La période troublée que l’on traverse n’incite pas à l’optimisme, quel que soit le thème choisi.
Le climat d’anxiété créé et entretenu par des médias toujours aussi dévoués au capitalisme, arrive à persuader les citoyens que cette situation ne sera éradiquée que s’ils acceptent une fois de plus à se sacrifier sur l’hôtel du profit.
Les citations de Jean-Paul SARTRE ‘’tous les moyens sont bons quand ils sont efficaces’’ et ‘’l’enfer c’est les autres’’ n’ont jamais été aussi vérifiables qu’actuellement !
La course aux propositions tout aussi irrationnelles que démagogiques émanant de toutes les composantes de la droite, extrême et ou classique, n’ont qu’une stratégie continuer à protéger les ultras riches et stigmatiser les salariés, demandeurs d’emploi et les étrangers coupables de tous les maux.
Sans faire un inventaire exhaustif on peut retenir : la suppression de l’abattement des 10% sur les impôts des retraités, la tentative de remise en cause du 1er mai unique jour férié chômé, faire payer aux détenus leur séjour en prison, envoyer les OQTF par bateau à St- Pierre-et- Miquelon, la remise en cause des agences nationales… la liste pourrait être longue !
Face à ces propositions ubuesques l’essentiel et l’urgence que représentent la ré industrialisation, l’urgence climatique, la remise à niveau des services publics (santé, éducation…) sont totalement occultées.
Les plans sociaux, mis en œuvre par de grands groupes cherchant à faire encore et toujours progresser les profits aux bénéfices des actionnaires et au détriment de l’emploi, continuent à apparaître aux quatre coins du pays.
Le gouvernement continue à être dans le déni et se refuse à utiliser les leviers dont il dispose pour imposer aux donneurs d’ordre de réelles propositions et appliquer une politique favorisant le progrès et l’emploi comme : donner la possibilité aux salariés d’avoir un droit de regard sur la gestion de leurs entreprises, avoir recours aux nationalisations (même provisoires)…
Les militants communistes par la voix de Fabien ROUSSEL proposent de mettre l’intérêt général au cœur de la politique, avec un pilotage démocratique de tous les acteurs concernés.
Ce 1er mai 2025 doit annoncer le réveil de l’espoir du retour de la PAIX.
Patrick LATTUADA