Depuis des années nous alertons sur la précarisation grandissante des étudiantes et étudiants de notre pays. Depuis plus d’un an nous alertons sur l’explosion du mal-être de ces derniers dû à la crise sanitaire.
A la suite d’une forte mobilisation étudiante à l’initiative de l’Union des Étudiants Communistes nous avions arraché une mesure : les Repas U à 1€ pour toutes et tous. Bien qu’insuffisante, cette mesure conquise permettait de pallier à minima la précarité étudiante. Rappelons tout de même que depuis la crise sanitaire, nombre d’entre eux sont dans l’obligation de se tourner vers les organismes d’aide alimentaire.
Nous avons appris qu’à la rentrée prochaine, le caractère universaliste de cette mesure dite « d’exception » sera supprimé. Nous disons à Frédérique Vidal que la précarité étudiante, elle, n’est pas exceptionnelle, elle grandit de jour en jour depuis de nombreuses années. Ce n’est pas la rentrée qui mettra fin à la précarité et qui signera la sortie de crise.
Nous contestons cette annonce indigne, qui plonge les étudiantes et étudiants dans une précarité toujours plus forte et qui est un obstacle à leur réussite. Nous rappelons que l’État se doit de soutenir les jeunes, l’avenir de notre pays.
Nous exigeons le maintien des Repas U à 1€ et nous appelons à un investissement massif dans le CROUS afin d’ouvrir des restaurants universitaires sur le territoire, notamment à proximité des lieux d’études et des résidences étudiantes.
C’est en donnant des moyens aux services publics que nous pallierons la précarité étudiante !