Dans le secteur de l’énergie, les luttes paient

La grosse mobilisation qui a accompagné la clause de revoyure des mesures salariales pour la branche des industries électriques et gazières en juillet 2022 a gagné des avantages substantiels :

– Entre l’avancement rétroactif au 1er juillet de l’augmentation du Salaire National de Base initialement prévue pour le 1er octobre et l’augmentation pour le 1er janvier, celui-ci va prendre 3,6 % en un an.

– Une clause de revoyure est prévue à la mi-2023

– Une revalorisation des niveaux d’embauches des agents en exécution, compte tenu des revalorisations du SMIC.

– Une recommandation patronale sur le minimum des mesures individuelles (avancements et reclassements) de 1% de la masse salariale avec plusieurs engagements d’entreprises de la branche.

– Une garantie d’augmentation minimale annuelle de 1040 euros bruts pour tous les agents traduite directement en salaire, soit 80€ brut/mois sur 13 mois.

Des engagements de négociations sur des points spécifiques comme celui des astreintes.

Les négociations, entreprise par entreprise ont aussi été l’occasion de très fortes mobilisations :

– A EDF, la grève dans les centrales nucléaires, comme celle de Chooz, a permis l’obtention de primes et d’augmentation du Niveau de Rémunération et cela pour tous les salariés, gagné par les seuls grévistes à l’appel de la CGT.

– A GRT Gaz, c’est aussi la grève qui a permis d’obtenir prime et augmentation du Niveau de Rémunération

– A Enedis il aura aussi fallu la grève (et on se souvient des actions en local sur le site prairie de Charleville, Rethel et Revin) pour gagner de substantiels avantages.

– A GRDF, un accord a été signé par trois organisations syndicales, mais pour les agents et la CGT, le compte n’y était pas : à Charleville-Mézières ils se sont mis en grève le 3 novembre et ont encore gagné quelques unes de leurs revendications à travers cette lutte !

Thomas ZANELLI