Nous ne demandons pas le statu quo : notre système de retraites par répartition doit être amélioré. Et c’est possible ! C’est un défi de civilisation auquel le PCF répond en s’adressant à tous les âges de la vie.
Il faut reconnaître le rôle essentiel dans la société des seniors alors qu’ils ne sont considérés que comme des charges par le capital, en favorisant un temps de retraite en bonne santé, avec les moyens de subvenir à ses besoins y compris au grand âge.
Il faut sécuriser la situation des jeunes, avec un revenu pendant leurs études leur assurant aussi des annuités de cotisation.
Il faut augmenter les salaires, assurer l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, avec autant d’augmentation de cotisations pour la Sécurité Sociale.
Le pouvoir macronien prétend qu’il faudrait travailler plus longtemps, mais laisse sur le côté 6 millions de chômeurs et d’immenses besoins insatisfaits de biens et de services, publics notamment. Il faudrait en fait travailler mieux, avec des emplois de meilleure qualité ― donc plus efficaces ― en développant la formation, en diminuant le temps de travail, en donnant de véritables droits d’intervention aux salariés, en développant une démocratie sociale.
Il faut dépenser plus pour les retraites, et c’est possible : notre société produira 1,6 fois plus en 2040 qu’en 2020. C’est un progrès plus rapide que celui prévu du nombre de retraités rapportés aux actifs. Mais c’est un tout autre type de croissance qui est nécessaire, au service de l’humain dans le respect de la planète et non les gâchis actuels du à la logique et la voracité du capital, particulièrement du grand capital financier.
Le PCF propose de faire cotiser les revenus financiers des entreprises et de moduler les cotisations en fonction des politiques d’emploi des entreprises, évidemment avec comme objectif une augmentation de la masse globale, et de donner des pouvoirs nouveaux aux salariés. Non seulement ceci doit amener les ressources financières nécessaires, mais aussi enclencher un cercle vertueux de développement économique au service de l’humain.
Dans la mobilisation contre la réforme inique de Macron, les partis politiques ont un rôle essentiel, celui de crédibiliser qu’un projet alternatif est possible. C’est pourquoi, comme cela s’est fait à Paris, et dans de nombreuses villes, le PCF 08 a invité toutes les forces politiques de gauche et les organisations syndicales à un débat public le mercredi 25 janvier à 18 h dans les salons de l’hôtel de ville de Mézières.