La nationalisation d’Arcelor Mittal à l’ordre du jour

Pour notre souveraineté industrielle, comme pour notre quotidien nous avons besoin d’acier. C’est vital ! Et nous avons besoin de le produire en France pour garantir la relance industrielle, pour protéger l’emploi et le climat.

Mais depuis 20 ans, la sidérurgie française comme européenne ne cesse de reculer. En France, la moitié des emplois et de nombreuses capacités de production ont déjà été supprimées !

Le milliardaire indien, Lakshmi Mittal a fait main basse sur Arcelor en 2006 pour former le premier producteur d’acier mondial. En France, ce sont 15 400 salariés répartis sur une quarantaine de sites dont les hauts-fourneaux stratégiques de Dunkerque et Fos-sur-Mer mais aussi à Mouzon dans les Ardennes.

En 10 ans, Mittal a déjà englouti près de 400 millions d’euros d’argent public pour verser, en 2024, plus d’1 milliard de dollars de dividendes à ses actionnaires et supprimer plus de 1 000 emplois !

En parallèle, ArcelorMittal poursuit ses investissements massifs au Brésil, en Inde et aux États-Unis, et prépare la délocalisation de sa production « verte » hors d’Europe. Pour garantir l’avenir de la filière sidérurgique française, préserver des dizaines de milliers d’emplois et assurer la transition écologique, les parlementaires communistes ont déposé une proposition de loi pour la nationalisation d’ArcelorMittal France.

Pour faire grandir le mouvement, les communistes, partout en France, lancent une grande campagne de soutien et de pétition. Signez la pétition proposée par le PCF sur https://www.pcf.fr/nationalisation_arcelormittal