A l’occasion de la séance du 28 janvier du conseil communautaire la question sur la situation d’Ardenne Métropole en matière de développement durable était à l’ordre du jour. Sur ce dossier particulièrement sensible je suis intervenu pour rappeler les obligations de la collectivité. J’ai notamment abordé le cycle de l’eau et des potentiels inondations sur notre territoire composé de 57 communes et de 122 000 habitants, quasiment la moitié de la population des Ardennes.
En la matière le respect du Plan de prévention des risques d’inondations ( PPRI) qui établit des contraintes, notamment les constructions, sur les zones concernées. Les travaux réalisés sur la Meuse depuis 1995 ont permis d’éviter les inondations à Charleville-Mézières. Le respect du PPRI est une nécessité qui fait partie de différentes contraintes à appliquer.
Sur ces aspects il convient de bien respecter les contraintes éditées par le PPRI. Ce qui n’est pas totalement le cas sur la ville chef lieu. Déjà à l’époque de Louis Auboin des constructions ont été réalisées en zones inondables comme la réalisation du centre aquatique au Mont Olympe. Récemment ce sont les travaux réalisés sur le site de l’usine Deville. Ces réalisations étant permises par une modification du PPRI décidée par le Préfet. Se sentant particulièrement visé par cette intervention le président d’Ardenne Métropole, B. Ravignon a mordu le trait en me qualifiant de voyou sans répondre sur le fond à la question. Cette déclaration choquante et contraire au débat démocratique est une preuve d’intolérances de la droite.
Sylvain DALLA ROSA
