Sous la conduite de Philippe Martinez, une délégation CGT dont la secrétaire générale de l’UD des Ardennes faisait partie, s’est rendue en Palestine durant 5 jours.
5 jours pour prendre la mesure des souffrances endurées part le peuple palestinien.
Ces derniers mois ont été marqués par le meurtre d’une journaliste par l’armée israélienne, l’accélération de la colonisation, le feu vert donné au nettoyage ethnique de certains villages, l’offensive « préventive » contre Gaza, le raid de l’armée d’occupation contre les ONG palestiniennes et la prolongation scandaleuse de la détention de Salah Hamouri malgré sa grève de la faim.
Plus récemment, 5 palestiniens sont morts et de nombreux blessés sont à déplorer.
Les Européens se disent préoccupés de la situation « inquiétante » dans les territoires palestiniens, de la poursuite de la violence, des tensions sur le terrain et de la continuation de mesures unilatérales telles que l’expansion des colonies.
Aucune déclaration commune suite à la réunion le 3 octobre du Conseil d’association entre l’Union européenne et Israël.
Pire, une prise de position fait la promotion du développement de la coopération entre l’Union européenne et Israël dans de nombreux domaines sans aucune condition explicite et ce tout en se prononçant contre la colonisation, pour la levée du blocus de Gaza et en avançant une fois de plus un « processus de paix » devenu vide de sens.
Cela illustre bien l’ambiguïté des positions de l’Union européenne lorsqu’elle se réclame du droit !
Une pétition d’initiative citoyenne est en cours. L’objectif est d’atteindre 1 million de signatures en vue d’une législation européenne interdisant le commerce des produits des colonies.
Concernant le contexte politique israélien il est pour le moins instable. Le 1er novembre et pour la 5ème fois, les électeurs sont appelés aux urnes pour élire leurs députés à la Knesset. Netanyahou est toujours en lice bien qu’il soit en procès pour corruption et une pléthore de partis de tout l’éventail politique estiment qu’il est inapte à gouverner. Les partis arabes ont contribué à empêcher Netanyahou de revenir au pouvoir lors des dernières élections. Cette fois, l’alliance dénommée « Liste commune » qui comprend les communistes du Maki aborde le scrutin de manière divisée…
Corine POSTAL