A l’approche du renouvellement municipal, l’heure est au bilan des six dernières années sous la conduite de la droite à Charleville-Mézières. Il faut, tout d’abord, évoquer le pouvoir solitaire que le maire a développé au fil des années.
La première partie du mandat aura servi à finaliser les projets engagés sous le mandat précédent. Concernant les nouvelles réalisations, à l’exception du campus universitaire et de la place de l’Hôtel de Ville, il n’y a pas guère de travaux d’envergure à mettre en évidence. Certes, la période est marquée par les difficultés budgétaires mais cela n’explique pas tout. La mairie a privilégié les animations au détriment des aménagements. Dans ces conditions est-il réaliste de penser que notre ville puisse se développer, protéger notre environnement et enrayer son inexorable baisse démographique? J’ai la conviction que oui.
Tout d’abord il est plus que nécessaire de réaliser un nouveau plan de déplacement urbain. La circulation, notamment sur le secteur de Mézières, est devenue un casse tête. A l’exemple d’autres collectivités il est devenu urgent de développer les transports en commun qui doivent devenir totalement gratuit. Par ailleurs, les quartiers populaires auront été les grands oubliés du mandat qui s’achève. Il aura fallu attendre la fin du mandat pour que soit reprise la proposition de construire une nouvelle piscine à la Ronde Couture. Il convient de prendre des mesures afin que les quartiers populaires soient l’objet d’une attention particulière dans les années à venir. A commencer par la sécurité qui doit être une préoccupation majeure. L’État doit cesser de se désengager en matière d’effectifs et de moyens policiers. Il faut ouvrir des antennes décentralisées du commissariat de police afin de pratiquer l’îlotage.
Ces questions doivent être au centre du débat de ces prochaines semaines afin de marquer l’intérêt que nous portons à Charleville-Mézières.