Une partie du capital, qui a porté le président de la République aux affaires, pense qu’au vu de sa fragilité politique il est décrédibilisé et qu’il serait en bout de course pour pouvoir mener à bien les intérêts des forces de l’argent.
Le capital veut aller toujours plus loin dans son œuvre destructrice.
En pleine crise du capitalisme les soutiens du premier jour veulent pouvoir continuer à sur accumuler les richesses au détriment de la nature et du vivant. Livrer la protection sociale à des intérêts privés, réduire à néant les conquis sociaux obtenus de hautes luttes, en finir avec les 35 heures et le statut des fonctionnaires, financer les retraites par la capitalisation…
L’heure n’est donc pas à la résignation mais à l’offensive.
Une présidentielle anticipée ne changerait rien, comme il n’y a rien à attendre du nouveau gouvernement.
Nous devons mené une bataille politique et idéologique contre le capital.
Rien ne nous sera donné. Seules les luttes, l’intervention des salariés et du peuple peuvent aboutir à des contre-propositions alternatives favorables.
Il faut replacer au cœur de notre société une démocratie renouvelée dans la cité comme dans l’entreprise.
Construire la Paix, sécuriser l’emploi, organiser la planification écologique, révolutionner la production en donnant de nouveaux pouvoirs d’intervention aux salariés, réorienter l’utilisation de l’argent au profit du peuple et de la planète avec notre plan climat Empreinte 2050.
Voilà quelques éléments de la feuille de route décidée par les communistes lors de la conférence nationale du 14 décembre dernier.
Il n’y a pas de temps à perdre.
En 2025, avec la classe travailleuse et les forces vives nous devons dépasser les obstacles pour faire gagner nos idées et notre projet progressiste.
Corine POSTAL
