestations, et ce en tous lieux. Il est inquiétant de voir des pratiques douteuses d’un État qui cherche à réduire la liberté de manifester, des principes dont la presse commence à être le cœur de cible. Ce ne sont pas les principes de notre ADN. Serait-ce la fin de la liberté de penser et d’informer ?