Le tribunal de commerce de Lyon a attribué au géant de la chimie chinois le seul fabricant de sel et de chlore dans le territoire grenoblois ! Sur 450 salariés, 54 seront sauvés… Sans compter les milliers d’emplois induits et des filières hautement stratégiques fragilisées, et pas des moindres telles que le nucléaire et la défense aérospatiale.
Rien d’inquiétant pour le ministre chargé de l’industrie, aucun problème de souveraineté. Il a trouvé avec le ministre des armées d’autres solutions pour se fournir : le sel arrive désormais par camions d’Allemagne !
Le ministre fait croire que pendant 10 mois il aurait cherché un repreneur… Pourtant, les représentants syndicaux et les élus dénoncent une inaction gouvernementale. Refus de nationalisation, promesse d’accompagnement ?…
6 000 emplois sacrifiés par une inaction volontaire.
Maintenant que l’affaire est « réglée », le ministre devrait se rendre pour la première fois sur site, quelle provocation !
Une autre voie était possible si l’état s’était engagé à hauteur de quelques millions d’euros, le projet de coopérative ayant fait l’unanimité. Il a été débouté par le tribunal, faute à l’État.
Désormais le coût de la dépollution va s’élever à au moins 1 milliard d’€ payés par le contribuable fustige le président de la métropole grenobloise et de conclure, savent-ils faire une addition à Bercy ?
Une nouvelle industrialisation pour la France est possible.
Les propositions des communistes seront en débat autour de 3 tables rondes le samedi 17 mai au siège du PCF.