Qui peut aujourd’hui rester insensible à la problématique du vieillissement ? A l’heure où trop de nos aînés terminent leur jours dans des conditions d’isolement et de précarité indignes d’une démocratie, la question de la prise en charge des personnes âgées revient de plus en plus fréquemment dans le débat public. Les élections départementales sont une occasion de relancer ce questionnement et de faire connaître les propositions communistes dans ce domaine.
Au niveau national, lorsqu’une personne âgée est placée en EHPAD, le reste à charge qui lui incombe est souvent beaucoup trop élevé compte tenu de ses ressources, tout en ne lui donnant droit qu’à un service pour le moins insuffisant, faute de personnel et de médicalisation. Il est de notoriété publique que de grands groupes capitalistes privés ont dorénavant la mainmise sur ce secteur. Les services d’aide à domicile associatifs sont pour leur part quasiment asphyxiés financièrement, et ce sont les usagers qui en font les frais. En EHPAD ou au sein des sociétés d’aide à domicile, 90% des salariés sont des femmes, qui subissent souvent du temps partiel imposé, sachant que les minimas conventionnels du secteur médico-social sont souvent inférieurs au SMIC.
Précarisées, maltraitées par le système patriarcal de moindre coût du travail, ces femmes subissent de plein fouet le manque de politique publique quant au vieillissement de la population.
Le Parti Communiste est force de proposition au niveau départemental. Certaines sont urgentes, telle qu’une augmentation de la rémunération horaire des services à domicile financée par un engagement de l’état à hauteur de 50% de la dépense.
Le droit du travail et les conventions collectives doivent être dûment appliquées dans ce secteur. Le département devrait aussi impulser la construction d’ EHPAD publics sans but lucratif, en priorité dans les territoires déficitaires ; il pourrait également mettre fin à la participation financière des petits-enfants dans le cadre de l’aide sociale départementale à l’hébergement.
La dignité humaine n’est pas négociable quel que soit l’âge, les prochaines élections sont une occasion d’agir concrètement sur les conditions de vie de nos aînés et de leur assurer le meilleur accompagnement possible.

Le 4ème canton de Charleville-Mézières a plusieurs visages : de la pauvreté profonde et ancrée à Mohon et La Ronde Couture, en passant par des zones plus résidentielles ici et là, y compris à la Croisette, et même un quasi village à La Francheville. Mais la précarité multiforme, renforcée par la crise sanitaire actuelle, ne fait que grandir au fil des années dans l’ensemble du canton.
L’Assemblée nationale vient de voter à l’unanimité, après un débat de fond, la proposition de loi que le député communiste André Chassaigne a porté depuis 2017 en faveur de la revalorisation des retraites agricoles en France continentale et dans les Outre-mer. Ce vote concrétise une première avancée, attendue depuis des décennies par les retraités agricoles et leurs représentants associatifs et syndicaux. Le minimum de pension pour une carrière complète de chef d’exploitation passera ainsi à 85 % du SMIC, avec une revalorisation moyenne de 120 euros mensuels au 1er janvier 2022 pour près de 200000 retraités actuels mais aussi pour les futurs retraités. Fruit d’un long travail, cette première avancée doit permettre de continuer à tracer le chemin d’une reconnaissance à la hauteur de tous les travailleurs de l’agriculture, et en particulier des femmes, et de leur garantir un haut niveau de protection sociale. Ce n’est pas encore un niveau digne de pension mais c’est une progression importante pour celles et ceux qui perçoivent en moyenne une pension de 900 euros. Pour de nombreuses agricultrices cette pension est de 600 euros !
L’annonce de crédits supplémentaires et de l’annulation des suppressions de postes au CHU de Reims lors de la venue du Président de la République est évidemment une bonne nouvelle.
Les rumeurs vont bon train quant à l’arrivée possible de l’enseigne Starbucks à Charleville-Mézières. Bien qu’aucun emplacement n’ait encore été choisi par l’entreprise, il est probable que l’installation se fasse en centre-ville, aux alentours de la Place Ducale. Il est à noter que KFC prévoit de son côté d’ouvrir une franchise à la Croisette en juin de cette année et que Burger King envisage également l’ouverture de deux restaurants dans les zones commerciales de la Croisette et de Villers-Semeuse.
Malgré la pandémie et ses conséquences sur l’emploi, le gouvernement persiste pour limiter l’accession aux allocations chômage : 1,7 million de travailleurs vont être pénalisés dès juillet prochain en changeant le mode de calcul de l’allocation.
Il s’agit là d’une revendication partagée par le plus grand nombre, éthique, nécessaire même d’un strict point de vue sanitaire : le virus traverse les frontières et les océans.