Le déclin industriel et économique de notre territoire est malheureusement une réalité auquel s’ajoute une dégradation environnementale. Pour la droite, au fil des années, il faut continuer à faire bonne figure. Malgré les plans de sauvetage qui se multiplient c’est la même politique qui s’applique. Le dernier en date « Nouvelle ambition pour les Ardennes » est supposé réaliser un sauvetage de notre industrie et relancer le dispositif « Pacte Ardennes ». Celui-ci qui a été signé le 15 mars 2019 entre l’État et les forces vives ardennaises, a une ambition « faire des Ardennes un département d’avenir ». Sauf que ce plan n’a toujours pas été ratifié par l’État. Sollicitée par le député de la 1ere circonscription la Ministre en charge de la ruralité (?) a été très évasive et a avoué à demi-mots que le gouvernement n’avait pas avancé sur ce dossier. «Il s’agit de capitaliser sur la dynamique apportée par le «Pacte Ardennes», qui a permis une mobilisation de près de 70 millions d’euros de crédits de l’État au profit du département», explique, malgré tout, la Préfecture. Depuis 2001 une quinzaine de dispositifs ont vu le jour avec une manne financière à la clef. Pour quel résultat?
Pourtant il faut faire vite si on veut sauver ce qui reste de notre industrie et engager la protection de notre environnement. Faisant comme s’il découvrait les besoins de notre département le Préfet a annoncé la réunion en avril des élus locaux. Comme d’habitude l’association des Élus communistes ne sera pas invitée.
Cerise sur le gâteau pour les Ardennes le député L. Vuibert voudrait bien obtenir la visite du 1er Ministre avec dans sa besace des investissements supplémentaires pour les Ardennes.
Il n’est nul besoin de grandes études pour cibler les priorités locales. Ainsi, pour ne prendre que les derniers mois des plans de licenciements chez Walor (Bogny sur Meuse) et la SAM (Charleville-Mézières) vont laisser sur le carreau des dizaines d’emplois. Il est urgent de se saisir de ces dossiers avant qu’il ne soit trop tard. Ce n’est certes pas la réalisation d’un hôtel 4 étoiles au lac du Der ou place Ducale, aussi souhaitable que cela soit, qui sauvera les Ardennes du déclin industriel.
Sylvain DALLA ROSA