La section du PCF de Charleville-Mézières a tenu une conférence de presse le mercredi 29 janvier. Sa secrétaire, Irène Perrin Toinin, a fait le bilan de 10 ans de mandat de Boris Ravignon à la tête de la mairie de Charleville-Mézières et d’Ardenne Métropole.
Elle note une baisse des investissements de 23 % dans ces dix années, par rapport au mandat de la gauche. Ceci ne s’explique pas par un transfert de compétence à la Communauté d’agglomération car des projets d’envergure de celle-ci n’ont jamais vu le jour comme la reconstruction de la Piscine de la Ronde Couture pourtant au programme.
Abandon de la Ronde Couture dans les investissements, mais aussi une baisse des budgets municipaux qui se fait toujours au détriment des quartiers populaires laissés à l’abandon avec par exemple la baisse générale des subventions aux associations.
C’est aussi une baisse de la qualité du service public : réduction des accueils dans les quartiers populaires, baisse du nombre de places d’accueil pour la petite enfance avec la fermeture de la crèche familiale, idem pour les centres de loisirs avec une réduction du nombre de places durant les petites et grandes vacances et un accueil en ville dans des locaux scolaires les mercredis. Cela a induit des suppressions d’emplois que nous dénonçons.
Du côté de la Culture, une vision mercantile a été favorisée au détriment de la création artistique et de la recherche. Ainsi le projet de la municipalité de gauche de l’implantation d’une SMAC est remplacé par celui de la Macérienne. Beau projet au demeurant, pourtant le 1er permettait le développement de la création artistique de musiques actuelles avec un label DRAC qui n’existe plus aujourd’hui.
Autre projet celui de la Cité des arts de la Marionnette réduit à pas grand-chose, en particulier pour la partie muséale pour la conservation des collections des marionnettes.
Ce sont aussi des projets incohérents comme le schéma de mobilité adopté à l’initiative de Boris Ravignon, maire, qui ne tient pas compte des transports en commun, compétence de l’agglomération, dont le président est le même Boris Ravignon. Irène Perrin-Toinin a terminé sur une note d’humour : des projets de la municipalité de gauche farouchement combattus par un B. Ravignon dans l’opposition, aujourd’hui mis en œuvre par le même B. Ravignon comme la piétonisation de la Place Ducale.
La fédération des Ardennes du PCF a lancé une invitation à toutes les forces de gauche pour discuter des prochaines élections municipales dans le département.
La rédaction
