Le génocide Palestinien

Israël a arraisonné le bateau humanitaire (le Madleen) qui se rendait à Gaza pour apporter la solidarité internationale au peuple Palestinien qui subit un véritable génocide.

Le bateau humanitaire a été dérouté dans la nuit de dimanche 8 à lundi 9 juin par l’armée israélienne. La France doit agir pour qu’une coalition internationale, sous l’égide de l’ONU, intervienne pour le cessez-le-feu et la paix.

L’intensification des opérations militaires israéliennes, désormais dans le sud de la bande de Gaza, exposent des centaines de milliers de personnes aux bombardements. A ce jour ce sont des dizaines de milliers de civils qui en ont été victimes. Près d’un million d’enfants a été déplacé de force et se retrouvent sans eau, nourriture ni protection.

La France, les élus, ne peuvent rester silencieux devant ce massacre et le non respect du droit international. Lundi 9 juin une quarantaine de personnes s’est rassemblée place de l’Hôtel de Ville à Charleville-Mézières pour dénoncer cette situation.

Le droit de vote pour les femmes, une avancée démocratique !

La date du 29 avril 1945, il y a 80 ans, les élections municipales resteront marquée par un changement démocratique dans le mode de scrutin électoral. A partir de cette date le droit de vote est accordé aux femmes.

C’est le 24 mars 1944 que l’Assemblée consultative, réunie à Alger, qu’est adopté l’amendement du communiste Fernand Grenier qui instaure le droit de vote et d’éligibilité pour toutes les femmes. Malgré l’évident moment d’un progrès démocratique la droite et les centristes sont mitigés. A tel point que le droit de vote pour les femmes n’apparaît pas comme proposition dans le programme du Conseil National de la Résistance.

Six mois après les élections municipales, le 21 octobre 1945, ont lieu les premières élections législatives d’après-guerre. A cette occasion trente trois femmes sont élues. Dix sept sont communistes.

Les Ardennes ne sont pas en reste. Yvonne Dauby-Godard est élue maire de Mohon sous l’étiquette PCF le 4 décembre 1945. Elle est la première femme élue maire dans le département des Ardennes. C’est une militante communiste. Elle est membre, au moment du Front Populaire, du Centre laïc des auberges de jeunesse. Institutrice à Houldizy en 1942, elle entre au PCF par l’intermédiaire de Raymond Deparpe, instituteur communiste. Son premier acte de résistance est le collage d’affiches à Mohon pour inviter la population à se rendre au monument aux morts le 11 novembre 1943. Le matériel d’impression (ronéo, machine à écrire, tracts) se trouve caché dans son domicile.

Sylvain DALLA ROSA

Construire une société du vivre-ensemble avec le Parti Communiste

Alors que l’actualité de notre pays est émaillé de faits d’une violence inouïe que ce soit le crime raciste perpétré dans le Var à l’encontre de cet homme tunisien, ou le meurtre par un jeune collégien d’une maman assistante d’éducation, il est temps pour les pouvoirs publics de prendre la mesure de l’installation de cette violence et de l’insécurité qu’elle génère pour tou.tes nos concitoyens.nes qu’ils viennent d’ici ou d’ailleurs.

Comme l’affirme le communiqué du PCF rédigé par Bora Yilmaz : « contre les valeurs de solidarité et de fraternité, l’extrême droite française défend avec les ultra libéraux les principes de la concurrence et la lutte de tous contre tous en lieu et place de la lutte des classes et de la devise républicaine : Liberté, Égalité et Fraternité.

Ce sont ces convictions qui arment les assassins d’Hichem Miraoui ou d’Aboubakar Cissé, fin avril dans le Gard. »

Hier, cette jeune femme assistante d’éducation a été assassinée par un collégien issu de l’établissement dans lequel elle travaillait. Au choc face à l’horreur s’ajoute la colère à l’heure où les agents publics ne sont plus en sécurité dans l’exercice de leurs missions au point de perdre la vie. Comment est-il possible que ce collégien ait pu avoir la possibilité d’effectuer ce passage à l’acte ultra violent ?

La pénurie des moyens et la désorganisation de l’Éducation Nationale s’ajoutent à l’état de maltraitance de la Protection de l’Enfance. C’est ce qui a été souligné lors des Assises de la Protection de l’Enfance organisées par le PCF au siège du Colonel Fabien il y a quelques jours. Véronique Sanchez-Voir, de la commission « Protection de l’Enfance » affirme :

« La précarité croissante, les violences intra-familiales, la prostitution des mineurs, les troubles psychiques sont des symptômes d’une société qui perd tout ses repères.

Ces symptômes nous obligent à un sursaut, et ce sursaut ne viendra pas d’une simple réforme technique.

Ce sursaut doit être porté, et c’est tout le sens de mon propos par une rupture politique.

Nous devons sortir la protection de l’enfance du discours émotionnel, compassionnel, et le repolitiser. »

Irène PERRIN TOININ

Secrétaire de section de Charleville-Mézières

Le PCF présentera le 16 juin un projet pour le nucléaire durable

Pour répondre au défi climatique et viser la sortie des combustibles fossiles, le nucléaire restera incontournable : les énergies renouvelables seront indispensables mais ne suffiront pas.

Quels moyens se donner pour prolonger la durée de vie des réacteurs existants ainsi que le déploiement des nouveaux réacteurs EPR ? Quelles implications pour le service public, la formation, la recherche, le maintien et développement des compétences, la politique de sûreté et pour anticiper les futurs démantèlements ?

De plus la relance de la filière nucléaire soulève la question de la durabilité de la ressource mondiale en uranium : la filière des réacteurs à neutrons rapides surgénérateurs répond à ce défi et permet la fermeture du cycle du combustible.

Il est donc aussi urgent de relancer l’étude de conception et d’industrialisation d’un réacteur prototype à neutrons rapides en vue d’une mise en service dans la décennie 2040 et préparer l’industrie du cycle du combustible de tels réacteurs.

Ainsi, dans le prolongement du plan climat Empreinte2050, le PCF présentera le 16 juin un projet pour le nucléaire durable permettant de relever ces défis !

La nationalisation d’Arcelor Mittal à l’ordre du jour

Pour notre souveraineté industrielle, comme pour notre quotidien nous avons besoin d’acier. C’est vital ! Et nous avons besoin de le produire en France pour garantir la relance industrielle, pour protéger l’emploi et le climat.

Mais depuis 20 ans, la sidérurgie française comme européenne ne cesse de reculer. En France, la moitié des emplois et de nombreuses capacités de production ont déjà été supprimées !

Le milliardaire indien, Lakshmi Mittal a fait main basse sur Arcelor en 2006 pour former le premier producteur d’acier mondial. En France, ce sont 15 400 salariés répartis sur une quarantaine de sites dont les hauts-fourneaux stratégiques de Dunkerque et Fos-sur-Mer mais aussi à Mouzon dans les Ardennes.

En 10 ans, Mittal a déjà englouti près de 400 millions d’euros d’argent public pour verser, en 2024, plus d’1 milliard de dollars de dividendes à ses actionnaires et supprimer plus de 1 000 emplois !

En parallèle, ArcelorMittal poursuit ses investissements massifs au Brésil, en Inde et aux États-Unis, et prépare la délocalisation de sa production « verte » hors d’Europe. Pour garantir l’avenir de la filière sidérurgique française, préserver des dizaines de milliers d’emplois et assurer la transition écologique, les parlementaires communistes ont déposé une proposition de loi pour la nationalisation d’ArcelorMittal France.

Pour faire grandir le mouvement, les communistes, partout en France, lancent une grande campagne de soutien et de pétition. Signez la pétition proposée par le PCF sur https://www.pcf.fr/nationalisation_arcelormittal

La provocation de l’UIMM !!!

Sous le titre « souhaitons nous encore une industrie dans notre département » l’Union des industries et métiers de la métallurgie Champagne-Ardenne (UIMM) vient de s’offrir une page complète dans la presse locale. Au delà de ce que peut coûter une pleine page de publicité (environ 3000 euros?) les patrons de la métallurgie ne manquent pas d’air. Au plan national ce sont quelques 300 000 emplois qui sont menacés ou supprimés dont 13 000 directement dans la métallurgie.

Régulièrement des annonces de fermetures d’entreprises sont publiées. Dans ce désastre industriel la responsabilité des employeurs, qui adhérent à l’UIMM, est évidente. Quand on sait que ce syndicat patronal est la branche la plus importante du MEDEF Ardennais on ne peut s’empêcher de penser que cette publicité est une provocation. Surtout quand on regarde le contenu de la publicité de l’UIMM. Les patrons de la métallurgie déclare  » les entreprises industrielles veulent se développer et préserver l’emploi ». Aucun mot en revanche sur les différents dispositifs locaux d’aides financières aux entreprises. A l’image de Thomé Génot à Nouzonville c’est le patronat qui a majoritairement profité de la manne financière venant de l’argent public.

Le dernier dispositif en place s’intitule  » Pacte Ardennes ». Signé le 15 mars 2019 il se donne l’ambition de faire des Ardennes un département d’avenir. Rien cependant sur les entreprises en difficultés comme Walor à Bogny sur Meuse ou Stellantis aux Ayvelles.

Comment ne pas tenir compte de l’opinion des Français.e.s ?

Le 29 mai 2005, il y déjà 20 ans, les Français.e.s étaient appelé.e.s à approuver par référendum le Traité de Constitution Européenne (TCE). Malgré la dramatisation du débat c’est le NON qui l’emporta avec près de 55% des voix. Dans les Ardennes le rejet du Traité est encore plus flagrant. Le résultat est sans ambiguïté 62,79% de NON sur 130 267 votants.

Le Parti Communiste Français avait mené campagne pour un NON de gauche. Le TCE était une imposture et reprenait quasiment à l’identique le traité de Maastricht. C’est J. Chirac, à l’époque Président de la République, qui avait annoncé le 14 juillet 2004, que les électeurs.rices seraient consultés par référendum. Persuadé que cette annonce allait mettre un terme à l’exigence populaire d’un débat démocratique c’était sans compter sur la volonté de débattre qui animait les Français.e.s. C’est le journal l’Humanité qui a pris l’initiative de publier l’intégralité du TCE soumis au vote. Pour la campagne pour le OUI on devait retrouver le PS, les Verts, et naturellement l’ensemble de la droite UMP et UDF.

Le slogan des militants du NON était clair « NON à l’Europe libérale, oui à l’Europe sociale ». C’est sur cette base que les communistes ont mené campagne pendant des mois. On comprend mieux l’enjeu de cette consultation quand on sait que c’est Giscard d’Estaing qui était chargé de diriger la réflexion pour rédiger le TCE. Ou en sommes nous aujourd’hui?

Malgré le désaveu subit par les tenants du OUI au Traité ceux-ci ne désarment pas. Après un passage à vide ils sont repartis à l’offensive pour la construction d’une Europe anti-démocratique et anti-sociale. Échaudés par le résultat c’est vers le parlement que se sont tournés les battus du référendum. Un traité dit de « Lisbonne » une copie du TCE sera adopté par les députés par 366 voix. Le Sénat leur emboîtera le pas.

Malgré cette récupération qui bafoue la volonté populaire l’espoir de construction d’une autre Europe demeure. Celle-ci repose sur la volonté populaire d’être entendu.

Sylvain DALLA ROSA

Le pluralisme bafoué

Le pluralisme de la campagne pour les prochaines élections municipales (mars 2026) commence mal dans le journal l’Ardennais appartenant au groupe belge Rossel. Dans un billet qui se prétend informé, est annoncé en vrac la candidature probable du maire de droite de Charleville-Mézières et l’absence de la gauche.

Si le rédacteur (trice) avait pris soin de se renseigner on aurait pu lui dire que la gauche et un mouvement citoyen se sont déjà réunis avec la participation de toutes les composantes carolomacériennes. A cette occasion a été débattue la nécessité d’avoir une liste commune de la gauche. D’ores et déjà des groupes de réflexion ont été mis en place. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que le maire sortant est largement cité dans le journal local. On peut même dire que c’est régulier.

Autre désinformation est l’annonce affichée que pendant le mandat municipal qui s’achève il n’y a pas eu d’opposition au maire de droite. Pendant toute cette période les trois membres de l’opposition municipale ont mis toute leur énergie pour combattre la gestion du maire et en priorité de défendre les services publics. Cette opposition a été largement censurée.

Il y a quelques semaines l’Ardennais avait publié un encart annonçant que le journal respecterait le pluralisme. C’est mal parti……

Sylvain DALLA ROSA

La psychiatrie maltraitée

L’accès aux soins est de plus en plus compliqué ! Dans ce cadre, la psychiatrie est particulièrement malmenée. Les Secteurs de psychiatrie ne sont plus seulement en incapacité de répondre aux besoins, mais se trouvent de plus en plus maltraitants et déshumanisants, tant pour la population que pour les soignants.

Les choix politiques austéritaires ont conduit à renoncer aux missions fondamentales de prise en charge des souffrances psychiques des plus graves aux plus bénignes avec une continuité des soins.

Cela s’est traduit par des tris successifs aboutissant à la situation actuelle où seuls les plus malades et en crise sont pris en charge. On a dissocié psychiatrie et santé mentale et segmenter les prises en charges.

Les moins malades ne relèveraient pas de la psychiatrie de secteur, mais des dispositifs dits de santé mentale (quelques consultations chez le psychologue). Cela donne le sentiment d’une réponse graduée et dégradée là où il s’agit en fait d’une discontinuité organisée des soins et du dépeçage du service public avec orientation vers le secteur libéral et le privé lucratif, allègrement financé par la Sécurité Sociale.

Michèle LEFLON