Sept ans de macronisme et une France qui va toujours plus mal ! Avec un leit-motiv, à part pendant le COVID : diminuer les dépenses publiques – sauf celles destinées aux entreprises – et la richesse va ruisseler ! Le résultat est là ! Une partie de notre peuple s’enfonce dans la misère, l’école va mal, la santé va mal et les suppressions d’emplois se multiplient : Michelin, Auchan, Arcelor Mittal, Reims Aérospace … Le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, ne se veut pas rassurant sur la suite ! Le président de la Fédération des industries des équipements pour véhicules évoquait en septembre dernier une perte possible de « la moitié des emplois [dans la filière] sur les cinq années à venir ». Dans les Ardennes, Walor (les anciens ateliers des Janves) met la clé sous la porte. Forgex (groupe dont un des sites est à Monthermé) ne s’y est pas trompé : il y a un énorme savoir-faire à ne pas perdre. Hélas, la reprise va laisser sur le carreau la moitié des salariés et la direction de Walor ne veut donner que des miettes comme indemnités supra-légales de licenciement alors que le groupe est adossé à Mutares ( 7 milliards de C.A, 400 millions de bénéfices et un budget pour le PSE de 0 € )
En s’appuyant sur l’importance du déficit budgétaire laissé par les précédents gouvernements à force d’aides aux entreprises, le gouvernement Barnier poursuit les mêmes politiques en les aggravant ! Pourtant l’Espagne qui a augmenté les salaires voit sa croissance revenir, à la différence de l’Allemagne qui s’enfonce dans la crise !
Comme le dit le PCF depuis longtemps il faudrait conditionner les aides aux entreprises à des engagements sur l’emploi, la transition écologique. Il faudrait développer les services publics, la formation. Il y a besoin en urgence d’avances massives, financées à taux zéro et provenant de la création monétaire. Le PCF propose que le pôle public bancaire, Poste et CDC, soit mobilisé à cette fin. Au-delà, il faut créer pour les pays de l’UE un fonds européen pour les services publics alimenté par la création monétaire de la BCE.
Mais le gouvernement préfère s’enfermer dans son dogme du toujours moins de dépenses publiques ! Dans un déni démocratique total, favorisé par l’extrême droite, il tient le cap de l’austérité. Les projets de budget de l’État et de la Sécurité Sociale sont un assemblage de mesures toxiques. Signalons en une particulièrement caricaturale : l’instauration de 3 jours de carence dans la fonction publique : cela veut dire qu’un fonctionnaire grippé va, pour ne pas perdre de salaire, contaminer les enfants à l’école, les malades à l’hôpital ou ses collègues de travail ! Avec les autres atteintes à la fonction publique, cela a mis le feu aux poudres et une large intersyndicale de la fonction publique appelle à une journée de mobilisation le 5 décembre.
Les Ardennais.e.s qui habitent dans la 1ère circonscription du département (Charleville/Rethel) vont avoir l’occasion de s’exprimer les 1er et 8 décembre prochain. Les élections partielles ont toujours valeur de test : montrons que la population adhère de plus en plus au programme du Nouveau Front Populaire en allant voter pour Damien Lerouge et Irène Perrin-Toinin.
Michèle LEFLON