Alors que l’heure est à une grande ambition pour la paix, pour l’industrie, le développement des services publics, le soutien aux collectivités, le Premier ministre reste sur la ligne de l’austérité budgétaire. Alors que les solutions à la crise et pour éponger la dette française devraient porter sur le développement des recettes en taxant les milliardaires du CAC40 François Bayrou persiste à vouloir taxer les Français.
Parmi ses priorités il y a les collectivités locales et territoriales qui doivent pourtant être préservées et confortées dans leurs moyens. Il est inacceptable de les rendre responsables du déficit, alors qu’elles contribuent dans tous les territoires de la République à faire vivre le progrès social et participent, par l’investissement public, à la création de la richesse nationale. L’exemple de la communauté d’agglomération « Ardenne Métropole » qui regroupe près de la moitié de la population ardennaise va voir ses dotations diminuer de 5 %. Dans ses exigences le Premier ministre essaye de préserver les avantages pour les riches. C’est une provocation, particulièrement quand l’État étale ses défaillances lors des crises industrielles, sanitaires, énergétiques ou environnementales. C’est le pouvoir d’achat des Français qui est attaqué. Alors que les collectivités assument et dépassent leurs responsabilités elles sont les premiers soutiens des associations, initiatives citoyennes et économiques locales qui participent au dynamisme des territoires. Notre département est particulièrement victime de l’austérité. Avec un taux de chômage de pratiquement 10% nous sommes le département le plus touché par la casse industrielle du Grand Est. L’enjeu majeur est dans notre pays le progrès social et le développement industriel. Réparer les fractures impose de redonner les moyens aux services publics et d’assurer comme priorités l’emploi et la réindustrialisation.
Pour 2025 les communistes formulent le vœu de construire un monde meilleur. Une idée que les idéologues de droite combattent farouchement. Une idée dont les médias parlent rarement alors que l’histoire semble sans cesse se répéter. Dans ces circonstances censurer le gouvernement est un acte de résistance.
Si elles deviennent majoritaires ces idées peuvent déclencher une révolution. Elles peuvent mettre la société en ébullition sociale. Si nous arrivions à la mettre en évidence, au vu de toutes et tous, elles peuvent même devenir un remède qui change la vie.
Sylvain DALLA ROSA