Le 13 mai dernier, les sénatrices et sénateurs communistes des Hauts de France et du Pas-de-Calais étaient mobilisés aux côtés des responsables PCF Hervé Poly, Fabien Roussel, Léon Deffontaines et des militants.es communistes à Saint-Denis pour soutenir les salariés d ‘ArcelorMittal. Alors que l’entreprise envisage la suppression de 600 postes, les salariés sont mobilisés pour défendre leur emploi et l’avenir de l’acier en France. Contrairement au Président de la République, Gaétan Lecocq, délégué CGT d’ArcelorMittal et Fabien Roussel, secrétaire national du PCF appellent l’État à la nationalisation de l’entreprise, solution pour sauvegarder les emplois et le savoir-faire français. Gaétan Lecocq affirme dans le journal « Le Monde » : « Il y a eu l’acier lorrain, il y a eu l’acier du Nord, il y aura de l’acier français demain ! »
Dans un monde où nous devons faire face aux enjeux climatiques et adapter nos modes de vie aux bouleversements de la planète, maintenir une production française de l’acier est vital. Comme l’affirme notre pétition en ligne : « l’acier est partout : dans nos maisons, nos immeubles, nos lignes de chemin de fer, nos centrales nucléaires, mais aussi dans nos objets du quotidien, nos cuisines, nos voitures, nos téléphones, nos stylos… Sans acier, nous ne pourrons pas reconstruire ni réindustrialiser le pays. »
L’enjeu, c’est bien sûr celui de l’emploi en France, du maintien et du renforcement des savoir-faire dans l’industrie.
L’enjeu, c’est celui de l’avenir que nous voulons laisser à nos enfants, celui du travail et de la dignité.
Comme l’écrit notre élu communiste d’opposition à la ville de Charleville-Mézières, Sylvain Dalla Rosa : « Avec la disparition de la sidérurgie (en Lorraine et dans les Ardennes) , c’est à l’étranger que notre pays doit s’alimenter en acier ». Un non-sens et une dévastation humaine.
Signez la pétition pour la nationalisation d’ArcelorMittal