Pour la presse locale il n’existe qu’une parole locale c’est celle du maire de Charleville-Mézières. La double page qui lui est accordée s’inscrit dans cette logique. Au fil des questions complaisantes pas grand-chose de nouveau. L’axe majeur des propositions reste la sécurité. Mais sur cette question qui préoccupe légitimement les Carolomacériens pas de revendications à l’égard du gouvernement. Pas évoquées la réouverture d’antennes de commissariat dans les quartiers et l’application de l’îlotage. A la place on a les choses habituelles, le renforcement de la police municipale et des caméras de vidéo surveillance. Pour les résultats que l’on connaît. L’objectif à terme de cent caméras va t-il régler les problèmes d’insécurité que l’on rencontre dans les quartiers? Pas un mot non plus sur l’affaiblissement du service public municipal ou les réalisations, déjà appliquées, du schéma des mobilités alors qu’un référendum aura lieu le 28 novembre…..
Ce que l’on retient de ce long interview c’est que B.Ravignon n’envisage pas de faire toute sa carrière à Charleville-Mézières. Il doit être nostalgique de sa période passée à l’Élysée au service de N. Sarkozy. Il envisage déjà l’après présidentielle et soutiendra, au choix, le candidat de droite le mieux placé. Il maintient ses fonctions multi-cartes comme maire de la ville chef lieu, président de l’agglomération et depuis peu vice-président de la Région Grand Est. Chacune de ces responsabilités nécessite pourtant, à elle seule, une disponibilité à plein temps. Une information que vous ne trouverez pas dans la presse, il existe une opposition de gauche à Charleville-Mézières.
Sylvain DALLA ROSA
29 septembre 2021