Alors que l’actualité de notre pays est émaillé de faits d’une violence inouïe que ce soit le crime raciste perpétré dans le Var à l’encontre de cet homme tunisien, ou le meurtre par un jeune collégien d’une maman assistante d’éducation, il est temps pour les pouvoirs publics de prendre la mesure de l’installation de cette violence et de l’insécurité qu’elle génère pour tou.tes nos concitoyens.nes qu’ils viennent d’ici ou d’ailleurs.
Comme l’affirme le communiqué du PCF rédigé par Bora Yilmaz : « contre les valeurs de solidarité et de fraternité, l’extrême droite française défend avec les ultra libéraux les principes de la concurrence et la lutte de tous contre tous en lieu et place de la lutte des classes et de la devise républicaine : Liberté, Égalité et Fraternité.
Ce sont ces convictions qui arment les assassins d’Hichem Miraoui ou d’Aboubakar Cissé, fin avril dans le Gard. »
Hier, cette jeune femme assistante d’éducation a été assassinée par un collégien issu de l’établissement dans lequel elle travaillait. Au choc face à l’horreur s’ajoute la colère à l’heure où les agents publics ne sont plus en sécurité dans l’exercice de leurs missions au point de perdre la vie. Comment est-il possible que ce collégien ait pu avoir la possibilité d’effectuer ce passage à l’acte ultra violent ?
La pénurie des moyens et la désorganisation de l’Éducation Nationale s’ajoutent à l’état de maltraitance de la Protection de l’Enfance. C’est ce qui a été souligné lors des Assises de la Protection de l’Enfance organisées par le PCF au siège du Colonel Fabien il y a quelques jours. Véronique Sanchez-Voir, de la commission « Protection de l’Enfance » affirme :
« La précarité croissante, les violences intra-familiales, la prostitution des mineurs, les troubles psychiques sont des symptômes d’une société qui perd tout ses repères.
Ces symptômes nous obligent à un sursaut, et ce sursaut ne viendra pas d’une simple réforme technique.
Ce sursaut doit être porté, et c’est tout le sens de mon propos par une rupture politique.
Nous devons sortir la protection de l’enfance du discours émotionnel, compassionnel, et le repolitiser. »
Irène PERRIN TOININ
Secrétaire de section de Charleville-Mézières