Les casseurs, de plus en plus jeunes, entretiennent un climat insurrectionnel dans les cités populaires. Les quartiers carolomacériens ne sont pas épargnés par ce déferlement de violence. Le décès d’un jeune de 17 ans lors d’un contrôle de police est à l’origine de ces nuits de casse. Ce décès ne doit pas rester sans réponse judiciaire, mais ce déferlement de violence ne fait qu’aggraver les choses.
Les protagonistes interviennent en groupe avec à la clef des pillages et des tentatives de destruction de bâtiments publics. Le quartier de la Ronde-Couture (8000 habitants) est le plus touché des Ardennes par cette flambée de violence. Ces événements et les menaces envers les élus sont intolérables au sein de notre république. Alors que les casseurs sont en règle générale originaires de familles modestes, ils pénalisent en premier des familles qui ont déjà des difficultés à « joindre les deux bouts ». Voitures brûlées, feux de poubelles ont rythmé les trois nuits d’échauffourées.
Nous sommes en droit de nous interroger sur ce nouvel embrasement des banlieues et des quartiers « sensibles », de tels évènements ayant déjà eu lieu en 2005. Présent dans le quartier le maire a été une cible pour les jeunes délinquants. Je tiens à exprimer mon soutien au premier magistrat. Ensemble nous devons réaffirmer notre volonté de réouverture d’une antenne permanente d’un commissariat de la police nationale à la Ronde-Couture en remplacement de celle qui a été fermée au début des années 2000. Cet équipement pourrait être le retour de façon durable de l’îlotage et la présence policière nationale de proximité.
Sylvain DALLA ROSA